Lionheart + Terror + Get The Shot + Dying Wish @ La Machine du Moulin Rouge (11/10/2022)

Chers enfants, le livre de ce soir est un peu différent. Cette histoire a été écrite par Cartel et publiée le 11 octobre 2022. Il nous raconte l’histoire de quatre personnages, nommés Dying Wish, Get The Shot, Terror et Lionheart.

Ce conte débute de manière très inhabituelle. Non, ce n’est pas l’histoire d’une princesse en détresse. Bien au contraire, notre protagoniste a un destin bien plus sombre que celui de trouver un prince. En effet, cette dernière ne vit que pour exaucer son vœu ultime : un vœu de mort. Dying Wish est un personnage de l’ombre, un personnage complexe, à la croisée des univers. Ni vraiment une princesse, ni vraiment une sorcière, et pas une sirène non plus. Du haut de sa tour, elle se met à chanter, et attire, non pas les animaux, mais les êtres humains. Ces derniers, charmés, s’approchent au plus près, avant que ces airs enchanteurs ne commencent à prendre possession de leurs esprits et ne les redent fous. C’est alors qu’ils se mettent à s’entretuer dans le pit. Les mages noirs de Dying Wish, ne laissent aucun répit à leurs victimes. Ils les assènent de notes violentes. Et le public, envouté, s’adonne aveuglément à ce rite sacrificiel. Il faut les sauver de leur détresse avant qu’il n’en reste plus un. Mais un moment d’épuisement se fait sentir dans la voix d’Emma Boster, ses growls sont affaiblis, et c’est peut-être le moment de profiter de cette faille pour s’extirper des griffes de cette grande prêtresse. Une flèche est décochée et c’est malheureusement la fin pour elle. Elle prend le tir.

Les archés de Get The Shot ont bien visé. Une fois la scène de massacre déblayée. Grâce à cette action, le domaine est sain et sauf. Leur dessein est pacifique, et si le groupe sort l’artillerie lourde, ils ne sont pas mal intentionné. En effet, ils ont pour souhait que ce lieu reste un safe space et le proclament haut et fort. Ce sont les healers, présents pour redonner des points de vie à ce public affaibli. Ils transmettent leur énergie au public éreinté de l’attaque qu’ils viennent de subir. On porte les corps sur les mains pour les ramener à eux. Ils sont accueillis comme un miracle : ça se bouscule pour leur taper dans les mains et les remercier. Le grand guérisseur, J-P sera même porté par la foule lors d’une de ses incantations. Leur technique précise, presque chirurgicale assiste à merveille leurs morceaux qui font du bien. On en sort revigoré. On notera même un passage du souverain Rob Watson sur DeathBound, qui viendra saluer et soutenir leur action de soin.

Mais alors que les victimes commencent à être soignées et se remettre de leurs émotions, l’ombre commence à se faire dans la salle, et cela ne présage rien de bon. Les tambours de guerre grondent au loin : Terror is coming.

La Terreur s’installe dans le royaume. Le groupe est déterminé à semer le chaos. Ils assiègent la Machine du Moulin tel Don Quichotte combattant ses moulins (rouges). Ces barbares ont érigé leur étendard bien haut, et ont revendiqué l’endroit. Ils prennent d’assaut la scène, ça ne plaisante plus. Ils ont décidé de prendre le pouvoir, et cela s’accompagne toujours de douleur : « Pain into Power ». Ils crachent leur rage. Il faut dire aussi qu’ils choisissent toujours la manière forte. Le frontman tend le micro au public, mais cela s’avère être un piège : ces derniers se retrouvent écrasés, fracassés contre le devant de la scène. La leçon qu’on en tire est qu’il vaut mieux ne rien dire, il faut garder nos bouches fermées si nous tenons à la vie.  Une tentative de rébellion voit le jour, lorsqu’une horde de personnes déterminées s’élancent sur la scène, mais ils seront malheureusement relancés dans les douves aussitôt arrivés à proximité de ces despotes. Ils incendient la salle, ils mettent le feu, ravagent tout sur leur passage. Nous ne pouvons que nous agenouiller devant eux.

 

Mais alors que nous nous apprêtons à devenir chevaliers des ténèbres, nous résignants devant la force de dissuasion de Terror. Cœur de Lion apparaît pour libérer son peuple de la servitude du mal. Le roi Rob Watson fait partie du combat, tel un guerrier au premier rang de son armée, il s’engage dans une bataille sans merci. Lionheart donne tout, à coups de batterie martelante, de riffs tranchants, et d’un chant transperçant. Il n’y a aucune pitié. Le procès des barbares se fera par le feu, et il ne restera que les vautours pour le suivre par la suite. Le peuple affaibli donne tout ce qu’il a pour faire honneur à son souverain. Ils sacrifient leurs dernières forces. Se jetant corps et âmes dans le gouffre. Certains, dans un dernier effort, se positionnent devant leur roi, au premier rang du combat, avant de se jeter, de manière solennelle, sur le champ de bataille, recueillis par leurs camarades de lutte. L’unité des combattants et leur détermination a quelque chose de grand, de beau, et nous sentons que la fin de cette guerre approche, que la victoire n’est plus très loin. La salle est changée en brasier, de la fumée sort de tous les côtés, mais de ces cendres, un peuple, encore plus uni, et avec de belles valeurs communes, resurgira tel un phœnix. Contrairement à ce que semble dire le titre « Love Don’t Live Here », c’est malgré tout le sentiment d’un amour intense et commun pour la musique qui en ressort ce soir.

Les gentils ont gagné dans cette histoire, ne vous en faites pas. Bien qu’abimés, tout aucune perte ne sera à déplorer parmi les habitants du Royaume du Moulin Rouge. Grâce à la force, et qu courage de Lionheart qui ont combattu pour leurs droits, et ceux de leur peuple bien aimé, la bienveillance et la positivité l’auront finalement emportés. Ils ont donc bien mérité son trône. Et à défaut de « chapeau bas », nous pouvons leur dire : « heaume bas » ?

 

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