Salle Pleyel, Paris
Le concert de Bad Omens et Poppy a électrifié la scène, mêlant habilement des éléments de Metal et de Pop. Dans cette expérience musicale unique, les deux artistes ont captivé le public avec des performances énergiques et des sons distinctifs, créant une atmosphère électrique qui a laissé une impression durable. Cette fusion inattendue de genres a donné naissance à un spectacle dynamique, repoussant les frontières de la musique et laissant les fans avec des souvenirs inoubliables.
POPPY
Le concert de Poppy a débuté à 20h dans une ambiance Electro Pop, marquée par la performance du premier titre Blood Money. Elle arborait un gros nœud devant la poitrine, évoquant une esthétique de poupée, accentuée par une gestuelle similaire. La prestation était simple, sans extravagance, et bien que le public bougeait peu, voire pas du tout, les applaudissements et les cris ponctuaient chaque fin de morceau.
Malheureusement, l’interaction avec le public était inexistante. Le concert s’est conclu avec le titre Concrete, sans salutations ni au revoir de la part de Poppy. Un spectacle marqué par son esthétique singulière mais dépourvu d’une connexion tangible avec le public.
BAD OMENS
J’ai vu Bad Omens en janvier 3 fois d’affilée en première partie de BMTH à Sheffield et Londres et pour être honnête je n’avais pas été conquise, de ce fait j’étais assez pressée, de potentiellement changer d’avis.
Le concert a débuté avec une énergie palpable, marquée par la sortie en masse des téléphones lors du titre d’ouverture Artificial Suicide. Le set s’est poursuivi avec Like a Villain, accompagné d’une pluie de confettis, à la demande de Noah un timide moshpit s’est lancé, avec une poignée de la fosse.
Les transitions entre les chansons étaient marquées par des intros visuelles différentes à chaque fois, ajoutant une dimension captivante au spectacle, même si cela était étrange de voir le groupe sortir et revenir entre chaque morceau.
Lors de Van , Poppy est revenue sur scène pendant que Noah, perché en hauteur, a ajouté une voix grave en arrière-plan.
What Do You Want From Me? a vu entrer sur scène deux individus avec des extincteurs, ajoutant une dimension surprenante.
Après Broken Youth, le public s’est joint en chœur à la musique, mais la chanson préférée demeurait Nowhere to Go.
Cependant, le vocodeur et les playbacks ont suscité des réserves chez certains, dont moi, tandis que l’ambiance, même en fosse, est restée peu dynamique.
Malgré cela, un rappel solide avec Concrete Jungle et Dethtrone a clôturé le concert de manière mémorable. Globalement, la musique a été appréciée, bien que l’ambiance ait laissé place à quelques déceptions.
Nous clôturons cette incroyable soirée de Bad Omens et Poppy avec une gratitude particulière envers Sam de Kinda pour son précieux soutien et l’accréditation qui a rendu cette expérience possible. Les performances électrisantes ont créé des souvenirs inoubliables, et nous sommes reconnaissants d’avoir été témoins de cette fusion exceptionnelle de talents.
