Corey Taylor – CFM2

Corey Taylor se lance dans un nouvel album en solo, avec CMF2, disponible dès le 15 septembre, via BMG.

L’album ouvre avec The Box et sa guitare acoustique. Le chant de Corey perce le tout et on se sent bercé et en sécurité. Ce duo nous transporte dès les premières secondes. Un titre court qui nous permet d’entrer tout en douceur dans l’album. Avec Post Traumatic Blues, on passe sur l’électrique. L’introduction est composée de voix assez lointaines et de sonorités étranges qui font le lien avec le premier morceau. On reconnaît rapidement des sonorités propres à Stone Sour et Corey va s’énerver un peu, nous offrant quelques scream. L’ambiance reste globalement assez chill et énergique. Un beau solo de guitare, un refrain assez frais apportant un peu de douceur et nous voilà parti pour un titre qui n’étonne pas mais qui fait bien le boulot. Talk Sick ouvre sur un duo entre la guitare et la batterie, suite à cela tout se met en place avec notamment un nouveau duo, celui de la voix fortement appuyé par la basse. On se laisse prendre au jeu, à ce côté très chill et où la guitare est mise en avant comme jamais.

« It’s better than depression
It’s easier than bein’ a fool
A similar conception
Cyanide is only a tool
Opals, both sides, tell me if I get it right, battle of the branded
So much for the trickle down economy, cattle of the planet »

Breath of Fresh Smoke ouvre sur une guitare acoustique, tout en douceur et avec une ambiance qui sent fort le feu de camp. Le chant se pose doucement dessus et complète cette ambiance chill et presque cliché américain. L’apparition des instruments électriques ne change rien à l’ambiance générale, cela le renforce plutôt et donne quelque chose de très sympa. Changement direct avec Beyond, qui semble plus sérieux et est surtout plus rapide. On se retrouve avec un morceau accès rock et presque “titre radio”, l’ensemble donne le sourire et on se laisse vite emporter dans ce nouveau voyage dynamique. We Are The Rest débute avec des chœurs, donnant une ambiance nouvelle avant de partir vers quelque chose plus pop-rock. Le morceau déborde toujours autant d’énergie et donne envie de sauter dans tous les sens. Il rentre vite en tête et donne envie d’y retourner, se démarquant facilement du reste de l’album, notamment grâce à ces nombreux solo à la guitare.

Midnight ouvre avec des sons de guitares électriques assez lointains, créant une ambiance grave et surtout sombre, cassant clairement avec l’ambiance du morceau précédent. Ici, même le chant semble plus bas, créant presque un sentiment d’intimité. Midnight est un morceau qui calme les choses, qui nous permet de prendre une petite pause et cela fait du bien. Le début de Starmate est assez futuriste, ne sachant pas vraiment où l’on vient d’atterrir. Le chant, lointain, ressemble presque à une plainte, renforçant le sentiment d’être perdu. Changement radical, avec un titre qui va se tourner vers quelque chose qui aurait pleinement sa place dans un dessin animé, en pleine course poursuite. Ce nouveau changement d’ambiance donne un vrai coup de peps à l’écoute et nous prouve qu’il est plein de surprises. Sorry Me signe le retour de la guitare acoustique. Le chant s’ajoute et se crée une nouvelle bulle intime et douce qui nous touche droit au cœur. Ce morceau met en avant tout le charme de la voix de Corey Taylor et va conquérir les cœurs qu’il n’a pas encore touchés. 

« I don’t know what comes out of my mouth when you make me talk sick
I don’t know if it’s something I said or if it’s something I did
I don’t know what I’m talking about when you make me talk shit
No surprise, you can look in my eyes and you know you did »

Punchline ne nous trompe pas sur la marchandise, on change directement de registre pour quelque chose qui tape comme il faut. Les instruments sont mélangés à une sorte de sirène et cela pose clairement les bases. L’arrivée du chant va quelque peu calmer les choses mais on sent, en arrière plan, les instruments prêts à tout lâcher. Un refrain qui entre en tête, plus profond et aérien et un court solo de guitare suffisent à donner une bonne ambiance et une énergie folle. Someday I’ll Change Your Mind ouvre sur un piano, de quoi en dérouter plus d’un. Le chant trouve sa place et colle parfaitement à cette ambiance différente et presque inédite. Un titre qui propose quelque chose d’intéressant, de chill et surtout des passages qui pourront facilement être repris par le public, durant une prestation live. All I Want is Hate nous dévoile une ambiance rappelant celle du cirque. Un gros scream nous accueille et lance véritablement le morceau. C’est super rapide et on retrouve quelques sonorités accès punk, donnant un bon coup d’énergie pour arriver jusqu’à la fin de l’album. Un titre qui défile à toute vitesse et qui ne nous laisse pas le temps de reprendre son souffle. Dead Flies clôture cet album et il s’agit de mon titre préféré. D’une durée de plus de six minutes, on prend tout notre temps et notamment avec l’introduction, de plus d’une minute, entièrement dédiée à la guitare. L’ensemble de ce morceau crée une vraie bulle, on se sent une nouvelle fois en sécurité et il va être compliqué de la quitter. Tous les éléments sont réunis pour nous captiver et nous donner le sourire. C’est un véritable bonbon qui termine cet album.

Corey Taylor nous livre un deuxième album solo dans la lignée du premier. On découvre de nouveaux univers, on est totalement charmé par son chant et on passe un excellent moment en sa compagnie.

 

Tracklist :

The Box
Post Traumatic Blues
Talk Sick
Breath of Fresh Smoke
Beyond
We Are the Rest
Midnight
Starmate
Sorry Me
Punchline
Someday I’ll Change your mind
All I Want is Hate
Dead Flies

Gloomy
Gloomy
Passionnée par le poulet curry, la pizza et de temps en temps la musique.

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