Une tempête rock à l’Accor Arena: Greta Van Fleet électrisent Paris! [9.11.23]

Après un Zenith totalement complet en 2019, Greta Von Fleet sont de retour en France pour nous présenter leur dernier album Starcatcher sur une tournée du même nom. Et c’est à l’Arena de Bercy que ça se passe.

A peine arrivé devant l’Arena, on est surpris par le peu de monde présent. A l’intérieur, pas de queue aux toilettes ni au bar, ni a la boutique… Ce sont des petits détails que l’on ne remarque pas d’habitude mais qui sont beaucoup trop flagrants pour être notifiés ce soir.

D’accord, on ne peut pas nier que Greta Van Fleet est un groupe qui a explosé ses dernières années, tant par l’originalite que leur style back to seventies présentait dans le paysage rock actuel que par leurs réelles prouesses musicales. Cependant est ce suffisant pour remplir un Bercy au complet ?

La première partie commence et on espère vraiment que la salle va se remplir au cours de la soirée, parce que des gradins vides et une fosse à moitié pleine c’est limite.

La première à monter sur scène s’appelle Hannah Wicklund et sa musique s’intègre totalement dans le paysage de cette tournée Starcatcher.

Une voix très groovy qui rappelle celle de Greta. Des guitares tout aussi seventies.
La chanteuse est pieds nus sur scène, une couronne dans les cheveux style hippie bohème. C’est un vrai plaisir de faire sa connaissance.

Côté public malgre les applaudissements, c’est encore plutôt plat. Il faut dire qu’avec les grandes salles vient une ambiance un peu moins chaleureuse à laquelle on n’est plus tellement habitué.

Elle nous joue des morceaux preview de son album intitulé The Prize qui est à venir en janvier 2024 et on passe un très bon moment.

Quand le deuxième groupe arrive, la fosse est déjà bien plus remplie mais pour les gradins ce n’est pas encore ça.

Ils s’appellent Mountain Joy et c’est un peu moins convainquant pour nous que le groupe précédent. Un peu trop de synthé peut être. La guitare ne sort pas du lot, elle est la tout simplement. Et pourtant il y en a deux sur scène.
On ne peut pas dire que c’est mauvais loin de là mais ça ne résonne pas en nous particulièrement.

A mesure que les titres se succèdent des petits solos de guitare arrivent et ça gagne déjà plus de points dans notre cœur. On a même le droit à un solo de batterie plutôt cool.

Un immense rideau tombe et c’est le moment du changement de plateau.
Quand une demi heure plus tard il se lève enfin c’est une entrée tout en pyrotechnie que Greta Van Fleet nous offrent. La fosse est pleine ce qui fait enfin plaisir à voir.

Des ecrans géants en fond de scène, des jets de flamme, la scénographie est magnifique. La voix caractéristique de Josh Kiszka qui n’est pas sans rappeller celle de Robert Plant de Led Zeppelin, nous donnent des frissons.

En quelques morceaux ils ont déjà conquis l’Arena, ca y est la salle est a eux toute entière. Les costumes à paillettes, cet esprit totalement rock n roll, on se croirait dans une capsule temporelle, de retour dans les années 70. C’est genial !

Josh annonce un morceau totalement groovy du genre qui nous entraîne inévitablement, sur lequel on ne peut s’empêcher de bouger. Et c’est exactement ce qui se passe, car Heat Above est absolument dingue.

Tout le long, les solos de Jake Kiszka sont phénoménaux, on voit qu’il se fait plaisir et n’hésite pas à nous jouer presque de vrais morceaux rien qu’à lui. Sa présence sur scène, sa technique, c’est quelque chose en live.

Souvent Josh quitte la scène pour laisser place à ses musiciens, il y a de réels moments pour chacun, parfois même ils se repondent en jouant et c’est juste magnifique à voir.

Quelques morceaux sont joués en acoustique, avec un ciel étoilé en fond de scène, évidemment notre coeur fond. Les flashs s’allument dans la salle, c’est de ces instants suspendus.

Après la douceur c’est le retour du rock. Et des « rockest songs » comme Josh le dit si bien. Et là, là quand la guitare vibre au point de la sentir partout dans notre corps, la salle toute entière se transforme.

Highway Tune

Encore des flammes, le show est au rendez vous. Et puis c’est au tour du batteur d’avoir un vrai quart d’heure rien qu’à lui et c’est rare. Honnêtement on adore. Le solo est génial, bien sur il est surtout utile pour laisser aux autres membres du groupe le temps de s’installer sur la mini scène qui se trouve au beau milieu de la fosse. Sur laquelle il se lance dans un set mi acoustique mi cover.

C’est l’occasion d’entendre certains anciens titres de manière re-visités tel que Black Smoke Rising.

Le chanteur quitte la scène sur les épaules d’un agent de sécurité. Lançant des roses blanche au public comme une vraie diva.

Grand final avec un fond de scène en flamme et un solo de guitare inoubliable, puisque le guitariste joue littéralement au pied des flammes. Clairement Jake Kiszka est le main character de cette soirée, même si comme on l’a pas mal entendu à la sortie du show, pour certains le pour certains les solos étaient beaucoup trop longs. De notre côté, on est totalement conquis. Un petit zoom sur chaque membre et on finit par le chanteur, pour entamer The Archer. Derniers artifices et c’est l’heure de faire les adieux. La soirée s’achève sur une dose d’amour avec Light My Love, hymne de la tolérance quand on voit tous les drapeaux lgbt qui pop dans le public. Et Farewell For Now.

Merci à Olivier Garnier de Replica pour les accrétitations et à Live Nation pour cet événement!

Ecrit par Anaïs

Greta Van Fleet Setlist Accor Arena, Paris, France 2023, Starcatcher World Tour
Ronnie Cysworth
Ronnie Cysworth
Passionnée par la photographie, les concerts et le cinéma, je suis prête à vous faire vivre ou revivre dans la joie et la bonne humeur les évènements auxquels on participe!

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