Emil Bulls – Love Will Fix It

Les allemands d’Emil Bulls sont de retour avec leur treizième album : Love Will Fix It. On y retrouve différents thèmes, comme l’espoir et de réconciliation. Les douze titres sont à découvrir dès le 12 janvier, via Arising Empire.

Backstabbers arrive de loin et explose jusqu’à l’arrivée du chant. Ce dernier donne quand même une belle impulsion, avant de s’énerver un peu plus, suivi par les instruments. On découvre un riff qui fait vraiment mal et qui secoue dès les premières minutes. C’est le refrain en clair qui vient calmer les choses et va créer une alternance avec les passages plus agressifs. Un premier titre qui nous met parfaitement dans le ton et qui donne envie d’en écouter plus. The Devil Made Me Do It explose tout de suite, avant de se calmer un peu et de se focus sur le chant. Les instruments quant à eux semblent prêts à attaquer dès que l’occasion se présentera. On trouve de belles accélérations, notamment sur le chant, nous conduisant à un refrain plus doux. J’aime beaucoup le jeu de rythme ici, qui apporte du changement et de la profondeur. Happy Birthday You Are Dead To Me débute avec un gros instrumental, on joue avec eux et sur les différents effets. La voix vient s’en mêler et nous propose quelques belles variations également, le tout apportant une belle mixité. Il se passe toujours quelque chose et le chant clair vient titiller nos sentiments comme on aime.

« I just knew instinctively this
Would end in hell for me
But I was born to play with fire
So let the flames burn higher »

Levitate ouvre sur la batterie, avant que tout ne se lance. C’est un condensé d’énergie et de positif que l’on découvre, renforcé par le “let’s go” du chanteur. Ce titre à tout pour pétiller en live, notamment avec son refrain qui entre rapidement en tête et son ambiance assez chill. Un petit riff dynamique en ressort aussi et c’est l’un des points que j’apprécie le plus ici. Whrilwind of Doom ouvre cette fois sur un solo de guitare, rapidement rejoint par la batterie, qui donne une profondeur nouvelle. Ce beau duo se démarque totalement et le chant va les rejoindre et s’entremêler, sans être au premier rang. C’est lors du refrain que les places changent et nous propose quelque chose d’assez simple, avec pas mal de répétitions qui créeront une belle complicité avec le public. Quelques scream ponctue le tout et donne une nouvelle injection à l’ensemble. The Ghost That You Have Called débute avec une introduction assez atmosphérique qui colle bien avec le titre. Le chant est tout doux et se pose doucement dessus, vite rejoint par les autres instruments. Passé ses trente premières secondes, le groupe se secoue un peu plus et passe un cran dans l’échelle du dynamisme. On découvre une belle alternance avec des passages plus calmes et un riff envoûtant qui va lier le tout.

Love Will Fix It nous transporte dans une autre ambiance. On retrouve l’énergie propre au groupe et cette envie de se dandiner dans tous les sens, ici tout semble plus léger. On se prend vite au jeu, avec un refrain qui nous obsède. Un titre un peu différent du reste de l’écoute mais qui reste cohérent avec l’identité du groupe et qui permet d’y glisser un peu de douceur. Avec Sick, on prend un peu plus notre temps et le début met en avant les instruments. Le chant, très rapide, vient faire tâche dans cette ambiance et permet de lancer véritablement le morceau. Le tout semble plus sérieux, malgré un refrain qui entre en tête, avec des sonorités très proches. La dernière partie va être plus profonde, aller dans le grave et nous promettre des sonorités différentes. Surtout le morceau qui m’a le plus captivé, par ses diverses sonorités et profondeurs. She Ain’t Coming Home No More ouvre sur un gros scream et une instrumentalité qui déboîte tout. C’est un concentré d’énergie qui se libère ici et il ne va se calmer que pour nous conduire vers le refrain plus calme et doux. On trouve quelques pics d’énergie pourtant et presque des passages plus violents. Une nouvelle fois, le groupe joue sur deux tableaux et cela fonctionne toujours aussi bien.

« So here we go
An all-pervading sadness unfolds its wings
You have no idea how bottomless hell is
It will eat away at you to feed you agonies
Never happy never full until you’re on your knees »

Dreams and Debris ouvre sur la batterie, seule et assez lointaine. Elle est rejointe par les autres instruments et l’ensemble nous livre une belle prestation et ponctuée de quelques sonorités claires qui crée quelque chose de profond. Le chant arrive presque dans un murmure et semble avancer sur la pointe des pieds, ne voulant pas déranger. Le changement va alors être brusque quand il va reprendre sa place initiale et changer l’ambiance. Oceans of Gried crée une ambiance un peu épique et j’aime beaucoup cette instrumentalité du début. Elle change de ce que le groupe nous propose avec le reste de l’album. Alors que le chant reste assez simple dans un premier temps, il s’impose petit à petit. Le tout s’accélère et le groupe joue sur les effets de profondeurs, ainsi que sur le chant où un canon plus grave et discret apparaît. On a une dernière grosse remontée d’énergie sur la dernière partie qui clôture parfaitement le tout. Together a également un début un peu atmosphérique et le chant va venir se coller à cette idée. On part sur quelque chose d’assez différent et de très chill, notamment avec des instruments assez discrets. On monte doucement pour découvrir quelque chose d’aérien et de planant, qui permet de conclure notre écoute tout en douceur. 

Emil Bulls nous propose un nouvel album haut en couleur. De l’énergie coule à gogo, ponctuée de moments plus tendres et chill. Un ensemble qui saura satisfaire tout le monde et qui promet de belles choses en live !

Tracklist :

Backstabbers
The Devil Made Me Do It
Happy Birthday You Are Dead To Me
Levitate
Whirlwind Of Doom
The Ghosts That You Have Called
Love Will Fix It
Sick
She Ain’t Coming Home No More
Dreams And Debris
Oceans Of Grief
Together

Gloomy
Gloomy
Passionnée par le poulet curry, la pizza et de temps en temps la musique.

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