Encore un grand merci à Jessica de Hold Tight pour cette opportunité et à Tom de Casey pour son temps et ses réponses !
- En décembre 2018, vous annoncez l’arrêt du groupe et vous voilà de nouveau en 2024 ! Qu’est-ce qui vous a donné envie de revenir et de faire à nouveau de la musique ensemble ?
Tom : Nous avions dit dans notre déclaration d’adieu qu’il viendrait peut-être, à nouveau, un moment dans le futur, où nous avions l’impression d’avoir plus à partager ; et cela signifiait cela à la fois d’un point de vue musical et thématique. Pendant notre temps séparé, nous avons fluctué entre les vies de chacun, mais avons finalement convergé vers un endroit où nous nous sentions tous à nouveau à l’aise pour contribuer de manière créative au groupe.
Je suppose que j’essaie de dire que c’était juste le bon endroit, le bon moment, ce genre de sentiment. Faire de la musique nous manquait et nous nous sommes retrouvés à des moments de notre vie où nous avons eu l’opportunité de nous reformer et de continuer à le faire les uns avec les autres.
- Votre nouvel album How To Disappear est très différent de vos versions précédentes. Comment expliquez-vous l’évolution de votre musique ?
Je dirais que le temps est la meilleure explication. Nous avions tous mûri et subi des changements personnels importants pendant cette pause, et donc toute cette nouvelle perspective a fait surface lorsque nous nous sommes à nouveau réunis pour faire de la musique.
Si nous n’avions pas eu de pause et avions continué à faire de la musique pendant ces 4 années où nous étions séparés, je dirais probablement que nous nous serions retrouvés à peu près dans la même position sonore. Je suppose que sans cette étape intermédiaire, cela ressemble à un saut plus important qu’il ne l’aurait peut-être été autrement.
- Pourriez-vous nous parler de ce nouvel album et de ses différentes thématiques ?
Une grande partie du disque est centrée sur les perceptions de la transition entre la vie et la mort, des deux côtés du miroir. De la vie, regarder vers la mort et se demander ce qui vient après, ce que signifient nos actions sur terre, comment se préparer au décès, etc. Ensuite, depuis la mort, en regardant ce qui a été laissé derrière vous, comment cela a impacté ceux que vous avez connus dans la vie, etc.
Il y a des thèmes tangentiels qui sont parallèles à cela, mais je dirais que cela en couvre la plus grande partie.
- Comment avez-vous procédé pour le créer et l’enregistrer ?
Le processus de création de How To Disappear était beaucoup plus fragmenté que nos deux précédents. Nous avons passé beaucoup plus de temps à écrire et à assembler l’album, et nous avons également passé plus de temps à consacrer cette écriture à l’enregistrement.
La plupart des chansons naissaient de sessions d’écriture isolées, après quoi le groupe écoutait et donnait son feedback ou reprenait ces idées et les développait davantage. Ensuite, en ce qui concerne l’enregistrement, nous avons réparti le processus entre plusieurs studios différents – où nous savions que nous serions plus à l’aise pour suivre les composants respectifs.
Cela nous a donné beaucoup plus de temps pour vraiment développer des idées et réitérer quand nous pensions que les choses pouvaient être améliorées. Cela a également permis au scepticisme de s’installer, mais je pense que c’est juste le produit du fait que nous sommes tous très autocritiques à l’égard de notre musique.
- Si vous deviez choisir une chanson pour présenter Casey, laquelle choisiriez-vous et pourquoi ?
Du nouveau disque ? Mon choix serait probablement Sanctimonious. Ironiquement, je dirais que cette chanson correspond le moins aux thèmes généraux de l’album dans son ensemble. Mais sur le plan sonore, il offre un peu de tout ce qu’est Casey, donc je dirais que c’est un aussi bon point de départ qu’un autre.
- Avec quel groupe aimerais-tu tourner ?
J’adorerais faire fonctionner quelque chose avec Silent Planet un jour. J’en ai parlé à Garrett dans le passé, et nous aimerions tous les deux que cela se produise un jour.
- Dans quel pays/salle/festival aimeriez-vous jouer ?
Personnellement, j’adorerais faire Good Things en Australie, ainsi que le Riot Fest à Chicago. Ce sont toujours deux d’entre eux qui semblent avoir des files d’attente à succès année après année, et ils se trouvent dans deux de mes endroits préférés au monde, ce qui est un bonus.
- Quel est ton meilleur souvenir avec le groupe ?
Il y en a quelques-uns, mais celui dont je parlais récemment était la première fois que nous sommes allés en Australie. Nous nous sommes levés tard dans la maison de notre ami Killian pour discuter parce que nous étions tous en décalage horaire, et nous avons eu une sorte d’épiphanie commune à l’idée d’être à 18 000 kilomètres de chez nous juste pour jouer de la musique.
Je pense que c’est à ce moment-là que la gratitude pour ce que nous faisons nous a tous frappé le plus durement.
- Quels sont vos projets pour 2024 ?
Nous avons encore un peu de dates à annoncer, mais pour la plupart nos projets sont déjà dévoilés. Nous allons probablement commencer à travailler sur de nouvelles musiques à un moment donné, même si cela ne verra probablement pas le jour cette année.
- Un artiste de votre playlist actuelle à partager avec nous ?
Honnêtement, mes émissions récemment jouées sont en désordre en ce moment, mais grâce aux émissions Impericon, j’ai vraiment adoré regarder Thrown, Dying Wish et Paledusk.
- Merci pour votre temps et vos réponses, les derniers mots sont à vous !
Apprécions tout le soutien et la gentillesse que nous avons vus pour How To Disappear. Le nouveau disque est désormais disponible en streaming sur toutes les plateformes réputées dans le monde.
- You announced that you’d stopped the band in December 2018, but here you are again in 2024! What made you want to come back and make music together again?
Tom: We’d said in our farewell statement that there may come a time again in the future where we felt as though we had more to share; and meant that from both a musical and thematic standpoint. During our time apart we ebbed and flowed between each other’s lives, but ultimately converged back into a place where we all felt comfortable contributing creatively to the band again.
I guess I’m trying to say it was just the right place, right time kind of feeling. We’d all missed making music, and found ourselves at points in our lives where we had the opportunity to reform and continue doing that with one another.
- Your new record How To Disappear is very different from your previous releases. How do you explain the evolution of your music?
I’d say time is the best explanation for it. We’d all matured and undergone significant personal change during the hiatus, and so all of that new perspective surfaced when we came together again to make music.
If we’d not had the break, and had continued making music for those 4 years we were apart, I’d probably say we’d have ended up in roughly the same position sonically. I guess without that intermediate step though, it sounds like a bigger jump than it perhaps would have otherwise.
- Could you tell us about this new album and its various themes?
A large part of the record centers on perceptions of the transition between life and death, from both sides of the looking glass. From life, looking toward death and wondering what comes after, what our actions mean while on earth, how to prepare for passing, and so on. Then from death, looking back at what’s been left behind, how it impacts those you knew in life, etc.
There are tangential themes that run parallel to that, but I’d say that covers the biggest portion of it.
- How did you go about creating and recording it?
The process of putting together How To Disappear was a lot more fragmented than our previous two. We spent a lot longer writing and piecing the album together, and also spent longer committing that writing to record.
Most of the songs would be born from isolated writing sessions, after which the group would listen and give feedback or take those ideas away and develop them further. Then when it came to recording, we split the process out across a couple of different studios – where we knew we’d be most comfortable tracking the respective components.
Gave a lot more time for us to really develop ideas, and reiterate when we thought things could be improved. Also gave space for skepticism to creep in, but I think that’s just a product of us all being very self-critical with our music.
- If you had to choose one song to introduce Casey, which one would you choose and why?
From the new record? My go-to would probably be Sanctimonious. Though ironically I’d say that song fits least within the overarching themes of the album as a whole. But sonically, it offers a little of everything that Casey is about, so I’d say it’s as good a starting point as any.
- Which band would you like to tour with?
I’d love to make something work with Silent Planet one day. I’ve spoken to Garrett about it in the past, and we’d both like to make it happen someday.
- In which country / venue / festival would you like to play?
For me personally I’d love to do Good Things in Australia, and also Riot Fest in Chicago. Those are always two that seem to have blockbuster lineups year after year, and they’re in two of my favorite places in the world which is a bonus.
- What’s your best memory with the band?
There are a few, but one I was talking about recently was the first time we went to Australia. We were up late in our friend Killian’s house talking because we were all jetlagged, and we reached a sort of communal epiphany about being 11,000 miles from home just to play music.
I think that was when the gratitude for what we do had hit home for all of us the hardest.
- What are your plans for 2024?
Tom: We have a little bit more touring to announce, but for the most part our plans are already out in the open. We’re likely gonna start working on some new music at some point, though that’s probably not gonna see the light of day this year.
- An artist from your current playlist to share with us?
Tom: Honestly my Recently Played is a mess right now, but through the Impericon shows I’ve really loved watching Thrown, Dying Wish, and Paledusk.
- Thx for your time and your answers, last words are yours!
Appreciate all the kindest and support we’ve seen for How To Disappear. New record is available for streaming now through all reputable platforms worldwide.
