Casey – How To Disappear

Le groupe de metalcore Casey est de retour avec un troisième album : How To Disappear. Le groupe sera en Europe au printemps, pour une tournée comprenant les Impericon Festival. Cet opus traite de la santé mentale et de l’autodestruction et l’apathie qui apparaissent pendant les épisodes dépressifs. A découvrir dès le 12 janvier, via Hassle Records.

Unique Lights ouvre sur quelque chose d’assez calme et de doux. Des sonorités s’ajoutent petit à petit avant que la batterie et le chant ne viennent se poser dessus. C’est avec la guitare que le titre prend un peu plus de profondeur et de dynamisme. Ce titre joue sur l’alternance de moments calmes et d’autres plus rythmés, cela donne quelque chose d’intéressant et qui permet d’ouvrir tout en douceur et d’ajouter de beaux passages instrumentaux. I Was Happy When You Died débute avec une sonorité lointaine, qui monte petit à petit. Les instruments vont prendre la suite et conserver ce côté chill. Le rythme rentre vite en tête, le chant est bien mis en avant et crée même un sentiment d’intimité. Ici, le groupe crée une petite bulle qui fait plaisir et qui nous plonge dans leur univers toujours plus. Sanctimonious est plus langoureux et profond où les instruments se lâchent un peu plus. Une belle énergie s’en dégage et vient toucher nos sentiments. Le morceau s’embellit encore plus avec l’apparition d’un magnifique solo de guitare, qui nous conduit à un chant qui s’énerve un peu plus et qui réveille le tout.

« In every conversation, you fight for my attention
But I can feel the ennui that wears down your affections
Does it help if I say that I’m sorry?
I know you must be tired
But I’m scared because I
No longer rеcognise myself »

For Katie ouvre sur quelque chose de plus dynamique dès le début, on se prend tout de suite au jeu, avant que cela reparte sur du plus chill. Le morceau sent bon l’été et la plage. La voix semble assez lointaine, presque comme un murmure et cela crée une belle profondeur, amplifié par le solo de guitare envoûtant à souhait. Selah débute avec le chant et la guitare, créant un fort sentiment d’intimité. Tout semble s’arrêter durant ce morceau et on en perdrait presque la notion du temps. Le groupe crée un fort sentiment de douceur, presque comme une berceuse et il faut attendre la fin pour s’éveiller. Bite Through My Tongue crée un changement radical. C’est assez dynamique malgré un côté assez aérien. Le chant se fond dans la masse, avant de s’allier à la guitare pour créer quelque chose de plus fort et qui s’impose. On va même aller jusqu’à quelques scream qui vont redonner du peps à l’écoute.

Those That I’m Survived By débute avec une guitare acoustique, nous invitant à un moment doux et tendre. La batterie va tranquillement suivre derrière, amplifiée par des sonorités plus traînantes en fond. La voix se pose en douceur et crée une ambiance feu de camp. On découvre le titre et il faut attendre la moitié pour passer un cran au dessus, avec un peu plus d’énergie et toujours une belle place pour les instruments. St Peter est le titre le plus court de l’album (1 min 24) et ouvre sur un piano, ce qui nous change radicalement. Le chant est une nouvelle fois assez loin et l’ensemble touche directement nos sentiments. Puncture Wounds to Heaven ouvre sur une instrumentalité plus dynamique. On alterne avec des passages plus calmes au moment du chant mais où l’on conserve une batterie efficace. Le titre monte tranquillement avec de passer à quelque chose de plus brut et où le chant s’énerve un peu plus.

« When I was sick
And I was dying
I was alone
It wasn’t empyrean fire
Guiding my way home
Only the voices of my friends
My mother and my father
You sat in silence, left me crying out for you to take my life »

Space Between débute avec une sonorité de montre, le temps passe et cela s’arrête quand les instruments et le chant arrivent. Une ambiance toujours aussi douce et j’apprécie l’idée et l’ambiance qui se dégage de ce morceau. On prend notre temps encore une fois et cela semble nous rapprocher encore plus du groupe. Blush à un petit côté atmosphérique qui nous prend au passage. Le groupe reste fidèle à lui-même, avec un chant calme et des instruments qui nous ouvrent une belle promenade. Le schéma reste le même, assez linéaire et sans grande surprise. How To Disappear a des sonorités qui prennent doucement leur place. Le titre monte en puissance et à le temps d’éclater en plusieurs temps sur ce morceau de plus de cinq minutes. Quelques variations, du dynamisme et des instruments qui veulent de belles choses pour un final grandiose.

Casey nous livre un troisième album que l’on peut résumer en un seul mot : douceur. Tout du long, nous sommes transportés dans une petite bulle de douceur. Le chemin est peut-être un peu trop morne et linéaire mais on y trouve souvent des pépites.

Tracklist :

Unique Lights
I Was Happy When You Died
Sanctimonious
For Katie
Selah
Bite Through My Tongue
Those That I’m Survived By
St Peter
Puncture Wounds To Heaven
Space Between
Blush
How To Disappear

Gloomy
Gloomy
Passionnée par le poulet curry, la pizza et de temps en temps la musique.

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