Le retour de Periphery en France. Après sept ans d’absence, on les retrouve à l’Élysée Montmartre le vendredi 02 février 2024, en compagnie de Crooked Royals un groupe de métal progressif Néo-zélandais.
Crooked Royals
Les premières chansons ont du mal à emporter la foule, même si à la barrière, quelques voix se joignent aux deux chanteurs du groupe, Christian Carstensen et Lee Mackley.
Mais à partir de la 5ᵉ chanson, Between You and I, Christian et Lee demandent la participation du public (allumez votre flash) pour accompagner la balade et on sent que le public se prend au son plus mélodique du groupe.
À la chanson suivante, Dissentients, on reprend les riffs plus lourds et on entend le public qui se joint aux deux chanteurs néo-zélandais.
Malgré le départ un peu lent, le public a bien accroché au set de Crooked Royals et c’est à mon avis une bonne entrée en matière avant d’accueillir Periphery.
C’est une très belle découverte pour le public français et pour moi.
Periphery
Après la belle mise en bouche, par Crooked Royals, on sent l’excitation parmi la foule au moment du changement de scène et dès que les lumières se tamisent, cette dernière est à son comble.
Le concert est sold-out, ça en dit long sur l’attente du public pour ce concert, cela fait sept ans qu’on n’a pas vu Periphery en France, en effet la tournée prévue en 2020 avait dû être annulée pour cause de pandémie mondiale (Merci Coco).
Le batteur, Matt Halper, fait son entrée sous un tonnerre de cris et d’applaudissements, l’impatience se fait sentir quand les autres membres, Misha Mansoor, Jake Bowen, Mark Holcomb, guitaristes, arrivent à leur tour sur scène.
Le concert commence par trois titres de leur dernier opus, Periphery V: Djent Is Not A Genre, le public n’en perd pas une miette et chante en chœur avec Spencer Sotelo, le chanteur. Ça pogotte immédiatement dans la salle, l’énergie est présente et les fans profitent du moment de la première à la dernière minute.
Les deux chansons suivantes, nous ramènent vers des sons plus anciens et classiques comme Make Total Destroy qui remonte à l’album Periphery II : This Time It’s Personal qui date de 2012 et Letter Experiment qui vient du premier album au nom éponyme du groupe.
Quand le groupe joue Marigold, tout le public se joint à Spencer pour chanter. Puis, on termine le concert avec Satellites, on sent l’émotion parmi toutes les personnes présentes ce soir lors de ce titre phare de la discographie du groupe, et Blood Eagle.
Sur cette dernière chanson, Spencer demande au public de se séparer en deux, tel la mer rouge pour faire un “Wall of Death”, ce que ce dernier exécute et la salle est littéralement coupée en deux, tout le monde se prend au jeu pour ce final endiablé.
L’énergie était explosive tout du long et la foule en redemande déjà une dose, en espérant que l’attente ne soit pas si longue avant le retour des américains à Paris.
