HORSKH : BODY

Trois ans après leur excellent album, Wire , Horskh remet le couvert avec leur troisième album BODY qui sera disponible ce vendredi 19 janvier via Wire Control.

Et ça commence fort avec le premier morceau Tension, un morceau avec une énergie brute accompagnée des cris de Bastien même si quelques passages plus calmes viennent un peu « couper » ce morceau, on retrouve l’énergie de Horskh qui nous avait tant fait aimer ce groupe en live et sur l’album précédent. Là où Tension était très énergique, Do It en est l’opposé. Même si le refrain vient faire exploser l’ensemble, les couplets sont bien plus éthérés et aurait presque une influence Goth notamment dans les parties vocales.

Interface semble sortir tout droit des années 90 avec son côté Metal Indus particulièrement marqué qui nous ramène à ce que pouvait proposer un certain artiste il y’a quelques années. Les changements vocaux sont probablement ce qui va booster ce titre en live mais n’oublions pas les riffs de guitare diablement efficaces ici! Body Building commence de façon assez sombre et inquiétante, la voix de Bastien est ici modifiée de façon à matcher parfaitement avec cette ambiance et bon sang, en live tout comme le titre précédent, ça ne pourra que cartonner. Le morceau évoque « les étapes pour se construire soi-même mentalement et physiquement » et on imagine bien un corps en construction/reconstruction/évolution permanente sur ce genre de sonorités.

XlungX garde ce côté assez mystérieux avec des passages vocaux vaporeux avant de se déchaîner avec un côté plus sauvage Nu Metal. Curse est un court interlude intriguant autant au niveau sonorités qu’au niveau de la voix avant d’envoyer Turbine ON , morceau hyper efficace avec ce côté très Electro qui reste hyper sauvage avec la voix de Bastien, exactement le genre de morceau qui cartonnera lui aussi en live et fait parfois penser à du Prodigy ou encore Combichrist. Useless Animal reste un peu dans la même ambiance en rajoutant un côté plus oppressant accentué encore une voix par la voix. Après Mud In My Wheels sur Wire on a droit à Laying Down In The Mud, un morceau plus agressif que les précédents. BODY voit vite sa finalité arriver avec It Spreads qui prend racine dans la noirceur totale avant d’ « éclater » une dernière fois à 1:50 pour retomber dans l’obscurité très rapidement.

Horskh nous propose un nouvel album à la hauteur de nos attentes. BODY propose des compositions courtes mais toutes aussi efficaces et chaotiques les unes que les autres, qu’on retrouvera en version Live très bientôt!