Ce week-end se passera donc au Cabaret Sauvage (ou ne se passera pas pour les absents) et cette première soirée va donner le ton puisque la co-Headline Sleeping With Sirens/Don Broco va venir nous faire joyeusement transpirer.
On va commencer cette soirée avec les australiens de Ocean Grove. Mais malheureusement en raisons de petits soucis à l’entrée, nous n’entrerons qu’en plein milieu de leur set (impossible donc de rejoindre le pit photo), on fera donc avec les moyens du bord en rejoignant la team de That Boring Show pour profiter un peu de cette première partie mais également grosse découverte. Le groupe mêle rap et Metal moderne un combo plutôt surprenant mais assez efficace mais ce qui marquera probablement le plus les esprits sera sûrement leur look surfers/coupe mulet mais on est pas là pour s’attarder là-dessus mais pour parler de leur prestation. Dale Turner (chant) est une véritable pile électrique qui peinera à s’arrêter ne serait-ce qu’une petite minute pour remercier le public présent pour les voir (le set ayant commencé assez tôt au final). Les morceaux du groupe font mouche et le pit semble apprécier leur musique tout comme nous même si au final le set sera assez court et rapide puisque les morceaux s’enchaînent relativement facilement. Leur dernier album en date Flip Phone Fantasy sera majoritairement représenté dans la set-list ce qui permet de se faire un bon avis sur les morceaux les plus récents de la formation. Le set se coupe quand même relativement brutalement mais fort heureusement le groupe reviendra pour 2 morceaux en plus (qu’on pourrait prendre pour un rappel) : Bored et Sunny. En bref, une belle découverte sur laquelle nous n’hésiterons pas à nous attarder à l’avenir!
Don Broco semble particulièrement attendu ce soir, peut-être même plus que Sleeping With Sirens au final ce qui semble assez étrange quand on connaît la notoriété de ces deux groupes en France. Rob Damiani (chant) avec son air de Patrick Swayze au niveau capillaire et sa troupe investissent la scène au son de Bruce Willis. Et c’est directement la grosse fête, le public chante/danse/saute/pogote comme un seul homme et l’ambiance monte d’un cran et je peux vous dire que le Cabaret Sauvage s’est littéralement transformé en sauna pour ce set. Le leader prendra la parole après Uber pour dire que le groupe n’avait pas joué en France depuis 2018 mais il sera bien vite repris par le public qui lui affirmera que c’était en 2019, le chanteur a l’apparente très bonne mémoire finira par s’excuser en disant que c’était d’ailleurs le meilleur concert de la tournée de cette année (à d’autres hein ahah). Un premier crowd-surfer habillé comme Joey Jordison (période premier album éponyme de Slipknot) finira par atterrir sur scène pendant Gumshield et après une franche poignée de mains avec Rob finira par resauter dans la foule. Le chanteur finira d’ailleurs par demander au public présent d’ouvrir un pit pour le final du morceau avant d’enchaîner sur Come Out To LA, là encore le public est en liesse (n’est-ce pas Ronnie?) et on peut encore une fois apprécier le timbre de voix du chanteur sur ce titre aux riffs assez lourds tout en gardant la base mélodique de Don Broco. Une petite pause s’impose pour le groupe, Rob en profitera pour présenter les musiciens de la formation et le groupe dans sa globalité mais n’hésitera pas également à demander au public qui a déjà vu Broco ou non et beaucoup de mains se lèvent à l’annonce du « Je n’ai jamais vu le groupe sur scène » dont les nôtres. Anaheim sera un moment plus doux dans le set des anglais jusqu’à ce que Matt (batterie) et Si (guitare) ne reviennent sur scène pour apporter une touche d’énergie en plus au morceau. T-Shirt Song viendra conclure le set, Don Broco verra d’ailleurs de nombreux tee-shirt tournoyer dans les airs pour cet ultime morceau, le chanteur prendra la parole une ultime fois pour raconter l’histoire du titre et dire à quel point revoir des tee-shirt tourner dans les airs lui fait chaud au coeur après la pause Covid et il partagera également avec nous sa conviction que la musique peut surmonter n’importe quoi! Et ce n’est pas nous qui le contrediront. Le groupe finira donc par quitter la scène en laissant des visages ravis dans la fosse mais aussi sur leurs visages et nous on va pas se le cacher on aurait aimé que ça dure plus longtemps!
J’attendais pour ma part de voir Sleeping With Sirens depuis plusieurs années sur scène et ce soir l’occasion était trop belle pour la rater. Après un set de Don Broco chaud/bouillant, je dois bien avouer être un peu redescendue quand même. Le groupe va ouvrir avec Break Me Down (au final pas ce que j’aurais vu comme entrée de scène mais je m’en contenterais). Je m’attendais par ailleurs à ce que leur excellent dernier album en date soit largement représenté mais Que Nenni! Après ce départ en demi-teinte, Kick Me et Leave It All Behind viennent faire remonter le set à un niveau acceptable même si c’est littéralement après Do It Now, Remember It Later que le concert est littéralement au plus haut pour moi à partir de là c’est un enchaînement réel de morceaux iconique de SWS et même si la voix de Kellin semble peiner à certains moments sur cette dernière date de la tournée EU (ou alors est-ce un problème son?) l’ambiance semble revenir à son apogée.
Nick (guitare) et Kellin (chant) finissent seuls sur scène pour un petit interlude acoustique sur Scene Five : With Ears To See And Eyes To Hear et SURTOUT la mythique cover des Goo Goo Dolls à savoir Iris (soit un de mes morceaux préférés au monde) mais là encore la performance me laisse un goût presque d’inachevé mais autant en studio j’aime la version de SWS autant ce soir je n’y ai pris presque aucun plaisir.
Le set se conclura avec un morceau de Complete Collapse, Bloody Knuckles mais surtout avec l’iconique If I’m James Dean, You’re Audrey Hepburn. Ultime claque de nostalgie dans la tronche pour moi et même si le set m’a au final un peu déçue je suis quand même vraiment heureuse d’avoir enfin pu voir Sleeping sur scène!
Merci à Diane de AEG et Sarah de Him Media pour les accréditations ainsi qu’à l’équipe du Cabaret Sauvage pour son accueil.
