Cabaret Vert 2023: Partie 2 (19.08.23)

Après la présentation de la grosse journée qu’a été ce jeudi, c’est reparti pour une grosse journée avec un samedi qui s’annonce fort en émotion ! Je ne vais pas perdre de temps, et on attaque dès l’ouverture du festival avec un groupe de hard rock australien sur la main stage, Wolfmother.

 

WOLFMOTHER

C’est avec beaucoup d’énergie que le groupe nous offre un bel aperçu de leur discographie avec leurs sons à la fois psyché et bien rock, ressentant les inspirations comme Deep Purple ou Black Sabbath. Le groupe commence fort avec Dimension tiré de leur premier album. Bien qu’ayant peu de communication avec le public, le groupe se donne sur scène, avec une gestuelle montrant leur assurance sur leurs nombreux morceaux et chauffant tout de même la foule à peine arrivée sur le festival. Avec une setlist reprenant principalement leur premier album, Wolfmother terminent leur set par un morceau que nous connaissons presque tous, Joker & The Thief.

 

RISE OF THE NORTHSTAR

Après le passage de Wolfmother s’enchaine la venue d’un groupe de métal français qui se fait de plus en plus connaitre, Rise of The Northstar. Dès leur arrivée sur scène, la foule est en délire, prête à retourner toute la terre sous leurs pieds. C’est sur The Anthem, leur premier morceau que les premiers pogos commencent à prendre forme. Le mélange de culture pop japonaise, que l’on retrouve dans leur décor et leurs vêtements, et de métal urbain rend le style de leurs sons si particulier et si bon ! Enchainant plusieurs sons de leur nouvel album Showdown (mixé par Johann Meyer de Gojira), Rise of The Northstar nous font une très belle présentation de ce dernier album, tout en continuant de faire bouger la foule avec d’anciens titres tels que Here Come The Boom ou Nekketsu qui raviront les fans. C’est après avoir fait voler de la poussière pendant 50min que les Français lancent leur dernier son, Again and Again avant de quitter la scène sous les applaudissements de toute la foule.

 

KENNYHOOPLA

À peine le set de Rise of the Northstar terminé que je m’empresse de rejoindre une autre scène pour aller découvrir Kenny Hoopla (sous recommandation de Mary).  Auteur de pop punk, son set est très lumineux et donne le sourire. Formant un petit groupe de 3 personnes, connu pour leurs titres comme Estella// et How will i rest in peace if i’m buried by a highway?// qui ont su faire bouger la foule, Kenny Hoopla et ses musiciens nous offrent une très belle performance, de quoi préparer le public pour le reste de la soirée.

 

DROPKICK MURPHYS

Nous retournons maintenant pour la dernière fois sur la main stage pour aller voir un groupe qui n’a plus sa place à faire, les Dropkick Murphys. Originaire de Boston, le groupe de punk vient nous présenter leurs hymnes de la joie face à une flopée de fans prêts à sauter dans tous les sens. Commençant fort avec The Foggy Drew, une cover qui annonce vite le style des 50 prochaines minutes avec cette sonorité très dansante et irlandaise. Proche de son public, le chanteur Ken Casey passe la moitié du show sur l’avancée de la scène pour chanter avec le public. Le groupe saura faire plaisir à ses fans en jouant 17 morceaux, dont évidemment les morceaux phares tels que Rose Tattoo ou I’m shipping up to Boston. Les fans sont au rendez-vous, c’est clairement le concert qui était le plus attendu aujourd’hui pour la plupart.

 

SLEEP TOKEN

Après quelques heures de battement pour faire une petite pause, c’est l’heure d’attaquer le concert que j’attendais le plus de cette édition, un groupe présent en France en exclusivité au Cabaret Vert. Je parle de Sleep Token, un groupe de métal en plein explosion venant du Royaume-Uni.

C’est sur les premières notes de Chokehold que Vessel (le chanteur) fait son arrivée sur scène. Vêtu de sa tenue couvrant son anonymat (comme tous les autres membres du groupe), sa voix planante nous transporte tout de suite dans l’univers du groupe. Avec ce premier morceau, Sleep Token nous montrent tout de suite leur polyvalence à créer des morceaux mélangeant plusieurs styles musicaux, et ils font ça à la perfection ! Avec une setlist composée à moitié de sons de leur dernier album, Sleep Token savent toucher leurs fans avec des sons à la fois calmes et dignes d’un groupe de métal. C’est d’ailleurs avec Vore que le groupe vient nous mettre une violente claque et nous montrer que bien que ce ne soit pas dans la majorité de leurs morceaux, oui ils savent faire du métal, et même très bien. II (le batteur) nous offre également un magnifique solo durant The summoning. La gestuelle de Vessel nous fait ressentir l’énergie qu’à le groupe sur scène et pousse encore plus le public à bouger et applaudir. Avec des morceaux tels que Granite, Alkaline, Rain et Higher, la setlist du groupe ne pouvait pas être plus complète. C’est avec Higher que Sleep Token clôturent leur set en beauté, après une performance forte en émotion et avec cette ambiance si particulière qu’arrive à installer tout le groupe. J’espère pouvoir les revoir au plus vite, c’était mémorable, un concert hors du temps…

 

LANDMVRKS

Après ce concert que je ne peux qu’à moitié décrire, il est temps d’aller voir un groupe de métalcore français que j’avais aussi très hâte de pouvoir voir en live, il s’agit de Landmvrks.

Mélangeant des leads aériens et des riffs violents, les Marseillais nous offrent un show impressionnant, avec une énergie à toute épreuve créant de gros circle pit dans le public. Débutant leur set par Lost in a Wave, la voix si particulière de Flo renforce parfaitement la violence et l’esprit aérien des morceaux. Tout comme Ten56., on retrouve un côté très industriel dans leurs morceaux, qui je le conçoit, peut ne pas plaire à tout le monde, mais c’est ce qui rend Landmvrks si spécial. Ils jouent également sur plusieurs styles avec des morceaux tirant un peu vers un côté rap tel que Say No Word ou quelque chose de plus calme en introduction avec Visage, le groupe expérimente de nombreuses choses et ça leur réussit plutôt bien. Avec un court set, Landmvrks terminent leur concert par Self Made Black Hole  et Fantasy avant de remercier profondément la foule et de disparaitre.

C’est ainsi que je clôture mon live report du Cabaret Vert 2023, en ayant pu découvrir de nouveaux groupes mais également voir en live des groupes qui me tenaient à cœur. Je remercie une fois de plus toute l’organisation du Cabaret Vert pour leur accueil et l’organisation de ce festival. À l’année prochaine !

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