Le 3 mars 2024, la Machine du Moulin Rouge a été le théâtre d’une soirée intense dédiée à l’éclatage de nuque, mettant en vedette les groupes de Death, Cattle Decapitation, Signs of The Swarm, 200StabWounds et Vomit Forth.
On March 3, 2024, the Machine du Moulin Rouge was the scene of an intense evening dedicated to neck-splitting, featuring Death, Cattle Decapitation, Signs of The Swarm, 200 Stab Wounds and Vomit Forth.
Vomit Forth, représentants du brutal deathcore américain, auteurs de 2 albums Northeastern Deprivation et Seething Malevolence ont délivré une noirceur intense et une violence palpable avec des riffs groovy et des hurlements ravageurs. Le son est gras et pesant c’est de la puissance brute. Fun fact, Le chanteur nous dit que ses valises ont été perdues à l’aéroport et que du coup il a pas de sous vêtements propres. Sur la dernière chanson, Kane Gelaznik demande au public parisien de montrer ce dont il est capable, et la fosse ne se fait pas prier pour redoubler d’effort dans le déchaînement! Le groupe a assuré une performance puissante, déclenchant des moshpits et une vague de violence effrénée.
Vomit Forth, representatives of American brutal deathcore, author of 2 albums northeastern deprivation and seething malevolence delivered intense darkness and palpable violence with groovy riffs and devastating screams. The sound is fat and heavy, it’s raw power. Fun fact: the singer tells us that his suitcases were lost at the airport, so he has no clean underwear. On the last song, Kane Gelaznik asks the Parisian audience to show what they’re capable of, and the pit is quick to redouble its efforts in the rampage! The band delivered a powerful performance, triggering moshpits and a wave of unbridled violence.
200StabWounds, le groupe venant de Brooklyn aux 84k d’écoute par mois sur Spotify n’est pas là pour faire de la figuration. Ils ont plongé le public dans un son macabre avec leur unique album Slave to The Scalpel. Dans la fosse il y a plus de monde mais ça bouge moins, les morceaux s’enchaînent avec des lenteurs entre chaque morceau ce qui a tendance à casser le rythme. On entend beaucoup trop la caisse claire et vraiment trop peu la voix monotone du chanteur/guitariste. Steve Buhl nous dit que c’est leur première fois en Europe. Musicalement c’est très qualitatif malgré le fait que je n’adhère pas, ceci étant dit dans le public ça se réveille en fin de set.
Fun fact Number 2: on a jamais vu la tête du bassiste qui restera caché derrière sa chevelure.
200 Stab Wounds, the Brooklyn-based band with 84k listens per month on spotify, isn’t here to make up the numbers. They plunged the audience into a macabre sound with their only album, Slave to The Scalpel. In the pit, there are more people, but less movement, and the songs follow one another with slowness between each track, which tends to break the rhythm. There’s far too much snare drumming and far too little of the singer/guitarist’s monotonous voice. Steve Buhl tells us that this is their first time in Europe. Musically, it’s very high quality, despite the fact that I’m not a fan, but that said, the audience wakes up at the end of the set.
Fun fact Number 2: we never saw the bassist’s face, which remained hidden behind his hair.
Signs of The Swarm, groupe de Deathcore originaire de Pittsburgh, sont auteurs de 5 très bons albums dont le dernier Amongst The Low & Empty et dont le single Malady est lourd de sens, de symbolique, de noirceur! Le groupe a célébré ses dix ans avec énergie et détermination. Dave Simonich et le bassiste Michael Cassesse ont électrifiée la foule, ils nous hurlent dessus pour nous insuffler de l’énergie et ça marche, le public est plus que déchaîné, des moshpits et des circlepits effrénés s’enchaînent sans arrêt. Dave précise qu’il n’y a ni crash barrière ni mec de sécurité… Quoi qu’il demande le public s’exécute, même si ça ne semble pas suffisant car il nous dit qu’il avait oublié que les français étaient fainéants , erreur fatale une bonne trentaine de personnes slamment vers la scène et celle-ci se retrouve envahie. Le public a répondu à l’appel, créant un moment suspendu lors de Malady avec les lampes des téléphones allumées. Bref un set absolument parfait ça n’aurait pas pu être mieux!
Signs of The Swarm, a deathcore band from Pittsburgh, have released 5 excellent albums, including their latest Amongst The Low & Empty, whose single Malady is full of meaning, symbolism and darkness! The band celebrated its tenth anniversary with energy and determination. Dave Simonich and bassist Michael Cassesse electrified the crowd, screaming at us to get our energy up, and it worked: the crowd went wild, with unbridled moshpits and circlepits. Dave points out that there are no crash barriers or security men… Whatever he asks, the audience complies, even if it doesn’t seem to be enough, as he tells us he’d forgotten that the French were angry. A fatal error: a good thirty people slam towards the stage and it’s invaded.
The audience answered the call, creating a suspended moment during Malady with the phone lights on.
In short, an absolutely perfect set that couldn’t have been better!
Cattle Decapitation, vétérans du Deathgrind de San Diego, sont auteurs de pas moins de 12 albums dont le dernier date de 2023 Terrasite . Ils ont présenté un set où le headbang prédominait . De véritables instrumentalistes , avec un chant scream unique, le groupe a tout donné. .Malgré la demande d’énergie du bassiste en français, l’interaction avec le public est restée relativement passive. Une performance plébiscitée, et bien que ma sensibilité personnelle ne m’ai pas aidée à adhérer, j’admire la performance. Set très aimé, pour preuve, malgré le fait que la fosse ai été très calme, leur merch a été dévalisé!
Cattle Decapitation, veterans of San Diego deathgrind, have released no less than 12 albums, the latest of which dates back to 2023, Terrasite. They presented a headbanging set. True instrumentalists with unique scream vocals, the band gave it their all, and despite the French bassist’s demand for energy, interaction with the audience remained relatively passive. A highly acclaimed performance, and although my personal sensibility didn’t help me adhere, I admire the performance. A much-loved set, as evidenced by the fact that despite the fact that the pit was very quiet, their merch was sold out!
Une soirée mitigée, mêlant adoration et un peu d’ennui, mais indéniablement marquée par des moments intenses et une belle diversité de styles Death.
A mixed evening, mixing adoration and a little boredom, but undeniably marked by intense moments and a fine diversity of death styles.