Les français de Resolve ont une année bien chargée. Après une tournée, en mai, aux côtés de While She Sleeps, une prestation au Hellfest, c’est un nouvel album qu’ils nous offrent ! Human fait suite à Between Me and The Machine (2021) est sera disponible dès le 15 septembre, via Arising Empire.
L’album ouvre tout en douceur avec Human. On découvre une petite sonorité assez planante avant l’arrivée du chant, qui sans surprise, va littéralement tout exploser. Les instruments se déchaînent et on se prend une grosse claque d’énergie en pleine figure. Une mélodie qui rentre en tête rapidement et dont je tombe amoureuse à l’instant, un riff qui sublime le tout et un petit côté Architects et nous voilà face à un premier titre efficace et dingue. On découvre également le chant clair, plus doux, des changements de rythme et des instruments qui en veulent toujours plus. Avec Human, Resolve met la barre haut et nous montre une belle proportion de la palette du groupe. Death Awaits attaque directement avec une mise en avant du chant, qui semble assez aérien et avec des instruments plus en retrait. Il ne faut pas attendre plus de trente secondes pour nous donner envie de sauter dans tous les sens. Beaucoup de clarté et de positivité ressortent de ce morceau. Un riff bien sympathique nous prépare à une belle accélération et nous voilà repartis pour un nouveau voyage à toute vitesse ! C’est lourd, ça s’énerve un peu et cela permet de créer un beau contraste avec le refrain qui est plus lumineux. J’adore découvrir ces deux dimensions dans un titre et le groupe français réussi cela a merveille. Older Days se démarque forcément. Il semble y avoir un petit effet robotique sur le chant, qui est plus grave et surtout accompagné de notes électro, qui posent la base de ce nouveau morceau. On alterne avec des passages plus énervés, ponctués de scream et d’instruments prêts à nous arracher un bras. J’étais assez curieuse ici car le groupe joue avec nous et on ne sait jamais ce qu’ils nous ont préparé. On joue beaucoup sur les différents types de chants, les instruments restent globalement discrets et on se prend vite au jeu.
« Square-shaped fingerprints
I am the humanoid
Draped in iron
Doomed to remain the unloved »
Continuum ouvre sur une sonorité qui m’a directement fait penser au calme de l’océan, c’est planant et ça semble tout doux. On se laisse emporter et on entre dans une vraie bulle de douceur. Cela s’énerve un peu plus par la suite mais on conserve ce côté assez chill tout du long et ça fait du bien. Un morceau toujours aussi bien maîtrisé. Dès la première seconde de Bloodlust, on sent que cela va rapidement exploser. On part sur quelque chose de rapide et de lourd, se faisant emporter par cette tornade. Le chant calme un peu les choses mais on sait que cela ne va pas durer. Le groupe joue beaucoup sur les rythmes et sur les autres ici, créant beaucoup de changements et un titre dynamique comme on aime. In Stone ouvre sur une guitare électrique, seule et qui semble loin de tout, créant quelque chose de très beau et d’intriguant à la fois. La voix vient se poser tout en douceur et nous prépare à quelque chose de grandiose et de profond !
Comfortably Dumb est très rapide et rentre dedans dès le début, un vrai choc vis à vis du titre précédent, donnant l’impression de vouloir rattraper le temps perdu. Les membres ne nous laissent aucun répit et vont jouer sur de nombreux aspects : chant, rapidité, rythme et le tout se combine à merveille. Dès ma première écoute, ce morceau a su éveiller ma curiosité et me donner envie d’y retourner au plus vite, notamment avec cette belle alternance entre moments calmes et d’autres euphoriques. Ignite débute sur des sonorités entraînantes et très lumineuse, il déborde d’énergie mais aussi de douceur. Le chant est calme comparé aux instruments derrière, beaucoup plus rapide. Ce morceau se démarque de ce que l’on a vu avant et n’est ponctué que de courts moments plus sauvages. Move To Trash dévoile une instrumentalité énervée et qui s’impose. On conserve une certaine fraîcheur et surtout une bonne humeur. Le chant semble plus doux, on se dandine et on a surtout hâte de découvrir ce que la suite nous réserve. C’est véritablement le refrain qui se démarque ici, lumineux et aérien.
« Tried playing god but it was not enough
I couldn’t see clear but it’s obvious
Too close to the sun
My wings have turned to ashes »
New Colors a une introduction planante, on prend notre temps sur ce titre de presque six minutes. Arrive des sonorités puissantes et qui prédisent quelque chose de grandiose. Le chat est tout doux, s’approchant doucement, avant d’éclater et de lancer véritablement le tout. On est totalement captivé par ce que l’on écoute et on entre facilement dans le jeu. C’est un véritable voyage, haut en couleur et en sentiment que nous présente Resolve et c’est tout simplement incroyable. Moonchild vient clôturer ce nouvel album. L’ambiance est tout autre et va nous marquer. Très chill, le chant est vraiment mis en avant et nous met vite le sourire aux lèvres. On se retrouve dans une bonne humeur générale et qui change de ce que le groupe nous a présenté précédemment.
Resolve nous livre un nouvel album qui va marquer, que ce soit par des passages tout en douceur ou d’autres énervés. Le tout déborde d’énergie et de bonne humeur, donnant qu’une seule envie aux fans : les retrouver en live et partager cela avec eux.
Tracklist :
Human
Death Awaits
Older Days
Continuum
Bloodlust
In Stone
Comfortably dumb
Ignite
Move To Trash
New Colors
Moonchild
