Hey, c’est Marion qui prend le flambeau de Mary et Tiffany pour cette seconde journée de festival ! J’espère que vous prendrez autant de plaisir à me lire !
Le deuxième jour du Festival 666 s’est levé après une nuit agitée au camping (les metalleux, c’est un peu comme des vampires, ça ne dort jamais !). Malgré le manque de sommeil, l’excitation pour la journée à venir a réussi à faire émerger un sourire sur nos visages. Le doux grondement des conversations et le bruit des fermetures Éclair des tentes se sont mêlés à l’atmosphère matinale, signes d’une journée bien remplie qui se profilait à l’horizon.
Après avoir émergé de ma tente, encore un peu engourdie, j’ai été accueillie par le cliquetis familier des ustensiles qui s’entrechoquent et l’odeur enivrante du café fraîchement préparé. C’était l’heure du petit déjeuner, un moment sacré où les festivaliers se rassemblaient pour se ravitailler et se préparer mentalement à une journée de musique, de camaraderie et d’émotions fortes.
Alors que le soleil gagnait en intensité, les copains ont commencé à émerger les uns après les autres, chacun affichant un mélange de somnolence et d’enthousiasme pour la journée qui les attendait. Les retrouvailles se sont faites dans la joie, avec des éclats de rire, dissipant les dernières traces de fatigue.
Autour de la table de fortune, les discussions allaient bon train. Les récits de la nuit précédente, agrémentés d’anecdotes cocasses et de souvenirs flous, ont contribué à créer une ambiance animée et joyeuse. Il était évident que les festivaliers avaient déjà commencé à puiser dans leurs réserves d’énergie, prêts à tout donner pour les jours à venir.
Le Candy ’UP fraise et le café englouti, le petit déjeuner a été suivi d’une brève préparation pour la journée qui s’annonçait mouvementée. L’apéro a repris, les sacs à dos ont été ajustés et les derniers réglages ont été faits pour être prêts à affronter la journée. Alors que le soleil montait dans le ciel, l’excitation était palpable, par chance, la journée est nuageuse, elle sera plus supportable que la journée précédente !
Le premier groupe à monter sur scène était Breed Machine, un groupe de neo deathcore. Dès les premières notes, leur puissance s’est emparée de la foule, faisant bouillonner l’excitation dans l’air. Leur performance énergique a instantanément captivé le public, avec des slams enjoués du chanteur Mike et des headbangs entraînants du bassiste Kriss. Le son puissant de leurs instruments a résonné dans l’air, faisant vibrer chaque fibre de notre être. Les premiers circle pits ont ouvert la voie à une journée de déchaînement musical.
Le groupe suivant, Overdrivers, a pris le relais avec leur style de hard rock captivant. Le groupe est monté sur scène avec une énergie contagieuse, prenant possession de l’auditoire avec leurs riffs accrocheurs et leurs mélodies entraînantes. Leur présence sur scénique débordait d’énergie contagieuse, et malgré des influences parfois teintées de kitsch, leur performance a réussi à charmer le public. Les mélodies accrocheuses et les riffs entraînants ont créé une atmosphère électrique, invitant chacun à se laisser emporter par la musique.
La journée s’est poursuivie avec des pauses de 15 minutes entre les groupes, permettant aux festivaliers de remplir leurs godets, vider la vessie et de repartir de mon train se socialiser et partager son impression sur les performances précédentes. Les conversations animées étaient ponctuées de rires et de témoignant de l’unité et de la camaraderie qui régnaient parmi les participants. Et voici le tour de Bad Situation, ce duo crée par Aziz alias « Dealer 2 Metal » ainsi que de Lucas, n’avait rien à envier aux autres. À deux, ils ont su parfaitement mettre l’ambiance dans la foule avec leur musique rock/metal énergique !
L’une des découvertes les plus marquantes de ma journée a été le groupe Schrödinger, un groupe de metal expérimental aux sonorités surprenantes. Leur fusion audacieuse de salsa et de métal a créé un mélange envoûtant, provoquant des mouvements de hanche incongrus et des cris gutturaux venant d’une autre dimension de la part du chanteur. Leur reprise inattendue de la chanson de Ricky Martin « Livin’ la vida loca » a été saluée par des acclamations et des applaudissements et des chants en cœur de la part du public, surprenant, mais une sacrée touche de fraicheur !
Les Smash Hit Combo, les maîtres du rapcore, ont ensuite pris d’assaut la scène avec leur énergie débordante. Les fans étaient au rendez-vous, prêts à headbanger, sauter et former des circle pits en harmonie. L’unité entre le groupe et le public était palpable, et il était évident que le mélange de punk hardcore et de deathcore trouvait un écho profond parmi les festivaliers. Les paroles incisives et les rythmes percutants ont fait bouger la foule de manière synchronisée, une véritable symbiose entre le groupe et son public.
L’un des moments les plus attendus de la journée était l’apparition de Gorod, un groupe de death metal qui a une fois de plus ébranlé les fans de tous âges. Le début du concert était grandiose, mais malheureusement, le volume sonore a rapidement augmenté à un niveau difficilement supportable, obscurcissant quelque peu l’expérience.
L’énergie new-yorkaise a envahi la scène avec le groupe de punk hardcore Dog Eat Dog. Leur musique dégageait une aura de positivité et d’unité, incitant le public à se déchaîner et à se laisser emporter par le rythme effréné. Les influences de la ville qui ne dort jamais étaient clairement ressenties, apportant une touche spéciale à leur performance.
Enfin, le moment tant attendu est arrivé avec Rise of The Northstar. Le public savait que le « Big 3 » de la soirée était sur le point de commencer, annonçant une bataille épique dans le pit. Le spectacle qui s’est ensuivi était absolument incroyable. Des chevilles tordues, des nez ensanglantés et des corps en mouvement frénétique ont peint le tableau d’une expérience intense et mémorable. Une spéciale dédicace aux régisseurs lumière durant ROTN, le showlight était magnifique.
La soirée a finalement pris fin pour moi prématurément, mais j’ai entendu dire qu’il y avait eu une véritable guerre lors des performances d’In Other Climes et des très attendus Lionheart. Malgré la fatigue qui commençait à se faire sentir et les douleurs qui s’accumulaient, l’esprit des metalleux était toujours vif et résolu.
J’aimerais à mon tour remercier Roger de Where The Promo Is pour les accréditations qui nous ont permis à Mary, Tiffany et moi de découvrir et de vivre cette expérience festival.
J’ai particulièrement apprécié le fait que l’organisation mette à disposition un mur d’idées pour les groupes, mais aussi et surtout des suggestions d’amélioration pour le festival, ça montre que c’est un festival familial et humble qui cherche à grandir avec les festivaliers et pour les festivaliers. Merci à tous les bénévoles, les salariés et les partenaires ainsi que les services de sécurité.
Cœur sur vous, à la prochaine !
