Direction le Luxembourg, en ce mardi 13 septembre pour une affiche de qualité, avec Lorna Shore, While She Sleeps et Parkway Drive. Un grand merci à la Rockhal pour son accueil et pour l’accréditation photo !
Malgré les bouchons, j’arrive pile à l’heure pour le début de Lorna Shore. Changement de line up de ce côté car le batteur a eu des soucis de santé (c’est notamment pour cela qu’ils ont annulés la dernière partie de leur date en festival, le mois dernier) et il est remplacé par… le bassiste, lui-même remplacé par un autre bassiste (vous me suivez toujours ?). La scène est sobre, aucuns éléments propres à Lorna Shore n’est présents, pas même un drapeau. Les premières notes de To The Hellfire résonnent et les fans sont déjà en transe. L’arrivée de Will Ramos sur scène va être très sonore et le public va l’acclamer plus d’une fois et même l’applaudir durant ce premier titre, après ses cris digne d’un démon. Le show de Lorna Shore est sobre et sombre, mais cela colle parfaitement à l’ambiance. Une nouvelle fois, je suis totalement captivée par le travail du groupe, qui mettait déjà de sacré claque avant l’arrivée de Will, mais ici… le niveau est passé à un cran supérieur.
Pour retrouver la chronique du dernier EP du groupe, And I Return To Nothingness, c’est ici.
La scène change et on voit apparaître les fameux drapeaux rouges de While She Sleeps. Le changement de plateau est très rapide et c’est moins de 30 minutes plus tard que les anglais font leur apparition sur scène. J’avais très hâte de les revoir et de retrouver leur énergie. Tout est sombre et les premières notes de Sleeps Society résonnent… Les membres arrivent et tout explose. Le groupe est remonté comme jamais, très en forme pour ce début de tournée et ils vont nous donner une prestation du tonnerre. Loz est une vraie pile électrique qui va être difficile de calmer ou même d’arrêter. Les titres s’enchaînent, déchainant la foule comme jamais. Les paroles sont reprises et le chanteur va se permettre quelques bains de foules. A mes yeux, la setlist est parfaite, enchaînant des morceaux efficaces et connus par le plus grand nombre (on ne compte plus le nombre de personnes qui ont hurlé le début de Silence Speaks, qui est en featuring avec Oli Sykes sur la version studio). Systematic est le morceau qui va clôturer ce set de folie et une demande en mariage va être faite en plein milieu d’un wall of death, apportant un peu de douceur. Ce dernier titre va totalement retourné la salle de la Rockhal et laissé une fosse bouillonnante pour les stars du soir : Parkway Drive.
Pour retrouver la chronique du dernier album du groupe, Sleeps Society, c’est ici.
Assez déçue de mon dernier concert de Parkway Drive, j’en attendais beaucoup de celui là et je suis conquise. Les australiens nous ont concocté une scénographie de feu. Une avancée entre dans la fosse (déjà présente pour les deux groupes précédents) et des éléments dignes d’un champ de bataille se dévoilent, tout comme l’écran géant que je n’ai remarqué qu’au tout début du show. Parlons en. L’introduction à ce concert me laisse sur les fesses, sans spoiler, j’ai été totalement captivé par cette ambiance et admirative devant certaines actions, reprenant des tours de magie. (tellement captivé que j’en aurai presque oublié de shooter le groupe…) L’arrivée de Winston me laisse encore dans un état de surprise et de fangirl. Le groupe nous envoie une setlist piochant dans pas mal d’albums et avec des titres qui ont retourné la salle luxembourgeoise comme il se doit. Le public reprend les paroles, ça s’agite dans la fosse, enchainant circle pit et wall of death, dans une ambiance bonne enfant. Le groupe n’a pas fini de nous impressionner et invite sur scène plusieurs musiciennes accompagnées de leur instruments à cordes, donnant un univers encore plus riche. Les nouveaux titres comme Glitch ou The Greatest Fear sont, sans surprise, rudement efficace. On note une partie un peu plus calme avec Shadow Boxing suivi de Darker Still, mais c’est sans compter sur Bottom Feeder qui réveille tous le monde. Le rappel est court mais rudement efficace et je suis très contente de retrouver la pyrotechnie sur Crushed, qui en a surpris et fait halluciner plus d’un. Parkway Drive est en forme et ils sont prêt à mettre à feu les salles de cette tournée européenne !
Pour retrouver la chronique du dernier album du groupe, Darker Still, c’est ici.
