Deuxième jour au Motocultor Festival pour l’équipe ponctuée par une interview avec Crisix et par les retrouvailles avec les copains Médias/Photographes on se dirige avec bonne humeur vers les concerts.
Et on commence fort avec les français de Gorod, un set toujours plein d’énergie de leur part et pour commencer la journée avec bonne humeur, il faut toujours voir Gorod malgré leur musique brutale à souhait, voir les sourires des musiciens pendant qu’ils délivrent leurs compositions Death Metal Technique et toujours un plaisir! Le public leur rendra en tout cas très bien! (Mary)
En ce second jour j’ai surtout été à la Mainstage pour une fois, j’ai donc commencé par les français de Gorod qui sont toujours une bonne surprise en live. (Celia)
Hrafngrimr
Groupe français qui se revendique de culture nordique et viking pour leurs musiques, c’est vers eux que je me dirige pour commencer ma journée en douceur. Les costumes et l’instrumentation est efficace pour refléter leurs influences, mais je peine à rentrer dans leur univers, notamment dû aux voix un peu forcées et à la chorégraphie un peu confuse des danseuses qui ne me convainc pas du tout et me sort complètement de l’imaginaire. Cependant, une partie du public a apprécié le moment et leur répond favorablement.(Margot)
J’attendais par la suite les espagnols de Crisix, qui malgré aucune surprise sur la setlist nous délivre un show spectaculaire, le pit est en délire c’est fantastique comme toujours, un twister est même ramené par des festivaliers au centre du circle pit, la bonne humeur et le délire sont présents comme toujours.(Celia)
De mon côté , pas de pause tout va s’enchaîner dans la journée et je vais rallier la plus petite scène pour le set des français de Déluge. Dans le line-up, des visages bien connus mais ce qui m’intéresse c’est surtout la performance du groupe et 0 déception de ce côté-là, on se retrouve complètement plongés dans leur univers et en live les morceaux sont encore plus prenants, en bref une expérience que j’espère renouveler très vite en salle (ou dans un autre festival pourquoi pas). (Mary)
Arka’n Asrafokor
Groupe très original mélangeant metal et fusion africaine, c’est avec curiosité que je me suis mêlée au public de la Bruce Dickinscène pour assister à leur set. Les artistes, originaires du Togo en Afrique de l’ouest, sont arrivés en habits et peintures corporelles typiques de leur culture, ce qui donnait un rendu très joli avec les jeux de lumière. Les djembés et autre percussions africaines se mêlaient surprenamment bien au son lourd du metal, et ils en ont mis plein la vue à la foule. Même si j’aurais aimé voir davantage de parties folk, la musique était efficace et transportait sans mal le public dans l’univers du groupe. (Margot)
Pour ma part, après un concert plus que convaincant en fin d’année dernière, je décide de retourner voir GGGOLDDD et comme la dernière fois , le set est d’une beauté artistique sans nom, la voix de Milena est un pur bijou et la prestation de la chanteuse est également toujours aussi incroyable, elle semble comme littéralement possédée par la musique jouée par les musiciens qui l’accompagne sur scène. GGGOLDDD est une sacrée expérience à voir sur scène et au niveau de la set-list aucune déception puisque l’album This Shame Should Not Be Mine sera proposé en majorité et le dernier single sorti en mai dernier I Let My Hair Grow sera également joué.(Mary)
Hypno5e
Un autre groupe français de cette programmation diablement efficace. C’est toujours un plaisir de les voir sur scène, avec leur univers tantôt doux, tantôt orageux, sur thème de poésie et de cinéma. La formation a su transmettre leur sensibilité au public qui était comme hypnotisé (sans mauvais jeu de mot !). Le silence était roi dans la foule qui planait au rythme du son. Les jeux de lumière rendaient ce moment particulièrement magique. Une grande réussite. (Margot)
Il me tardait de découvrir Humanity’s Last Breath sur scène et force est de constater que l’attente en valait la peine! Certains déploreront une mise en scène très sobre et des musiciens qu’on pourrait croire tout droit sortis d’un groupe de Post Black-Metal mais il n’en est rien et c’est après une intro 100% instrumentale que Filip Danielsson va investir la scène avec ses petits camarades pour une démonstration de haute-voltige avec leurs compo Deathcore Technique. Une vraie bonne performance bien grasse comme on les aiment ici! (Mary)
Après une petite pause je suis allée directement voir Insomnium que j’attendais avec impatience car je les avais vus en 2015 pour la dernière fois, c’est un show magistral que Niilo et ses acolytes nous délivre et ce final sur Heart like a grave.. parfait. (Celia)
Lili Refrain
Clairement un des sets les plus attendus pour ma part, je n’ai pas été déçue. Cette multi-instrumentaliste italienne a le don de transporter tout un public dans son univers spirituel très particulier. Dans un silence presque religieux, tout le public a été envoûté dès l’entrée en scène de l’artiste, qui faisait teinter une clochette devant elle. Avec un looper, on la voyait tantôt faire résonner son tambour, tantôt jouer de la guitare électrique, tout en chantant par-dessus. À travers des morceaux telles que Ahi Tapu, tiré de son dernier album, Lili Refrain a certainement séduit l’entièreté du public, et a bénéficié de très bons retours à la fin de son set.(Margot)
Pour ma part c’est après une pause Repas que je me dirige vers le set des Papas du Hardcore à savoir Terror. Bien 10 ans sans les avoir revus sur une scène, force est de constater que leur prestation n’a pas bougée d’un poil, Scott Vogel est toujours très dynamique en tant que leader et il va envoyer les morceaux les plus classiques à la tronche de la fosse déjà bien conquise avec Overcome, Stick Tight ou encore Always The Hard Way. Quand au final, sur le mémorable Keepers Of The Faith, c’est comme d’habitude un bon moment! (Mary)
Luc Arbogast
Luc est un artiste que j’avais découvert dans les rues de Rennes il y a des années de ça. Je n’avais jamais eu l’occasion de le voir sur scène depuis, et avait décidé de m’y aventurer par curiosité durant cette édition du Motocultor. Bien que la musique fût toujours très jolie, folklorique et emplie de sa personnalité particulière, j’ai eu un peu plus de mal face à ses commentaires un peu étranges entre les morceaux, du style « je veux voir des hommes chanter, et seulement de vrais hommes » au moment de transformer le public en chorale. C’est donc sur une note mitigée que j’en suis sortie, et après discussion avec le public, je n’étais pas la seule.(Margot)
On passe ensuite aux choses sérieuses avec Carcass que j’attendais de pied ferme depuis 1an. Le set commence par Buried dreams, Jeff le chanteur et bassiste s’avance sur les caissons de scène pour notre grand plaisir. Le set s’achève sur Heatwork et Tools of trade. Keep on Rotting ne sera pas joué à mon grand désespoir. (Celia)
Un peu plus tôt dans la journée, on apprend que Napalm Death et Deicide switchent leurs créneaux horaires en raison de problèmes de transport, on va donc retrouver Deicide en premier (en lieu et place de Barney et sa troupe qui prendront place un peu plus tard). Le groupe de Death Metal fait en ce moment la tournée des Festivals pour les 30 ans de leur album Legion et il sera d’ailleurs joué en intégralité lors de ce set! Un pur plaisir pour les oreilles que d’entendre cet album excellent en live avec Glen Benton au top de sa forme. La deuxième partie du set plusieurs albums seront représentés comme l’excellent Once Upon The Cross même si à mon grand regret pas l’ombre d’un Kill The Christians dans la set-list. (Mary)
Vient enfin le 2nd groupe que j’attendais Epica, étant un de mes groupes préférés. Il était inconcevable que je ne sois pas devant. Simone est revêtue d’une robe magnifique à brillants tel Satine. La setlist est simple et efficace le wall of death se fait violent sur Consign to oblivion comme toujours. C’était un concert parfait sous la pluie. (Celia)
Une des légendes du metal symphonique se produisait en cette deuxième soirée sur la Dave Mustage. Le groupe, mené par Simone au chant, a assuré un show remplit de pyrotechnie et de décors interactifs. La puissance de la voix, supportée par les instruments, a fait passer un excellent moment aux fans du genre. Mélangeant des chansons récentes, telles que The Final Lullaby, à des morceaux plus anciens tels que The Obsessive Devotion, le groupe a su composer un très bon mélange de leurs chansons les plus connues. Même si je regrette l’absence de mon morceau favori, j’ai passé un très bon concert. (Margot)
On continue donc la soirée avec Napalm Death et sous la pluie! Malheureusement pour la première fois en 5 fois, je peine vraiment à apprécier le set du groupe même si Barney est toujours très en forme (peut-être même trop) cet homme n’a point de bouton Stop ou Pause quand il est sur scène et ça fait toujours plaisir de le voir se démener comme un diable hors de sa boîte devant un public totalement acquis à la cause du groupe de Grindcore mais pour ma part et pour une fois, la magie Napalm Death ne fait pas effet sur moi! (Mary)
Wardruna
Une des plus grosses têtes d’affiche du week-end et probablement un des meilleurs groupes de musique folklorique nordique. Le show, solennel, calme et très spirituel, a empli l’espace de la Dave Mustage pour 1h15 de transe. Un public très nombreux s’était regroupé pour les voir et partager ce moment. Au fil des sons, les jeux de lumières et d’ombre ont offert un spectacle visuel très satisfaisant. Emportés par les voix d’Einar et de Lindy, accompagnés des instruments traditionnels d’époque, tous les spectateurs ont passé un excellent moment. Comme toujours, le groupe fait vivre une expérience unique. En terminant par leur morceau le plus célèbre, Helvegen, le groupe s’assure une ovation totale du public.(Margot)
Hanabie est un groupe japonais mais ne ressemble en rien à Baby Metal (et encore heureux)! Leurs tenues de scène se situent plus dans le Kawaï ou dans la culture alternative japonaise à l’instar de leurs compatriotes et elles semblent bien plus énervées. C’est d’ailleurs leur dernier album en date sorti peu de temps avant le festival qui sera joué sur une bonne partie de la set-list. Hanabie vont délivrer une performance originale mais mettront littéralement le feu au Motocultor! En espérant un passage en salle très vite. (Mary)
Katatonia
Les suédois nous ont offert leur heavy metal progressif, calme et planant en fin de soirée, sur la Massey Ferguscène. Dix morceaux se sont succédés pour offrir au public un moment alternant entre calme et énergie, porté par la voix lyrique et douce de Jonas, le chanteur. Le groupe nous avait préparé un bon mélange de leurs albums, avec beaucoup de chansons très appréciées du public, telle que l’indémodable My Twin. Toujours convainquant, les musiciens n’ont pas manqué de nous offrir un très bon show dans la simplicité et la convivialité avec le public.(Margot)
J’ai fini ma journée devant Marduk pour plus de tranquillité qui nous a délivré un très bon show mais sans Panzer Division malheureusement, par soucis de temps je présume. (Celia)
Même si Panzer Division manque à l’appel, Marduk va proposer une set-list quasi parfaite avec notamment Blood Of The Funeral (premier extrait de l’album sorti quelques jours après le festival) et des titres choisis dans les pépites de leur discographie comme les albums Viktoria ou Frontschwein. (Mary)
IC3PEAK
Le duo russe à l’univers déjanté, entre scream et électro, a occupé la Dave Mustage pour clôturer cette deuxième journée. Complètement psychédélique avec des lumières clignotantes à en faire perdre nos repères, le groupe a réussi à convaincre et à faire bouger tout le public devant la plus grosse scène du site. Les compositions très efficaces n’ont laissé personne indifférent et ont conclu la soirée par un agréable moment de fête et de danse conviviale.(Margot)