In Flames – Foregone

In Flames sont de retour avec un nouvel album, Foregone. Disponible depuis le 10 février, via Nuclear Blast.

Ce nouvel album débute avec The Beginning Of All Things That Will End qui nous propose une belle balade ponctuée d’accords propre au groupe. Un voyage de quelques minutes qui nous propulse directement dans l’univers d’In Flames et qui est tout simplement envoûtant. Le voyage continue avec State of Slow Decay où les instruments reprennent leur droit. On entre directement dans le vif du sujet avec des riffs à la guitare à tomber et surtout qui font mal. Le chant se fait attendre et quand il arrive, le titre n’est que renforcé par la beauté du chant d’Anders. Le groupe nous propose un titre simple, sans surprise mais rudement efficace. C’est une véritable explosion d’énergie. C’est au tour de Meet Your Maker de se lancer et elle nous plonge dans une petite ambiance bien sympathique, avant d’attaquer avec du lourd et un scream qui l’appuie bien. In Flames nous propose un titre destructeur où seul le refrain arrive à adoucir la chose, avec chant clair et tendresse. Mais ces passages sont de courtes durées et on retombe vite dans cette instrumentalité lourde et lente. Un schéma assez simple mais qui fait ses preuves !

« In time we all disappear
We’re pushed to the edge
The countdown has begun »

Bleeding Out débute avec une introduction légèrement portée électro et qui m’a rappelé des jeux vidéo rétro, avant que les instruments reprennent leur droit. lls font monter la pression petit à petit et sont surtout bien mis en avant. Le chant arrive tout en douceur et semble un peu différent de d’habitude. Mais cela est de courte durée car on repart vite sur quelque chose de plus grave et un refrain qui éclate à son rythme. Un titre qui joue beaucoup sur la douceur, tout en étant entraînant et en mettant en avant une instrumentalité sympathique. Arrive Foregone Pt. 1 avec un début qui nous plonge dans ce qu’on aime chez In Flames. Le chant est destructeur et donne directement le ton. C’est rapide, brutal et on se prend une vraie claque. On a pris notre billet pour le train In Flames et cela donne le sentiment que cela ne va jamais s’arrêter, pour notre plus grand bonheur. J’aime beaucoup les instruments ici, nous proposant même quelques courts passages surprenants et surtout la dernière partie du titre, qui nous fait carrément voyager. Et sans attendre, Foregone Pt. 2 prend la suite. La guitare est mise en avant puis rejointe par le reste. On découvre une alternance de rythmes et de sonorités assez sympathiques. On prend notre temps, on se plonge et on découvre cette nouvelle ambiance. Le chant reste dans cette même vague, assez calme et il semble même lointain. On ponctue le tout de quelques passages où l’instrumentalité s’énerve un peu, donnant un peu de brutalité bienvenue à l’ensemble.

On arrive à la seconde moitié de l’album avec Pure Light of Mind. Une introduction toute douce et qui m’a fait penser à du Iron Maiden sur quelques accords. Elle monte tranquillement en puissance et la guitare est surtout mise en avant. Le chant, ici, change radicalement et il m’a fallu quelques secondes pour reconnaître le timbre de voix d’Anders. Il nous propose quelque chose de doux et presque d’aérien. Il ne faut pas longtemps pour que le groupe revienne à ce qu’il sait faire et on trouve beaucoup de profondeur dans ce morceau. Proche d’une balade sur une grosse partie, il reste captivant et à su éveiller ma curiosité. Changement radical avec The Great Deceiver. On entre dans le vif du sujet dès la première seconde et on retrouve l’énergie et la rapidité propre au groupe. On sent une rage tourner tout le long du morceau, renforçant ce côté brutal. Une nouvelle fois, on ne voit rien passer tellement le morceau nous prend dès le début. Les instruments ont leur petits moments de gloire, cassant légèrement la dynamique sans pour autant être négatifs. Un bon titre et on comprend parfaitement pourquoi le groupe l’a choisi pour promouvoir l’album. Arrive In The Dark qui commence dans la lourdeur et la brutalité, avec un son haché où le chant vient s’entremêler. Il y a une sorte de froideur qui ressort de ce début et c’est au bout d’une minute qu’un changement va venir basculer l’atmosphère du morceau. On passe sur quelque chose de plus doux et de calme, passage surprenant et qui donne une nouvelle pulsion à notre écoute. Le titre devient plus clair et positif, malgré quelques petites piques plus brutes. On découvre une dualité jour / nuit, qui colle au nom du titre et qui est parfaitement interprétée ici.

« Back to reality once again
A two-year break to reset our brains
But times are changing for the worse
We are doomed, we are cursed »

Arrive A Dialogue in B the Flat Minor qui est un condensé d’énergie dès le début. La pression monte doucement avec le duo guitare / batterie, puis tout se met en route et on retrouve des accords propre à l’univers In Flames. Un morceau dynamique, entraînant et où l’instrumentalité est vraiment au top ! Le chant reste dans la même optique et on a même droit à pas mal de chant clair et ça hors refrain. C’est le titre qui m’a le plus marqué et qui va surement devenir mon préféré. Il devient plus sombre, plus lourd. On retrouve une petite mélodie récurrente et qui vient donner un gros coup de peps à l’ensemble et on ne peut que parler du solo de guitare à tomber. Cynosure se démarque par la mise en avant de la basse. Elle a une vraie place centrale ici et c’est quelque chose que j’apprécie vraiment. L’ensemble reste assez calme et planant et crée quelque chose tout du long. C’est un morceau bien mené et captivant, parsemé de riffs sympathiques et aériens. On arrive sur la fin avec End the Transmission, qui s’ouvre sur un gros scream avant de partir sur des instruments plus calmes, en attente. Le schéma et les sonorités changent un peu ici, un riff assez récurrent reprend les codes du groupe. Le morceau est un peu traînant mais cela fait du bien, on prend notre temps pour finir en beauté. Juste un peu déçue sur la fin qui coupe assez nette.

In Flames nous livre un quatorzième album que j’apprécie. Je ne m’attendais ni à plus, ni à moins, ils ont parfaitement su répondre à mes attentes. On a des morceaux plus calmes et reposants et d’autres pleins d’énergies et de rapidité, un bon équilibre.

Tracklist :

The Beginning Of All Things That Will End
State Of Slow Decay
Meet Your Maker
Bleeding Out
Foregone Pt. 1
Foregone Pt. 2
Pure Light Of Mind
The Great Deceiver
In The Dark
A Dialogue in B Flat Minor
Cynosure
End The Transmission

Gloomy
Gloomy
Passionnée par le poulet curry, la pizza et de temps en temps la musique.

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