Parkway Drive – Darker Still

Après Reverence (2018), les australiens de Parkway Drive reviennent avec leur septième album : Darker Still. Album décrit comme étant « l’apogée du groupe » d’après Winston McCall, le chanteur. Une tournée européenne débute du 9 au 30 septembre, accompagné de While She Sleeps et de Lorna Shore. L’album est disponible dès le 9 septembre, via Epitaph Records.

Je n’ai pas du tout apprécié Reverence et du coup, j’avais assez peur en commençant cette écoute, d’autant plus que les trois single déjà disponible ne m’avaient pas emballé… On se lance donc avec Ground Zero et son introduction douce et son côté jeu pour enfant. Il faut 30 secondes avant cela explose, mais en douceur, pour ce premier titre on reste sur la retenue. On y retrouve un peu de tout, dont un riff qui vient structurer l’ensemble, une fin avec de beaux chœurs et surtout un refrain fédérateur qui rentre bien trop vite en tête. Un ensemble qui ouvre parfaitement et qui titille ma curiosité. Avec Like Napalm on retrouve quelque chose de plus consistant et de plus rythmé, notamment grâce à l’utilisation de la wah-wah a de nombreuses reprises. On découvre une belle proposition vocale et un refrain qui ralenti les choses et qui saccade le rythme. Glitch s’ouvre sur un riff qui va revenir plus d’une fois et qui va surtout faire ici monter la chose. C’est entraînant et ça tape plus fort qu’avant. Le pré-refrain est riche et le refrain rentre bien vite en tête. La batterie à quelques passages bien sympathique où elle est vraiment mise en avant. Le morceau est relancé avec l’arrivée d’un breakdown qui nous enfonce encore un peu plus dans la tornade Parkway Drive.

« Master of the darkness, siren of the storm
Whisper in the silence, the king of Nevermore
Keeper of the secrets, reaper in the fall
Reigning here eternal, the king of Nevermore »

The Greatest Fear débute avec des chœurs, donnant une ambiance très religieuse et renforcée par l’apparition de l’orgue. La guitare va prendre partie à la petite fête et nous proposer des parties intéressantes. Niveau sonorité, on se rapproche beaucoup de ce qui était proposé dans le titre précédent et avec une très légère influence de Metallica au niveau du chant. On découvre d’ailleurs d’autres influences à de grands groupes tout au long de l’écoute. De nouvelles sonorités, des solos de guitare dont le second est grand et marquant. On y découvre une interlude, courte mais tout autant passionnante avec le retour des chœurs et le chant sombre et grave de Winston. Légère pause avant que le genre reprenne ses droits et nous conduise vers une fin de morceau rapide et violente. On ne va pas se mentir, Darker Still est le morceau que je n’apprécie pas. Que ce soit à la première écoute ou même après avoir entendu l’album dans son entièreté. Il nous propulse dans une ambiance douce pendant pas loin de sept minutes. Si l’introduction, avec son sifflement et sa guitare acoustique n’est pas sans faire penser au compositeur Ennio Morricone, le reste sonne très Metallica (oui à nouveau) à mes yeux. Même si c’est maîtrisé et une très belle balade, ce titre ne me convainc pas du tout. Imperial Heretic pose à nouveau des chœurs et donne une ambiance qui n’a rien a voir avec la première partie de Darker Still. C’est dynamique, cela reprend des éléments phares du groupe mais cela devient vite répétitif, avec notamment un riff qui semble être constamment présent. Alors que la chanson dure bien cinq minutes, c’est seulement la fin qui rattrape le tout, au moment où l’ensemble ralenti et semble plus grave et brut.

If a God Can Bleed va nous couper l’écoute en deux et nous proposer une petite pause. Cela débute avec un murmure accompagné de notes au piano. L’ambiance est très étrange, planante mais surtout captivante et originale. On se laisse bercer par ces sonorités douce et on se prépare pour la dernière partie de notre écoute. Soul Bleach est devenu mon titre préféré dès ma première écoute. Il est explosif et assume totalement son côté électro, bien prononcé. Le chant est très rapide et on retrouve des vagues dignes des anciens albums. Certains passages, dont notamment le refrain, vont tous simplement faire exploser la fosse. L’ensemble passe un cran avec l’arrivée du breakdown, enchaîné par des scream très énervé. Soul Bleach résume parfaitement ce que j’attends de Parkway Drive ! Stranger est une interlude très courte et avec un côté mi-étrange / mi- angoissant. On y entend une voix parler des Stranger.

« In death, we all sing the hymns of Nevermore »

Land of the Lost débute avec des voix robotisées suivi d’une grosse instrumentalité. S’ajoute la voix, donnant un duo étrange mais surtout original avec un petit sample assez discret qui réhausse le tout à certains moments clés. Le refrain est tout simplement grandiose et rentre très vite en tête. Le solo de guitare aide a aérer le tout et donne de la profondeur. Un morceau complet qui a pour seul but de nous écraser comme il faut. Et on termine avec From the Heart of the Darkness. Le ton est directement donné avec une introduction assez épique, qui s’écrase face à la lourdeur en approche. Beaucoup de scream, des instruments qui hurlent et un dernier morceau explosif. Que demander de plus ?

Comme mentionné au début de ma chronique, j’avais peur en écoutant cet album. Mais Parkway Drive à su me surprendre et me faire apprécier la grosse majorité des titres. Les morceaux proposés pour teaser l’album ne sont pas les plus représentatif de leur travail et je trouve cela dommage. Un album qui a su me réconcilier avec le groupe qui m’a tant fait vibrer à l’époque de leur premiers albums !

Tracklist :

Ground Zero
Like Napalm
Glitch
The Greatest Fear
Darker Still
Imperial Heretic
If a God Can Bleed
Soul Bleach
Stranger
Land of the Lost
From the Heart of the Darkness

 

 

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Gloomy
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Passionnée par le poulet curry, la pizza et de temps en temps la musique.

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