Yungblud fait chanter la foule du Zénith (Paris, 03.03.2023)

Yungblud fait son grand retour en France lors de cette date au Zénith, le 3 mars dernier. Sa popularité grandissante en fait l’une des icones du moment, en particulier chez les plus jeunes. A peine sorti du métro, on voit la queue pour aller au Zénith qui s’étend sur toute l’allée. Il en va de même pour la queue invitée, car suite à un showcase à la radio le matin-même; l’artiste a pris l’initiative d’inviter tous les fans qui s’y étaient rendus. Autant dire que cela rend la tâche un peu ardue pour entrer sans problème dans le Zénith. A l’intérieur, on se rend vite compte que c’est plein : Yungblud a sold out son premier Zénith à Paris. Les photographes n’étant que peu autorisés et seulement de loin, nous nous passons de photos sur cette édition.

La soirée commence avec ARXX, un petit duo de pop/alt rock anglais. On peut tout de suite se rendre compte qu’elles n’ont jamais joué devant un public aussi grand et c’est un réel plaisir de les voir recueillir autant de soutien. Le Zénith entier les acclame et les émeut. Après tout, le public de Yungblud est très supportif de la communauté queer, et Clara et Hanni en faisant partie également, ce n’est qu’une vague d’amour qui déferle sur elles. Entre chaque chanson, elles se parlent entre elles et font quelques blagues pour détendre l’atmosphère. Le duo nous présente une partie des chansons de leur premier album à paraître bientôt, en jouant la batterie et la guitare de manière très efficace. Ce groupe, une découverte pour beaucoup, a réussit à convaincre et conquérir le cœur de nombreux spectateurs ce soir là.

Après une courte pause, c’est au tour de Yungblud de faire son entrée sous les cris de tous les fans. La scénographie est plutôt intéressante, de la pluie tombe sur un grand rideau qui se baisse pour révéler le chanteur derrière. Dès que les premières notes de 21st Century Liability résonnent, tout le monde chante déjà. L’énergie de Dominic Harrison, comme toujours, est infinie et se transmet très facilement à tout le public qui ne cesse de danser. S’enchainent des tubes tels que The Funeral, parents, ou encore Tissues, particulièrement populaire en France. Fait amusant, on a quelques strings et soutien-gorges qui vont pleuvoir sur scène, et l’artiste s’amuse à les porter et jouer avec. On a également droit à une magnifique interlude où l’artiste, fumant sur de vieilles toilettes, semble lire un journal qui est prononcé dans toute la salle, et traduit en français sur l’écran central. On salue l’effort.

Dom a toujours été très proche de ses fans et ne cesse de remercier le public. Après avoir interprété Medication, il va descendre dans la fosse pour faire des câlins à certains fans et inviter une fan sur scène pour choisir la prochaine chanson, entre Psychotic Kids et California. C’est la première qui sera choisie et le show repart de plus belle tandis que la fille, émue, rejoint le public à nouveau. Deux chansons plus tard, le groupe commence à performer Sex Not Violence, mais s’arrêtent en plein milieu lorsque Dom voit qu’une fan s’est évanouie. Ils interrompent le show pendant 2min pour laisser le temps à la sécurité de s’en occuper, puis recommencent le morceau. On a le droit à une version au piano de Sweet Heroine, la chanson la plus calme de son dernier album, et c’est très joli. Dom va laisser les fans chanter pendant un bon bout de temps avant de conclure la chanson. De même pour Cotton Candy, où le chanteur va s’amuser pendant longtemps à faire chanter en boucle la foule le refrain iconique (« I’m losin’ myself in you, in you, in you, in you, in you, I know… ») tant les fans sont réceptifs et scandent ses chansons. Mais la plus grosse surprise de la soirée arrive juste après : Avril Lavigne, de passage à Paris pour la Fasion Week, rejoint l’artiste sur scène pour performer ensemble leur dernière chanson, I’m A Mess. Excellente surprise pour les fans, c’est sous une ovation totale que le duo terminera leur morceau.

Yungblud continue avec les morceaux I Think I’m OKAY, chanson de Machine Gun Kelly, sur laquelle il a participé, et hope for the underrated youth sur laquelle tombe une pluie de confettis tandis que l’artiste brandit un drapeau trans récupéré dans le public. Il va conclure le show par The Boy in the Black Dress durant laquelle il va faire monter sur scène avec lui un fan du premier rang qui portait justement une robe noire, et termine par Loner. Il n’y aura pas de rappel pour ce concert à la déception des fans, mais la foule n’étant pas prête à bouger et continuant de crier le nom de Yungblud, celui-ci va venir dans la fosse signer des autographes, saluer les fans et prendre des photos avec eux pendant plus de 20 minutes. De quoi ravir le cœur de tous les fans présents. Yungblud a encore une fois démontré ici son talent pour la musique et les prestations live, avec une énergie qui ne faiblit pas et une voix puissante. Incroyable.

YUNGBLUD Setlist Le Zénith, Paris, France 2023, YUNGBLUD: The World Tour

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