Pour mon premier concert de l’année 2024, je prends la route du Luxembourg pour retourner à la mythique salle de la Rockhal. Au programme ce soir : Crooked Royals ainsi que Periphery. Une nouvelle fois, un grand merci à la salle pour son accueil et pour l’accréditation.
La salle du club est déjà bien remplie à mon arrivée et on peut déjà voir le drapeau de la tête d’affiche mis en place. Il ne faut pas longtemps avant qu’arrive les néo-zélandais de Crooked Royals. Il s’agit d’une totale découverte pour moi et qu’elle surprise ! J’ai été directement emporté par le metalcore efficace et à deux chants qu’ils proposent. Tout comme moi, la salle semble totalement hypnotisée. Le dernier album, Quarter Life Daydream va être fortement représenté avec pas moins de cinq titres (sur les huit de la setlist), avant de repartir sur des EP plus anciens, avec Rumination ou Copacetic. Dans tous les cas, la fosse va rapidement répondre et s’activer comme il faut. Seule pause dans ce set de folie avec Between You and I qui est annoncé comme la chanson romantique du soir par les chanteurs. Ils demanderont au public d’éclairer, à l’aide de leur téléphone ou d’un briquet, et cela rendra le moment encore plus magique. Pour une première en Europe, Crooked Royals a su s’imposer et se créer une belle place à côté des géants de Periphery.
Tracklist :
Glass Hands
Counterfeit
Ill Manor
Paper Warrior
Between You and I
Dissentients
Copacetic
Rumination
L’attente est courte entre les deux groupes. Le drapeau de Periphery flotte au milieu des lumières bleues et l’excitation se fait ressentir. Le batteur entre sur scène et la fosse éclate, l’acclamant et étant bruyante comme jamais. Il est vite rejoint par les autres membres et l’ensemble débute Dracul Gras, un titre de leur dernier album : Periphery V : Djent Is Not A Genre. On est tout de suite pris dans l’univers des américains et par le charisme des différents membres. Ces derniers sortent la grosse artillerie avec des guitares à huit cordes et font des miracles avec. Le set est passé à une vitesse folle, entourée de magie et de sentiments forts. Notamment avec un de leur titre phare, Scarlet, dans sa version acoustique. Seul le chanteur et l’un des guitaristes sont sur scène et ils nous donnent rapidement la chair de poule. Le chanteur va plusieurs fois crée le contact avec le public, notamment pour rappeler que l’on a beau être lundi soir, l’ambiance et l’énergie est digne d’une grande soirée ! Le groupe a su proposer une setlist de qualité et qui vient piocher dans différentes facettes du groupe, notamment avec Letter Experiment qui date de P1 et qui permet à Spencer de souligner l’assiduité des fans présents depuis cet album et qui redonne des forces à une fosse déjà sauvage.
Une soirée magique aux côtés de deux groupes incroyables et débordant d’énergie, on en redemande !