Xtreme Fest – Interview: Liam Cormier (frontman) et Mike Peters (batterie) de Cancer Bats

Interview réalisé le vendredi 2 août 2019, à l’Xtreme Fest. Première interview de cet Xtreme Fest cuvée 2019, et première interview ever pour moi, on a rencontré Liam et Mike de Cancer Bats bien reposés après leur aprem’ à la plage et prêts pour leur set.

Hello guys ! Comment ça va ? 

Liam: Super! On arrive du lac, ce lieu est génial pour un festival ! Mais on a pas fait de trucs si extrêmes que ça…

Mike:..je voulais faire du wakeboard, mais c’était 10€ donc je suis descendu et j’ai demandé si je pouvais essayer et le gars m’a dit que je devais remonter payer puis redescendre (ndlr: en téléphérique, 10minutes chaque traversée environ) donc j’ai laissé tomber je suis juste allé nager (rires).  

Liam: quand je descendais j’ai réalisé qu’il y avait un circuit de vélo aussi ! Mais c’est pareil une fois en bas il faut tout remonter.. alors je suis allé à la plage aussi ! 

Demain vous commencez une « tournée » au Royaume-Uni, pas de temps pour se poser ? 

Liam: La vie est une pause non ? Aujourd’hui on a nagé, demain on ne nagera sûrement pas (rires) on profitera sûrement d’être sur un bateau ! (ndlr: ils prennent le ferry pour se rendre au Royaume-Uni) 

Vous enchainez ensuite avec une tournée dans votre pays, le Canada, vous avez hâte de rentrer au bercail ? 

Liam: Oui en septembre..

Mike:.. On arrive du Canada alors pour l’instant ça va !  (rires) 

Liam: Mais tourner au Canada c’est génial ! On aime tourner partout en fait, on est gâtés à chaque show qu’on fait ! 

Mike: Mais cette tournée au Canada va être cool parce que ça fait un moment qu’on a pas fait de concerts là bas, même dans des petites salles. 

Et en comparant vos dernier show, vous pourriez nous dire qui est le meilleur public ? Les Canadiens, les Frenchies…? 

Liam: Qui est le meilleur public ?! Hummm..

Mike: On a joué au Hellfest y a pas si longtemps et si tout le public français était comme le Hellfest alors la France serait le meilleur public c’est sûr ! 

Liam: Carrément ! La réponse qu’on a eu de la foule au Hellfest était une des meilleures, elle rivalise avec le public anglais, en Angleterre ils sont géniaux ! 

Il y a beaucoup de nationalités différentes dans le public du Hellfest c’est peut-être pour ça ? 

Mike: Oui c’est sûr ça a aidé ! 

Liam: C’est un festival international ! Mais j’ai juste parlé français tout le long (rires) 

Vous préférez jouer dans un festival ou dans vos propres concerts ?

Liam: Je dirais les deux ! Je pense qu’ils sont tous les deux funs pour différentes raisons. Je pense que si on jouait uniquement l’un ou l’autre… Non en fait on s’amuserait quand même, on s’ennuierait pas ! 

Mike: On vit de notre musique donc si quelqu’un se plaint d’un aspect de ce boulot il ferait mieux de dégager et de se trouver un autre boulot ! 

Quand vous jouez dans vos propres shows vous avez surement plus de temps pour vous préparer ? 

Mike: Oui, les festivals c’est toujours un peu bizarre, on joue des sets plus courts, on doit y être tôt, on joue quand le soleil brille encore, on joue avec la pluie, le vent, mais il y a 10 000 personnes devant nous donc c’est fou ! Et puis on ne doit pas vendre de merch du coup on a juste le temps de se balader et de profiter. Quand on joue dans nos propres concerts on rencontre nos fans, et pour nous ce sont des shows beaucoup plus petits qu’ici ! 

Mais c’est un public qui vous adore en comparaison de la foule éclectique d’un festival..

Liam: Oui, mais ici c’est plutôt équilibré ! On joue plus tard, notre set est plus long, c’est mieux pour nos fans.. J’aime bien ce genre de festival punk, pas aussi énorme que le Download, sans vouloir offenser personne (rires) 

Vous allez jouer votre dernier album, « The Sparks that Moves » sorti en avril 2018, combien de temps avez-vous travaillé sur cet album et qu’est-ce-qui vous a inspiré ? 

Liam: Je crois qu’on a travaillé cet album pendant un an..

Mike:.. J’ai eu un enfant, donc c’est le premier album qu’on a fait sans vivre dans la même ville, c’était beaucoup de travail personnel, de boulot à la maison, on s’envoyait tout le temps des trucs..

Liam: Et on a pris notre temps ! On était pas pressés, on avait pas de label, on a eu le temps de faire tout ce qu’on voulait.

Mike: On avait terminé avec notre label et notre manager quand on a décidé de faire cet album, et on avait aussi pas mal de boulot, donc on écrivait des chansons, on s’accordait sur le résultat qu’on voulait, c’était fun, comme une grande bouffée d’air frais ! Et pour moi, le fait d’avoir eu un enfant à été un gros changement mais c’était génial, je poussais ma poussette en écoutant ces nouveaux riffs ! (rires) Heureusement j’ai une batterie dans mon sous-sol donc j’ai pu enregistrer quelques trucs et les envoyer aux gars. 

Ça à l’air d’avoir été la meilleure solution pour la situation dans laquelle vous étiez ! 

Liam: Oui, je pense qu’à ce point de nos carrières c’était le mieux. On est plus au moment où on a besoin d’être ensemble et de rester concentrés, maintenant qu’on est un peu plus vieux on peut faire nos devoirs à la maison (rires) 

Mike: On joue ensemble depuis 13 ou 14 ans on sait comment se parler. Je peux décrire quelque chose à Jaye par texto et il va comprendre où je veux en venir. On s’est juste retrouvés 10 jours à Toronto, on a joué et on avait fait une grosse partie du boulot avant. 

Et un an après la sorti de l’album quel est le retour de vos fans ou du public en général ? 

Liam: Tout le monde est super content ! Les retours sont géniaux !

Mike: On en parlait justement aujourd’hui, on reçoit de plus en plus d’offres pour des shows c’est génial. J’aime cet album, je le trouve super, on a juste prit du bon temps, sans label ou manager pour nous dire « vous devez arrêter et faire autre chose », on est partis en tournée avec Sick of It All, on a joué dans tous les festivals de l’été, sans pression extérieure. 

Liam: Les gens demandent souvent de jouer les nouvelles chansons, c’est cool ! Bien sûr ils veulent entendre « Hail Destroyer » ou « Lucifer’s Rocking Chair » mais ils veulent aussi entendre « Winterpeg », ça n’arrive pas à tout le monde alors c’est chouette de pouvoir se dire « on a fait quelque chose de bien, qui plaît » ! 

Vous pouvez être fiers de vous, merci beaucoup pour cet interview et bon concert ce soir ! 

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