Le Hellfest 2024 a donc débuté le jeudi 27 juin avec un line-up entre groupes de légendes, découvertes et confirmations sur scène, la première journée a été un peu courte pour nous mais pleine de promesses pour la suite du festival!
Asinhell est le groupe qui va venir ouvrir la MainStage 1 et qui est une totale découverte. Très loin de ce que j’écoute habituellement, on sent que le groupe redouble d’énergie et qu’ils sont heureux d’être sur scène. La sauce a un peu de mal à prendre avec une fosse timide qui va faire un petit pogo. Une place compliquée mais qui lance le festival avec un groupe qui mérite d’être découvert. (Gloomy)
Bleed From Within est le premier groupe à ouvrir la MainStage 2. Les Écossais nous ont présenté une setlist explosive et avec quelques effets pyrotechniques renforçant la violence de l’ensemble. Une setlist qui a su piocher dans différents albums mais qui inclut également leur dernier titre : Hands of Sin. Une prestation courte mais intense, qui a su réveiller la fosse en ce premier jour. Une première venue à Clisson pour le groupe qui les aura marqué ! (Gloomy)
Début de fest en Warzone avec une sacrée découverte thrown, groupe de Hardcore suédois qui a envoyé du lourd. A coup de riff aux influences Hip-Hop malgré les influences, les chansons étaient bien trop courtes mais l’ambiance était au rendez-vous. (Tiffany)
Après les avoir découverts en support de Get The Shot en 2023, il me tardait de revoir thrown sur scène (avec la boule au ventre d’une possible annulation car le groupe avait dû renoncer à 4 dates juste avant pour cause de maladie). Mais sans surprise, les gars envoient la sauce dès le début et ça a l’air de plutôt très bien prendre. En même temps, leur Hardcore Moderne fait tâche, leurs morceaux courts sont parfaitement adaptés à un début de fest en Warzone. Bref, thrown a été une confirmation pour moi mais apparemment une découverte pour beaucoup d’autres malgré un set très court durant lequel les suédois n’auront fait aucune concession sur la brutalité, il est temps de me diriger vers la suite. (Mary)
On ne présente plus Slaughter To Prevail et le groupe est bien motivé pour retourner la MainStage 1. L’arrivée, masquée, du groupe fera frémir la fosse et les premières notes nous préparerons à la bataille qu’il faudra livrer tout du long des 40min de show. L’arrivée d’Alex Terrible attirera l’attention et ses capacités vocales seront mises en avant. Le groupe nous l’avait annoncé, ils veulent réaliser le plus gros wall of death du monde et cela s’est annoncé laborieux. Obligeant leur leader à descendre dans le public pour motiver les troupes. Un set qui présentera les plus gros hit, comme Baba Yaga, Demolisher et qui termine avec mon coup de cœur : Kid of Darkness. Un set qui s’est écoulé à une vitesse folle et qui prône la lourdeur et la violence musicale du groupe. (Gloomy)
Le groupe russe arrive avec des masques pour prendre possession de la Mainstage, mais à peine la fin de la 1ère chanson qu’Alex Terrible fait tomber le masque. Il n’hésite pas à descendre dans le pit pour accentuer le Wall of Death qui se préparait, ce qui a valu environ 15 bonnes minutes d’interruption et une fois fait, il a décidé de s’éclater le micro sur le crâne à plusieurs reprises jusqu’à se faire saigner. Au delà de ça, le groupe a envoyé du lourd, Alex a montré qu’il ne faisait pas que le show en screamant sans micro, preuve de la présence évidente de technique. Encore une belle surprise. (Tiffany)
Slaughther To Prevail entre controverse et prestation scénique qui plaisent apparemment énormément il est temps de me faire mon propre avis. Les Russes vont commencer avec Bonebreaker et débarqués à leur habitude, masqués sur la MS 1. Le Frontman Alex Terrible fera tomber ce dernier dès la fin du morceau et malgré une déception évidente au niveau de sa voix (BORDEL CE QUE C’ETAIT FAUX) qui finira par devenir une étonnante surprise en finissant par se chauffer même si franchement dans le game du Deathcore foutez-le à côté d’autres chanteurs, le mec n’a rien à part de la prestance scéniquement parlant. Parlons également de ce « Wall Of Death » est-ce encore possible de stopper un set pendant presque 10 minutes pour demander à ton public d’en faire un? Un enfer dans lequel on a bien failli se retrouver…Bref Slaughter To Prevail c’est plutôt sympa mais à part un frontman qui se prend pour Phil Anselmo a se filer des coups de micro dans le crâne et une hype évidente à cause des masques, y’a rien de très transcendant. (Mary)
S’il y a bien un groupe que j’attendais de revoir en ce premier jour, c’est bien Ice Nine Kills. Les américains nous ont livré un véritable spectacle, une belle virée à l’intérieur de l’univers de nombreux films d’horreur. On ne peut nier l’énergie débordante de Spencer Charnas et son plaisir de présenter les mises en scènes et les titres phares du groupe. Un public qui va être réceptif et reprendre en chœur les nombreux titres. Les acteurs s’enchaînent sur scène, l’énergie ne s’épuise pas et c’est un set bien trop court qui se termine. (Gloomy)
Mon coup de cœur du Hellfest c’est Ice Nine Kills, avec de multiples références aux films d’horreur dont ils ont adopté l’imagerie. J’ai particulièrement apprécié la fameuse citation d’Anthony Hopkins dans le Silence des Agneaux. Un concert dynamique aussi bien par le public que par le groupe, qui a forcément continué avec le rythme effréné et endiablé de ce début de fest (Tiffany)
Quelle bonne idée que de faire jouer Dying Wish en Warzone en même temps que INK en Main Stage, c’est donc parti pour le premier jogging du week-end! Après avoir adoré le dernier album en date du groupe, Symptoms Of Survival , sorti l’an dernier mais également les nombreux retours des copines les ayant vus en live il y’a quelques semaines, il me tardait de les découvrir sur scène. Malheureusement, l’euphorie sera de courte durée, arrivée pendant le set, je me réjouis quand même de pouvoir prendre quelques clichés pendant 2 morceaux ayant vu qu’il restait 15 minutes de set malheureusement c’est moins de 5 minutes après mon arrivée que le groupe va quitter la scène. Peu de morceaux donc pour me faire un véritable avis mais une belle énergie sur scène! (Mary)
D’abord annoncé comme le Very Special Guest de cette édition 2024, Kerry King débarque sur la Mainstage 1 avec son nouveau groupe qui porte son nom. Le guitariste iconique de Slayer arrive avec son album solo sous le bras, From Hell I Rise, et le set se compose en grande partie des morceaux issus de cet album. Evidemment, au delà de ce nouveau projet solo auquel on peut accorder plus ou moins d’importance, le Hellfest a avant tout souhaité faire venir ce gros nom du paysage metal, comme c’est le cas avec Tom Morello par exemple. On est évidemment content de le voir sur scène et les morceaux de son album sont plutôt bons, notamment grâce à la voix de Mark Osegueda, mais on ne peut pas dire qu’on a passé un moment exceptionnel. C’est finalement un peu à l’image de cet album solo, qui restera anecdotique dans la carrière musicale de Kerry King. On a le droit à quelques reprises de Slayer, dont l’inévitable Raining Blood, qui fait toujours son effet, mais cela ressemble plus à du fan service qu’à autre chose. (Martin)
La curiosité m’a poussé à aller découvrir Baby Metal. Une ambiance radicalement différente, accentue le concert sur un spectacle. J’ai été impressionnée par la rigueur et la chorégraphie des trois chanteuses, qui nous plongent dans un univers différent et qui donnent le sentiment de se retrouver en plein cœur d’un générique d’animé. Même si je n’ai pas été totalement convaincu par le concert, je suis contente d’avoir eu la chance de me faire une idée en live. (Gloomy)
C’était LE groupe que je ne voulais absolument pas rater. Avec un show millimétré et des chorégraphie sorties tout droit des clips, les Japonaises nous ont régalés avec des titres mythiques comme PA PA YA !!, Karate, Gimme Chocolate ou encore METAL !!, sans oublier leur dernier single en feat avec Electric Callboy, RATATATA. Sans oublier de mentionner leurs musiciens qui sont des bêtes de scène. (Tiffany)
Direction la Warzone pour le set de Crystal Lake que je n’avais pas encore vu avec son nouveau chanteur. Le groupe reste fidèle à l’image que j’avais d’eux : incroyable et agressif. La fosse n’a eu aucun répit, le groupe cherchant toujours plus la bagarre et disposant d’une énergie qui semble infinie. Un groupe qui mérite plus de notoriété et d’être plus présent en Europe. (Gloomy)
Megadeth j’ai assez donné et je sais que je n’aime pas mais je me suis retrouvée devant pour attendre Landmvrks. Une nouvelle fois je n’ai pas été convaincue par le show. Aucune accroche, aucune curiosité et l’impression de les voir sur l’affiche tous les ans.. (Gloomy)
C’est au tour de Megadeth de s’emparer de la Mainstage 1. Le groupe a fait son entrée dans un décor beaucoup plus sobre que les années précédentes, exit les écrans géants (malheureusement) qui sont remplacés par un drapeau géant de la pochette de The Sick, The Dying… And The Dead! (2022). On a eu le droit à une setlist très variée avec notamment les incontournables Tornado Of Souls, Symphony Of Destruction, ou A Tout Le Monde, en passant par des titres plus récents comme We’ll Be Back, jusqu’aux origines du groupe avec Rattlehead et Mechanix. Grande surprise dans le public qui est devenu fou (et à raison !) quand les premières notes de Mechanix ont retenti ; tout le monde a hurlé de joie et ça a ensuite pogoté dans tous les sens ! Megadeth nous a offert une heure de gros son, c’est vraiment toujours un plaisir de les voir en live ! (Justine)
Dark Tranquility reste une valeur sûre du Death Metal Mélodique et c’est toujours un plaisir de les voir sur une scène! La set-list est un pur régal entre les trois singles du prochain album à venir et des classiques comme Atoma mais également des titres plus récents et qui font mouche en live comme Phantom Days, la bande de Mikael Stanne est en grande forme et le chanteur sera d’ailleurs extrêmement reconnaissant en voyant la tente de l’Altar aussi remplie et remerciera le public à de nombreuses reprises. (Mary)
Landmvrks c’est le groupe qui a (malheureusement) remplacé Bad Omens en MainStage. Une belle montée pour les français qui nous ont offert un show exceptionnel. C’est avec joie que j’ai retrouvé l’énergie des membres et le flow incroyable de Flo. Une setlist différente de celle de leur dernière tournée française, qui va même conduire le chanteur à prendre la guitare acoustique et nous offrir un moment intime et fort. Une folie incroyable qui a conquis une fosse qui semblait sans fin. Chacun reprend les titres, les pogo semblent ne jamais finir et la bonne humeur coule à flot. Une belle ovation pour le groupe et qui accentue leur montée des derniers mois. (Gloomy)
Après les avoir ratés lors de leur passage à Angoulême, les Marseillais ont réussi à me mettre une claque par leur expression scénique, leur énergie, les lights et la pyrotechnie. Malgré un problème de micro, le groupe reste imperturbable et offre un appel aux slams auquel le public a été plus que réceptif. (Tiffany)
La venue de Thursday est l’air de rien un petit évènement puisque le groupe n’était pas venu en France depuis 2004. Le groupe arrive sur For The Workforce, Drowning et son riff introductif tellement puissant. Dès les premières secondes du show, je sens que ce concert va aisément rentrer dans mon top du week-end. La suite ne me fait pas changer d’avis. Les morceaux issus de Full Collapse (2001), l’album phare du groupe, sont interprétés à merveille et la prestation de Geoff Rickly au chant est bluffante. Le groupe a récemment sorti un single, Application for Release From The Dream, le premier nouveau morceau du groupe depuis 2011 qui est une pure merveille et dont la prestation live m’a plus qu’enchanté. Un moment historique et un des meilleurs concerts du week-end sans conteste. (Martin)
Cette première journée déjà bien chargée se termine avec Dropkick Murphys, des habitués du festival puisqu’il s’agit de leur 5ème passage. Comme en 2022, le groupe doit encore composer sans son 2ème chanteur Al Barr, qui ne tourne plus avec le groupe pour raisons familiales. Ca ne change rien qu’un concert des Dropkick reste un évènement pour moi, et ce même si c’était la 13ème fois que je les voyais. Le point fort du groupe en live est de toujours renouveler sa setlist, et sur les 13 fois où j’ai vu le groupe, j’ai toujours entendu au moins un morceau que je n’avais encore jamais entendu en live. C’était donc encore le cas cette fois avec le très bon Climbing A Chair To Bed, un morceau que le groupe n’avait pas joué depuis la tournée de Going Out in Style, en 2011 et 2012. Le groupe a toujours revendiqué son amour pour le sport populaire et le prouve en rendant un hommage à Maxime, le membre de la Brigade Loire Nantes, tragiquement décédé en décembre dernier. Le son n’était pas parfait (et pas assez fort) et le public ne connaissait évidemment aucun autre morceau que Rose Tattoo et I’m Shipping Up To Boston mais le show reste un de mes highlights du week-end. (Martin)
Cette journée se finira pour moi avec un des groupes chouchous de mon adolescence en Temple à savoir Cradle Of Filth. 15 ans ont passés et rien n’a pu ébranler mon admiration pour le vampire qu’est Dani Filth et ce n’est pas avec ce set dantesque et bourré d’énergie que cela va se ternir entre une performance sautillante et brillante vocalement parlant du frontman qui laisse également s’exprimer pleinement ses musiciens et les laissent briller en prenant du recul sur la scène et une set-list composée d’un morceau de (presque) chaque album qui représente la discographie et l’univers très riche du groupe anglais c’est un bonheur d’entendre Nymphetamine (Fix), Her Ghost In The Fog, Cruelty, Dusk ou encore The Principle Of Evil Made Flesh (quand vous voulez pour une tournée anniversaire de ce premier album). Bref, Cradle pour finir la journée c’est toujours une très bonne idée! (Mary)