« Ça a commencé à créer un engouement, donc on s’est dit “pourquoi pas en faire un rdv régulier ?” Avec des gens avec qui on aime jouer, partager ça et puis c’est Le Bikini, c’est chez nous et c’est une salle mythique. » – Marvyn et Viber de Sidilarsen

Dans le cadre de la sortie de leur nouvel album, Que la lumière soit, Marvyn et Viber ont pris le temps de répondre à quelques questions. Un grand merci à eux pour ce moment, leur bonne humeur et leur réponse, ainsi qu’à Hugo de Verycords pour cette opportunité !

  • Pouvez-vous me présenter ce nouvel album ?

V : Il s’appelle Que la lumière soit. Il est rouge. Il est carré ou numérique. Il est tout feu, tout flamme. Il attend avec impatience de sortir de l’œuf. 

  • Comment s’est passée la création et l’enregistrement ?

V : Très très mal, c’était horrible

M : Ça s’est très bien passé. On a beaucoup composé ensemble et on a pu prendre du temps. On a pu tester pleins de choses et on est très content du résultat. 

  • Les albums précédents, vous aviez moins de temps à consacrer à tout ça ? 

V : C’était un peu plus confortable cette fois-ci. On a pris plus de temps pour le mix, car il y a eu des aléas. Globalement, on est dans le même timing. Mais on a la chance de pouvoir prendre le temps dont on a besoin, même si c’est pas 6 mois, c’est largement suffisant et on a même le temps d’expérimenter un peu. On est arrivé avec pré-prod quand même assez solide et on était plus prêt que pour l’album d’avant. On avait déjà le concept de l’album et on a eu quelques arrangements et idées de dernière minute qui améliore les détails. On a kiffé de le faire !

  • C’est pour ça que vous avez laissé 5 ans entre les deux albums ? 

M : Déjà il y a eu le covid entre les deux. Il y avait la volonté de pas tirer un trait sur l’album qui venait de sortir et la tournée qui n’était pas terminée. Le public a été très fidèle et a beaucoup soutenu le groupe.

V : Il y a eu beaucoup d’achats de merchandising, on a été très soutenu et cela nous a vraiment aidé à tenir pendant cette période. On s’est dit qu’on allait revenir et continuer la tournée de On va tous crever, car on avait fait qu’un quart à peu près. L’album était encore d’actualité et on voulait le défendre. On a donc fini la tournée qu’on voulait faire pour cet album. Puis, il y a eu l’arrivée de Marvyn et le départ du batteur historique Sam. Ca a été un peu compliqué, c’était des remises en question et il fallait se réinventer. C’est donc le temps qu’il a fallu pour tourner et pour apporter quelque chose de nouveau et dont on est fier. 

  • Comment s’est passé le recrutement du batteur ? 

V : On l’a vu, il est venu, il est resté. Tout simplement

M : En fait, j’ai répondu à une annonce qu’ils avaient mis en ligne sur leur page. J’ai postulé avec une vidéo, qu’ils avaient demandé. Donc je ne les connaissais pas personnellement. Donc j’ai fait une vidéo, je me suis motivée mais c’était plus un challenge perso “ça va faire une belle vidéo, c’est cool” sans me dire derrière que ça pouvait aller plus loin. Et en fait, ça leur a parlé, on s’est rencontré et y a eu rapidement une alchimie humaine qui s’est faite. Ce qui est très important pour eux, mais pour moi aussi. Tout le temps qu’on passe ensemble, c’est pas que la partie musicale ou technique qui compte. On a pris le temps, on a fait des dates ensemble, comme on vivait ensemble et puis ça a continué. 

V : Il nous a séduit d’emblée. Par sa façon de faire, sa façon de jouer déjà et la personnalité qui transparaissait de ce qu’il nous avait envoyé. La première fois qu’on a joué tous ensemble, sur un de nos nouveaux morceaux, on a tous eu des petits regards en coin, des petits sourires complices. Et le voilà ! 

  • T’avais déjà un groupe ? De l’expérience en live avant de rejoindre Sidilarsen ? 

M : Rien de comparable. J’avais un projet que j’avais quitté pas longtemps avant de postuler, alors c’est vraiment par hasard. C’était un groupe plus local et au style différent, plutôt du hardcore. En fait, ça s’est bien goupillé, car à ce moment-là j’avais pas forcément de projet. J’ai un projet petit annexe sur Montpellier, qui est toujours d’actualité mais pas de l’ampleur là. Donc tout s’est bien goupillé : eux ça a matché, moi j’avais plus de groupes et j’avais aussi arrêté mon ancien boulot, qui était alimentaire aussi, pour changer de vie un peu et ça a marché. 

  • Quoi de prévu pour 2024 ? 

M : Pleins de belles choses !

V : On commence la partie de la tournée d’ici quelques jours. On change beaucoup de choses, des décors de scène et des nouveautés. Va falloir venir nous voir pour découvrir tout ça. On a annoncé une première salve de 20 dates environ, pour les 2 mois à venir. Avec premier point d’orgue en 2024, avec le Sidifest, le nouveau, qui sera le 19 octobre 2024 et comme on l’a annoncé l’Olympia le samedi 11 octobre 2025.Deux points d’orgue sur les 2 années qui se suivent et d’autres surprises qu’on dévoile pas encore. Chaque chose en son temps. On est parti pour faire beaucoup de dates et plein de projets enthousiasmant

  • Sur les dernières dates, avez-vous déjà joué des nouveaux titres ? 

M : On était en pause du au studio, donc la dernière date remonte à 7 /8 mois, donc avant la composition de l’album en fait. Donc là première date, au festival de Tagada (on ne doit pas en parler) Jones. Donc gros concert depuis un moment, avec des nouveaux morceaux. Très excité mais petit trac quand même et ça fait du bien. Après, on va enchainer tous les week-end sur les mois à venir. Cet été de beaux festivals et puis de la surprise pour le reste de l’année. 

  • On parlait du Sidifest tout à l’heure, comme vous en venez à vous dire “on va faire notre propre festival” ? 

V : Ca a marché, on a réussi à faire complet une première fois. Puis un anniversaire et un autre et on a invité des amis. Ça a commencé à créer un engouement, donc on s’est dit “pourquoi pas en faire un rdv régulier ?” Avec des gens avec qui on aime jouer, partager ça et puis c’est Le Bikini, c’est chez nous et c’est une salle mythique. On connait très bien depuis des années, on a une histoire commune. C’était très cohérent et on avait envie de se lancer là dedans. Ca nous paraissait judicieux et c’est bien parti pour être un succès. 

M : Oui on va continuer tous les ans, ça se profile un peu comme ça.

  • Ça vous fait quoi de vous dire que vous allez jouer à l’Olympia ? 

M : C’est une bonne question ! C’est dur à expliquer. Pour le moment, je ne me rends pas vraiment compte. Là, le fait de l’avoir annoncé publiquement, ça a mis déjà un grand coup. 

V : Ca aussi, entre crise de stress et éclatement de joie. On s’en rendra vraiment compte quand on y sera et on va préparer quelque chose de beau. Puis, on sera vraiment en forme et au point. On aura de la tournée dans les pattes. 

M : Oui, ça arrivera au bon moment. C’est une très très belle étape. 

V : Symboliquement c’est assez incroyable, surtout pour un groupe de metal. C’est assez inédit.

M : Puis, c’est un samedi. C’est exceptionnel.

  • Il y a une autre salle / pays / endroit où vous aimeriez jouer ? 

V : Y a le Hellfest, que j’aimerai bien refaire. En 2017 oui, ça commence à remonter, on aimerait bien faire ça l’après-midi. On avait déjà joué sur la Mainstage mais en fin de matinée. Après y a pleins d’autres choses.

M : Bercy, après l’Olympia ! C’est une blague mais on sait jamais. En France, c’est dur de faire plus fort que Bercy, notamment en renommé. Après Le Bikini fait partie des salles mythiques en France aussi, donc on est content d’y être régulièrement. On verra où le vent nous mène

  • Vous avez un anecdote a partager ? 

M : Forcément qu’il y en a, mais en trouver une

V : On a failli mourir de froid sur le tournage du dernier clip (On revient sur Terre). 

M : Les plans extérieurs, particulièrement de nuit, ont été très douloureux. Respect aux figurants aussi. On a choisi le jour le plus froid du mois de décembre. La fumée qu’on voit sortir de notre bouche n’est pas du tout un effet rajouté au montage

V : C’est du 100% du réel

  • Vous êtes revenus, avec On revient sur Terre, pour le nom bien sûr, mais il y a une autre raison ? 

M : C’est un morceau qu’on a tous senti rapidement, comme un titre qui nous parlait et qui pouvait parler aux gens. Même en studio, ça a fait que se confirmer en l’enregistrant. C’est un retour, ça fait un moment qu’on a pas sorti de morceaux, et c’est une habitude de sortir un morceau qui représente un peu l’album. C’est souvent compliqué de faire ça mais celui-là, il ne représente pas tout l’album, mais y a un peu de tout. Y a du chant assez compréhensible, un son qui rassemble, des parties métal, plutôt douce et mélodique, donc ça regroupe tout ce qu’on peut trouver sur l’album. ça nous parlait et le message est assez universel 

V : Sur la vraie vie, le vrai monde

  • On retrouve quoi dans vos playlist ? 

M : On a trop mixé on en peut plus. J’écoute pas mal de choses variées, là y a Justice qui commence à sortir, le dernier WSS j’aime beaucoup et non après dans les sorties de l’année, plutôt 2023 il y a quelques groupes qui m’ont marqué. j’ai découvert The Plot In You, un groupe de metalcore qui m’a beaucoup influencé sur la batterie. le dernier Sleep Token aussi, j’ai pris une grosse claque. je l’ai suis depuis le tout début, quand c’était pas connu et je suis content qu’il explose comme ça. il y a évidemment plein de choses, des trucs plus vénère et d’autres qui ont rien a voir avec le metal et le dernier Sidi forcément ! 

  • Un mot pour la fin ?

V : Hâte de pouvoir faire découvrir le nouveau set et avoir les premiers retours en vrai, et en parler. on vous donne rdv et tenez vous prêt l’album arrive et allez aux concerts ! 

Gloomy
Gloomy
Passionnée par le poulet curry, la pizza et de temps en temps la musique.

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