You Me At Six : Truth Decay

Un peu plus de deux ans après la sortie de leur dernier album SUCKAPUNCH, les anglais de You Me At Six sont de retour avec Truth Decay. Après quelques singles qui se sont voulus particulièrement prometteur, à quoi pouvons nous nous attendre ? Et bien, la réponse dans cet article !

Ceux qui suivent le groupe peuvent reconnaître en premier morceau la première chanson de lère Truth Decay. Il s’agit de Deep Cuts, qui même après avoir écouté l’album entièrement reste une de mes préférées de cet album. Il s’agit d’une chanson pleine d’énergie, qui donne une seule envie : celle de tourner le volume au maximum et de sauter dans tout les sens en rythme. Dans tous les cas, la première chose que l’on peut remarquer avec ce morceau, c’est que on trouve ici un You Me At Six bien différent de ces dernières années, qui s’inscrit dans la lignée de l’album précédent mais qui retrouve cet aspect très pop punk duquel ils semblaient s’être un peu séparés pendant quelques années. Quoi qu’il en soit, ouvrir cet album avec un tel morceau, c’est forcément une bonne idée, surtout qu’il s’agissait du premier single. Ca tease, doucement mais surement sur ce qui nous attend ensuite.

La seconde chanson est également déjà connue des fans puisqu’il s’agit de Mixed Emotions (I Didn’t Know How to Tell You What I Was Going Through). Cette chanson est assez spéciale pour le chanteur du groupe puisque cette chanson est considérée comme une lettre ouverte au reste du groupe pour simplement évoquer la manière dont la communication n’a pas toujours été au beau fixe dû à la santé mentale de Josh. Cette chanson est, d’après lui, une de celles qui représente le mieux l’album et en toute sincérité, on peut facilement comprendre pourquoi. Après autant d’années de carrières, il y a forcément des hauts et des bas dont nous n’avons pas nécessairement conscience. La musique s’accompagne d’ailleurs d’un clip vidéo qui démontre bien l’évolution de manière générale surtout si on vient à faire la paix avec soi-même et son passé. Musicalement parlant, on est encore sur quelque chose qui ramène les plus grands fans de pop punk quelques années en arrière, chose qui apporterait à toute cette génération un peu de baume au cœur quant à quelque chose qui aurait pû être une hymne il y a de ça des années déjà.

Pendant qu’on parle de cette génération de pop punk kids, le groupe a juste l’hymne idéal pour eux. God Bless the 90’s Kids, single sorti il y a seulement quelque jours est littéralement un hommage aux millenials et à tout ceux ayant grandit et évoluer dans cette ère qui était plus que florissante pour le pop punk et toute les musiques alternatives. De quoi nous rendre nostalgique, surtout avec une vidéo qui montre des photos du groupe datant de leurs plus jeunes années ou des éléments bien typique que tout les gamins nés dans les années 90 ont pu connaître, ipod, les vieux appareils photos, les t-shirt de merch très colorés et beaucoup d’autres. (et ici une 95 qui vous parle, 90’s kids represent!)

Une chanson encore inconnue se fait enfin entendre, mais qui dés le debut attire l’oreille. After Love in the After Hours, qui évoque la fin une relation toxique. « baby’s got a gun to my head, cutting me off from my family and friends, i don’t wanna be here » (‘bébé à un pistolet sur ma tête, me coupant de mes amis et de ma famille, je n’ai pas envie d’être là) Cette chanson, aussi bien musicalement qu’au niveau des paroles sonne comme un règlement de compte tout ça sur des airs de pop punk d’antan, chanson qui aurait totalement sa place sur l’album Sinners Never Sleep qui a fêté ses dix ans l’an dernier. Pour l’instant, c’est un enchaînement parfait qui n’a rien à envier aux autres albums.

La chanson suivante est bien connue puisqu’il s’agit du second single sorti pour la promotion de l’album. No Future ? Yeah Right en duo avec Rou Reynolds d’Enter Shikari. Un titre parfaitement choisi pour succéder à la chanson précédente, puisque là, on est plus sur des potentiels règlements de compte mais plutôt sur un « Je vais te faire regretté de m’avoir blessé. » Comme si ces deux chansons représentaient deux des phases de deuil, puisque de toute évidence, ils parlent de quelqu’un qui a été blessé par un comportement toxique. « Why are you do this to yourself ? It’s bad for your health, coming after me I promise you it will not end well. I know it’s hard for you to hear but I’m someone that you should fear. » (Pourquoi tu t’infliges ça ? C’est mauvais pour ta santé, viens après moi et je te promets que ça ne termineras pas bien. Je sais que c’est difficile à entendre pour toi mais je suis quelqu’un que tu devrais craindre.) Outre les paroles et l’air des plus entraînant qui démontre de toute évidence une certaine colère, le featuring avec Rou n’est pas pour rappeler un autre duo qui date d’il y a des années qui à l’époque avait fait énormément de bruit également. (NDLR : Bite my tongue ft. Oli Sykes sur l’album Sinner Never Sleeps). Ainsi une question commence à brûler les lèvres : Truth Decay serait-il donc la succession parfaite de SNS ? En tout cas, j’ai terriblement hâte d’entendre cette chanson en live !

La chanson qui suit est aussi connue puisque celle-ci est sortie mi-décembre. HeartLESS chanson qui était là, depuis des années, stockée et écrite suite à une rupture un peu douloureuse que Josh à dû vivre. Mais apparemment, maintenant semblait être le parfait moment pour la sortir et autant dire que effectivement, elle ne semblait pas avoir sa place sur un autre album que celui-ci. Il parle dedans d’accepter quoi qu’il arrive les choses qui se passent dans notre vie et de ce sentiment d’insécurité qui peut parfois persister dépendant des diverses situations face aux diverses épreuves de la vie.

Chanson inédite ensuite puisqu’il s’agit de Who Needs Revenge When I’ve got Ellen Rae. Sans grande surprise ont retrouve un titre digne des albums de pop punk avec un refrain tout de même un peu plus catchy mais bien signé de la patte de You Me At Six et cette chanson rappelle encore les grands tubes de pop punk d’il y a quinze ans. De toute évidence, une autre réussite pour un titre inconnue et on ne peut que se dire que jusqu’à présent, les attentes sont toutes respectées.

La chanson Breakdown raisonne enfin et c’est probablement un des sons les plus experimentaux de l’album, mais définitivement dans le bon sens du terme. S’inscrivant un peu dans la continuité de What’s it Like de l’album précédent, on retrouve ici un sujet qui n’est désormais plus inconnu : la santé mentale. « I’m about to have a fucking breakdown […] 24/7 wearing this crown and everyone is invited, bring your friends around. » ( «  je suis sur le point d’avoir un putain de breakdown […] je porte une couronne 7jours sur 7 / 24 sur 24, tout le monde est invité, ramène tout tes amis. » ) Si le morceau est un peu l’ovni de l’album il a totalement sa place et offre une parfaite rupture entre l’ancien YM@6 et le nouveau.

Traumatic Iconic est définitivement un autre délicieux morceaux de cet album. Si on pourrait s’attendre à quelque chose de calme et doux suite aux premières notes, on se rend compte rapidement qu’il n’en n’est rien et que le morceau est tout aussi puissant que les autres. Rien à dire outre qu’il s’agit ici d’un morceau poignant qu’on a envie d’écouter volume au maximum sur les enceintes.

:mydopamine: s’inscrit un peu dans la même lignée que le morceau précedent, avec un début beaucoup plus lent pour finalement exploser au niveau du refrain. Cependant, ce morceau est peut-être un de ceux que j’aime le moins sur l’album, qui correspondrait plus au You Me At Six de l’époque de Night People et ce, malgré un solo de guitare qui ne laisse pas indifférent. Moins pop punk, plus pop, catchy mais qui est tout de même agréable à écouter.

La onzième chanson de l’album débute, A Smile to Make You Weak(er) At The Knees et presque immédiatement, on retrouve ces sons pop punk typique du groupe. C’est entraînant, imprévisible, on pourrait presque retrouver le YM@6 qui date d’avant Sinners Never Sleep, un son presque innocent, qui reprends tout les codes de l’ancien Pop Punk et qui ne peut nous faire aimer l’album encore plus.

La chanson suivante est, de loin, avec Deep Cuts ma préférée. UltraViolence, unique en son genre, effet divers mais c’est le genre de chanson qui vous prend aux trippes, et pour être honnête j’avais qu’une seule hâte : c’était de pouvoir partager cette chanson qui est une vraie pépite pour moi. Des guitares saturées, une batterie entraînante, des paroles poignantes et même Josh qui ne va pas jusqu’à rapper mais qui nous montre quand même un flow qu’on ne lui connaissait pas forcément. J’ai pas grand chose à dire outre allez l’écouter, c’est une vraie pépite et vous le regretterez pas.

Truth Decay touche à sa fin avec la chanson A Love Letter to Those Who Feel Lost, en feat avec Cody Frost. Douce conclusion, la voix de Cody venant offrir un aspect très doux et s’accorde divinement bien avec l’instrumentale ainsi qu’à la voix de Josh. Si cette balade vient conclure l’album, elle reste énergique et touche là où il faut. Ainsi, l’album se termine sur cette touche délicate et c’est probablement le meilleur moyen de conclure cet album.

Du coup, que dire de Truth Decay ? Josh nous a confié que le groupe était retourné à ses bases, et c’est 100% validé. On retrouve le vieux You Me At Six, celui qui rechauffe le cœur, celui qui fait du bien, confirmant que le pop punk étant à son apogée. Ils ont eu des moments plus expérimentaux qui s’éloignaient un peu de leur racine, mais de toute évidence, ils savent encore comment toucher le cœur des anciens emo. Avec cet album, il n’y a pas de doute qu’ils vont conquérir de nouveau fans et toucher en plein cœur ceux qui les ont connus à l’époque de Hold Me Down et Sinners Never Sleep.

D’ailleurs, si vous êtes tout autant emballé que moi, sachez qu’ils seront de passage au Trabendo le 21 Février prochain et je peux vous garantir que l’équipe de ChairYourSound sera au rendez-vous !

 

Tracklist : 

01. Deep Cuts 

02. Mixed Emotions 

03. God Bless the 90’s Kids

04. After Love in the After Hours

05. No Future ? Yeah Right ! (ft. Rou Reynolds) 

06. heartLESS

07. Who Needs Revenge When I’ve Got Ellen Rae

08. Breakdown

09. Traumatic Iconic

10. :mydopamine:

11. A Smile To Make You Weak(er) At The Knees 

12. Ultraviolence

13. A Love Letter to Those Who Feel Lost (ft. Cody Frost) 

Masha
Masha
Ma mère m'a dit que je pouvais être c'que je voulais quand je serais grande. J'ai décidé d'être une emo kid.

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