Parkway Drive + While She Sleeps + Lorna Shore @ Le Zénith, Paris (27.09.2022)

Le 27 septembre 2022, Parkway Drive revient enfin à Paris. Après moult péripéties, entre une pandémie mondiale et des reports de dates, ils sont là, au Zénith de Paris. L’ambiance est électrique dans le zénith, on sent l’impatience générale et la joie d’être présent. Il faut dire qu’avec la sortie toute récente du dernier album Darker Still qui a mis tout le monde d’accord, le groupe est devenu un monument de la scène métalcore. Pour les accompagner à l’affiche on retrouve Lorna Shore et While She Sleeps, ca promet définitivement une grosse soirée.

Lorna Shore ouvre le bal. Les américains n’étaient pas venus dans la capitale depuis 2019 (leur date de février 2022 avec Chelsea Grin et Carnifex ayant été annulée). C’est également la première date parisienne du groupe avec l’incroyable Will Ramos au chant. Petite particularité sur la tournée Darker Still, le bassiste Michael Yager a pris la place de Austin Archey à la batterie, celui-ci souffrant d’une hernie discale. Into the Hellfire débute leur set, qui après 45 secondes d’une intro tranquille ne laisse aucun doute planer sur ce que Lorna Shore a à nous offrir. Du deathcore bien brutal et sacrément efficace c’est certain. Le public encore en séance d’échauffement est tout de même au rendez-vous et leur fait un accueil chaleureux des plus mérité. Les morceaux s’enchainent rapidement sur ce court set de 5 morceaux, constitué essentiellement des titres du dernier EP et singles de l’album à venir, Pain Remains. Qu’on se le dise, Sun//Eater et Cursed to Die sortis cette année sonnent terriblement bien en live. Adam De Micco nous balance plusieurs solos excellents et les breakdowns bien lourds s’enchainent. Impossible de ne pas évoquer la voix de Will Ramos et sa puissance phénoménale. Occupant exclusivement l’avancée de la scène, il met tout le monde d’accord avec ses cris qu’il s’envole dans les aigus ou descende profondément avec son growl, on ne peut être qu’impressionné par la performance impeccable du chanteur. Lorsque les premières notes d’Into the Abyss résonnent, les fans du groupe sont en ébullition. Ils terminent leur set sur le brutal Into the Earth, qui clôture cette première partie en beauté.

Une vingtaine de minutes et les lumières s’éteignent de nouveau, une alarme retentit, « Welcome » place à While She Sleeps. Plus de deux ans après leur date au cabaret sauvage en 2020. Les britanniques n’ont pas chômé pendant la pandémie en créant la Sleeps Society, un album du même nom. C’est d’ailleurs avec le morceau éponyme qu’ils ouvrent leur set, « Horns up if you’re ready to break ». Le temps étant relativement court, la setlist ne contiendra que les titres des 3 derniers albums, exit donc Brainwashed, This is the Six et The North Stands for Nothing. La foule maintenant bien échauffée par Lorna Shore est en effervescence. Il faut dire que l’énergie du front-man est communicative. Il invitera tout au long de ces 45 minutes, les spectateurs au crowd-surf, circle-pit et à sauter autant qu’ils le peuvent. Comme à son habitude, le chanteur saute également plusieurs fois dans la foule, porté à bras le corps par les spectateurs. ANTI-SOCIAL suit. L’atmosphère commence à se faire moite, l’énergie du morceau ne manque pas de dynamiser encore plus le pit. Les morceaux YOU ARE ALL YOU NEED, THE GUILTY PARTY, I’VE SEEN IT ALL et You Are We s’enchainent avec autant de fougue et continue de faire transpirer l’audience. S’ensuit EYE TO EYE puis FAKERS Plague. Annonçant qu’il ne leur reste plus que deux morceaux, le groupe débute alors SILENCE SPEAKS. Un des morceaux les plus apprécié de leur discographie et cela se ressent, lors du break les fans chantent d’une même voix « I think the silence speaks volume! » avant de headbang à se décrocher la nuque et de sauter dans tous les sens. C’est déjà l’heure de se quitter avec pour finir le rapide SYSTEMATIC.

Quand c’est enfin au tour de Parkway Drive le public est complètement prêt, il est presque au bord de la rupture d’impatience. L’entrée spectaculaire du groupe, torche à la main, en procession dans le noir complet, prolonge le supplice. Mais c’est pour mieux exploser à la minute où Winston se met a chanter. Le show est explosif. Littéralement. Des jeux de flammes sur scène aux growls du chanteur sur l’avancée. C’est une spectacle toute en puissance que nous offre les australiens. Les chansons du nouvel album rendent incroyablement bien en live. DARKER STILL électrise l’assemblée. Que ce soit sur les classiques ou les nouveautés, tout le public chantent et se déchaîne comme un seul corps. Les textes sont criés à l’unisson, et c’est si beau de voir une telle communion. Le groupe en est témoin aussi si bien qu’il ne peut s’empêcher de multiplier les remerciements. On est tous tellement ravie d’assister à cette date que la reconnaissance est mutuelle. Il y a de nombreux circle pit, certains head bang tellement que c’est a se demander si leur nuque ne va pas se briser.
CRUSHED, THE VOID… Toutes sont de vraies bombes en live, interprétées par un leader qui chantent avec ses tripes, c’est à couper le souffle. La salle est suffocante, la scénographie magnifique. On assisté aussi à plusieurs solo de guitares parfaitement maîtrisé. Une recette idéale pour une soirée de folle.

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