Interview – Fhorce #JoinThePit

À l’occasion du concert de Ninth, Fhorce et While Oceans Burn le 9 septembre au Salem (Bordeaux), j’ai pu rencontrer et interviewer le groupe Fhorce, la jeunesse prometteuse du Hardcore à la sauce bordelaise.

Mais qui sont-ils ?

Jusqu’ici, la présentation de ce groupe n’aurait eu qu’un vague sens, quoi que la fan base bordelaise soit déjà bien présente à chaque concert de hardcore, affichant fièrement le t-shirt du groupe invitant à mosher avec un « Join the Pit » ! Mais entre-temps, ces jeunes hommes ont fait une poussée de croissance non négligeable ! une collaboration avec Arthur Alternight pour le chanteur Chris, deux EP dont un clip de sorti pour le groupe, et des projets à la pelle qui arrivent, je vous dis tout après l’interview !

Pouvez-vous vous présenter ?

Louis – On est Fhorce, on vient de Bordeaux, on fait du hardcore moderne, on est cinq et puis on est très content d’être là !

Comment le groupe Fhorce est né ?

Louis – Fhorce est né en septembre 2022 quand le lineup final a été acté. Je suis à l’origine du groupe, donc Louis Seguin de Bordeaux, guitariste et vocal. On a continué avec Corentin notre bassiste qui a rejoint très vite l’aventure, puis avec Chris notre chanteur, ensuite Julian à la batterie et pour finir Victor à la guitare également, pour avoir un vrai lineup solide.

Vous vous êtes rencontrés comment, il y avait déjà des amitié de base ?

Louis – La bière.

Oui, la bière, ça rassemble les gens !

D’où vous est venu le nom « Fhorce » avec un H ?

Louis – Le H, je n’ai pas trop d’explication, l’explication est venue après, puisqu’on fait du hardcore et le hardcore ça commence par un H tout simplement. Et le nom Fhorce résonnait bien avec le style de la musique, c’est assez logique. Ce n’est pas de la musique très compliquée, on n’a pas vocation à révolutionner le style, on veut faire ça bien et simplement.

Vous avez des influences comme Comeback Kid, mais qui d’autre vous inspire ?

Louis Comeback Kid oui pour les premiers morceaux, c’est une certitude, après, il y a beaucoup de metal moderne de type Alpha Wolf, des choses comme Kublai Khan, Gideon.

Corentin – ça résume déjà assez bien nos influences en général.

Comment est-ce que vous décririez votre musique pour ceux qui ne vous écoutent pas encore ?

Louis – Les sélections rythmiques sont très importantes. L’efficacité entre la guitare, basse et la snare et grosse caisse sont vraiment le centre. C’est ça qui va constituer nos mosh part, les beatdown, etc. Ça, c’est la chose qui je pense nous fait le plus plaisir à chaque fois. On est sûr de la rythmique pure et dure.

Et concernant les émotions que vous cherchez à obtenir à travers les textes, ça donne quoi ?

Chris – ça, c’est moi ça ! Les paroles sont pour la plupart assez profondes. Ça parle souvent de mal-être, de persécution, de beaucoup de sujet qui sont un peu dark. C’est ce que l’on veut retranscrire avec ce genre de texte dans nos chansons.

Quels ont été vos moments fort depuis la création du groupe ?

Louis – Les moments down depuis le début du projet, on n’en a pas eux, on fait vraiment que monter et monter pour le moment. La proposition de la première partie avec le concert de No Matter What nous a foutu un bon coup de pied au cul et nous a donné un objectif. On n’avait pas trop commencé les répétitions donc c’était absolument le moment pour le faire. Ça, c’était vraiment très chouette. On a eu une bonne pression, on a tous très bien avancés et bien bossés. Ça fait partie des fort moment, après les premiers enregistrements, c’est du chant. Ça faisait depuis un bon moment que les instrus étaient prêtes et on a après poser le chant avec Chris et c’était beaucoup d’émotions.

Actuellement la scène bordelaise, ce n’est pas très orienté hardcore. Est-ce que ça n’a pas été un peu délicat de commencer ce projet alors que justement, on a tendance à voir qu’elle s’éloigne de plus en plus de la ville ?

Louis – Non pas vraiment parce que j’ai ça dans la tête depuis 2018 et je voulais absolument concrétiser ce projet. Une fois avoir terminé de travailler pour d’autres artistes, etc et mes anciens projets, c’était vraiment l’idée de faire du Hardcore avec des gens bien, avec des copains, et le faire bien tout simplement, mais effectivement sur Bordeaux ça va ça vient le hardcore, il y a des années où tu peux avoir une demi-douzaine de groupe puis l’autre ou tu n’as plus rien. Mais il y a quand même des choses qui se passent entre No matter what, Last Defeat, Kibosh, While Oceans Burn, il commence à y avoir des choses sympas qui reviennent.

Y a-t-il des projets qui arrivent ? Sans casser les secrets bien entendu !

Victor – Oui, Louis a écrit 73 morceaux ahah !

Louis – Dans l’idée il y a un très joli clip qui arrive, réalisé par Pierre Hontas, il y a un deuxième EP aussi, également du nouveau merch ! On est tout nouveau, on est sur internet que depuis juin 2023, il y a tout qui arrive ! On aimerait bien se positionner sur des festival comme le Spread of Rage à la Rochelle, comme le Superbowl of Hardcore à Rennes, le 666 aussi, le Xtreme Fest, ce sont des festivals qui donnent énormément envie, on va essayer de faire ce qu’il faut pour pouvoir les faire !

La question de merde de la fin, est-ce que vous avez un petit mot que vous avez envie de dire ?

Louis – Janvier

Chris – La bagarre

Victor – Vroom Vroom

Et sinon un mot pour dire aux gens « venez nous écouter » ahah ?

Victor – Venez nous streamer, sur les plateformes, on est là et on arrive avec pleins de chose, si vous aimez la bagarre !

Louis – on a notre phrasé de toute façon : Join the Pit !

Corentin – On a du beau linge !

Autant, vous dire que je me suis bien marrée durant cette interview et que j’ai pu moi-même acquérir mon beau linge !

Et depuis, que c’est il passé ? Eh bien comme prévu, on a eu droit à un morceau incroyable avec un clip qui l’est tout autant avec le morceau « Lost In Chaos« . Ce morceau m’a foutu à sa sortie une montagne d’émotions, (j’ai envoyé un vocal aux garçons avec les larmes aux yeux, voilà voilà…). Ce morceau résume bien le fait que ce groupe n’est pas là pour rigoler et qu’ils méritent amplement la place qu’ils convoitent dans les plus gros festivals de Hardcore de France. (APPEL AU RECRUTEMENT, LA PÉPITE C’EST PAR ICI !!!!)

Un EP, « Needles » avec une vidéo lyrics sortie tout récemment qui exploite encore toute la rage et le talent combiné ! Je vous laisse avec tout ça et je vous dis à bientôt pour la suite de leur aventure !

#JoinThePit

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Marion

Marion Tapia
Marion Tapia
30 ans. Chercheuse de talent 🫶 Passionnée par la propulsion des scènes émergente et de la collaboration avec les label et asso locale!

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