Faites vos valises, et partez avec Two Trains Left !

Nous avions rendez-vous le 18 mars dernier à la gare de l’international pour réceptionner les globe-trotteurs d’Atlas For Home, les voyageurs intergalactiques de Moonball, conduits par Two Trains Left.

Atlas for Home démarrent notre voyage. Le quatuor nous propose de rejoindre leur club, au rythme de la dynamique et entraînante « Join The Club ». Cet appel est charmant (Charming Call), si bien que nous l’acceptons et nous laissons aller au flot de mélodies qu’ils nous proposent. Une cover de The Cure, avec « Inbetween Days » nous fait nous sentir à la maison, tandis que. Nous nous sentons chez nous (Home) en compagnie de ce groupe aux visages qui nous sont familiers. L’audience, bien que peu nombreuse, accompagne les musiciens de son mieux par des applaudissements et quelques danses, mais reste cependant timide, à l’image de ces derniers. Si leur set est rythmé et leurs compositions ne manquent pas de punch, leurs morceaux comportent chacun une douceur et une sensibilité telle que nous nous sentons légers à leur écoute. Atlas for Home est une bulle d’oxygène, un moment d’apesanteur.

Nous voici à bord d’une fusée à destination de la lune. Les capitaines de l’expédition ne sont autre que les membres de Moonball. Le frontman s’amuse du côté indéfinissable de leur identité musicale, puis se lance dans cette mission lunaire. Si le groupe n’a sorti que deux titres, la nouvelle formation du membre fondateur de LANDVRKS a déjà une fanbase prête à assister à leur décollage. En effet, l’équipage est au rendez-vous, puisque la salle est désormais pleine. La foule danse sur leurs airs d’inspiration grunge, et se laisse porter dans ce voyage vers l’inconnu… enfin, pas si inconnu, puisque la formation fait intervenir les membres de Two Trains Left le temps d’une cover. L’ambiance est festive, joyeuse, et nous sentons que cette rencontre d’un autre type est le début d’une grande histoire. Cette date à l’international est peut-être un petit pas pour Moonball, mais un grand pas pour la scène française.

Two Trains Left arrivent à leur tour avec l’électrique « Power Lines », qui nous promet un set détonnant. Dès les premières notes, le public se met à sauter dans tous les sens. Pas le temps pour les retardataires, il faudra prendre le train en marche, veillez à bien avoir votre Safety Net attaché. Les virages des pogos au détour de « Broke Me Again » sont abrupts, et ne sont rien à côté de la montée d’énergie sur « Everything Behind ». Les passagers hurlent les paroles, qu’ils connaissent sur le bout des doigts. Il faut dire que le trajet Two Trains Left est assez habituel pour les usagers franciliens désormais, et nous y croisons souvent les mêmes visages, que les musiciens semblent avoir du plaisir à retrouver. Ce soir-là d’ailleurs, Tom, le bassiste, a conduit ses collègues de travail dans un nouvel adage que l’on pourrait nommer « train boulot show » puisque ces derniers se sont tous retrouvés sur le quai de l’international ce soir, non pas avec des pancartes mais avec leurs voix. Les arrêts défilent avec « Disappear » et « Throw It All Away », puis les garçons annoncent le morceau suivant : Lack of Sleep, sortie la veille. a leur grand étonnement, une partie du public reprend les paroles avec eux. Le train accélère sur « Wrecked » avant de dérailler sur « Not OK » tant il est en surchauffe. C’est le terminus, et si ce voyage a un goût de trop peu, c’est heureux que nous récupérons nos bagages et nous laissons en haut des marches. Jusqu’à la prochaine !

Avec l’Atlas comme maison, la Lune qui brille au dessus de nous, peut-être que nous devrions laisser passer les derniers trains, plutôt que de retourner à la réalité.

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