- [ENGLISH VERSION BELOW] Ce mercredi 5 Juin, le groupe d’ouverture Night Verses fait sont entré dans l’immense salle de concerts, j’ai nommé l’Accor Hotel Arena de Bercy. Nous avons le droit à des musiques aussi puissantes qu’envoûtantes.Elles nous transportent dans un univers parallèle où chaque geste est pensé comme une symphonie… Même si le groupe ne possède pas de voix, la guitare créée une sorte de mélodie qui nous donne l’impression qu’un chant est présent, alors qu’il n’y en a pas du tout. Le line-up comprend un guitariste ( Nick DePirro ) , un batteur ( Aric Improta ) et un bassiste ( Reilly Herrera ). Le batteur est une pile électrique, il n’hésite pas à sauter de son siège avant d’enchaîner un gros blast.
Arrival commence un début de sonorité orientale pour ensuite s’enchaîner sur une descente chromatique avant de retourner au calme en mélangeant plusieurs effets à la guitare. Nick De Pirro (le guitariste) sait comment créer une atmosphère avec son instrument.
8 Gates Of Pleasure débute avec une descente de tom de la part d’Aric s’ensuit avec l’aide son pad une suite d’effets préenregistrés qui apporte une certaine profondeur au titre.Pour ensuite continuer sur des gros breaks avec la puissante basse de Reilly qui enchaîne un petit phrasé et qui est suivie par la guitare pour terminer sur la mélodie principale et s’arrête pour laisser entendre la dernière phrase de la soundbox.
Mélangeant entre des breaks de deathcore et trash, c’est un groupe qui est haut en couleur vraiment, on ne pouvait pas avoir mieux en première partie bien qu’un peu trop court à mon goût. Surtout qu’il y avait beaucoup de compositions non jouées. J’ai trouvé ce groupe vraiment dynamique et le fait qu’ils n’ont pas de chanteur n’affecte en rien l’immersion totale… Si vous ne les connaissez pas, je ne peux que vous recommander de les écouter.
Tool commence, les membres se mettant en place dès la première note la magie opère. La foule est en transe la fosse se lève des places assises. Toutes les personnes restent debout, c’est vraiment quelque chose d’incroyable ! Les jeux de lumière qui sont là pour rajouter un effet psyché en plus de la diapo, qui ne fait que changer surtout qu’elle était accordée aux morceaux. Ce qui je trouve donne une immersion plus profonde.
Jambi débute la batterie impose le décor avec la résonance des toms qui nous fait trembler puis une guitare qui dessine le squelette du morceau. Rejoins le tour de la basse, qui commence de manière réservée, mais qui se révèle vite essentielle grâce à son rythme bien défini. Tout ça sur un fond de scène qui nous plonge dans un univers complètement psychédélique.
Pneuma commence une magnifique intro envoûtante à la guitare me capte directement, c’était vraiment quelque chose d’inexplicable, mais les musiciens savent mettre une ambiance vite entraînante. La musique monte crescendo pour atteindre le climax là où toute la foule est au max de l’euphorie, pour reprendre avec l’intro du début. C’est un morceau que j’apprécie beaucoup car il résumerait bien le groupe si je devais faire écouter Tool à quelqu’un, je commencerai par ce morceau.
Le gros point noir que j’ai noté était le manque de contact avec le public. Bien que quelques fans hardcore chantent les refrains. La majeure partie de leur prestation, les musiciens restent immobiles et regardent le sol, tandis que le chanteur se tenait dans les deux coins de la scène qui étaient plongés dans l’obscurité. Je trouve ceci vraiment regrettable qu’un groupe aussi célèbre manque de dynamisme, alors que le précédent groupe le fût plus… Le guitariste et le bassiste sont restés statiques tout le long, c’est seulement à la fin du dernier morceau qu’ils se sont mis en mouvement.
Le concert a débuté de manière anticipée, et le public a été remercié brièvement avant un départ rapide, mais fort heureusement, la fille du batteur a décidé de monter sur scène. Pour lancer les baguettes ce qui a fait un peu retenir le groupe, sauf pour le chanteur qui est parti directement après avoir dit merci. Je trouve vraiment déplacé de la part des artistes de manquer de respect envers leur public, d’autant plus que les billets étaient plutôt chers ; un peu de considération envers les spectateurs aurait été appréciable. Heureusement que le groupe Night Verses a témoigné beaucoup de chaleur et de reconnaissance envers leur public. Même si leur temps de présence sur scène n’a pas été considérable, ils ont réussi à marquer les esprits grâce à une prestation mémorable.
[ENGLISH VERSION] This Wednesday, June 5, opening band Night Verses enter the huge concert hall, the Accor Hotel Arena in Bercy. We’re treated to music as powerful as it is haunting, transporting us into a parallel universe where every gesture is conceived as a symphony… Even though the band has no vocals, the guitar creates a kind of melody that gives us the impression that there are vocals, when in fact there aren’t any at all. The line-up comprises a guitarist ( Nick DePirro ) , a drummer ( Aric Improta ) and a bassist ( Reilly Herrera ). The drummer is a powerhouse, jumping out of his seat before unleashing a big blast.
Arrival begins with an oriental sound, then moves on to a chromatic descent, before returning to calm with a mix of guitar effects. Nick De Pirro (the guitarist) knows how to create atmosphere with his instrument.
8 Gates Of Pleasure opens with Aric’s tom descent, followed by a series of pre-recorded effects on his pad, adding a certain depth to the track, before moving on to big breaks with Reilly’s powerful bass, followed by a little phrasing and then the guitar, ending on the main melody and stopping to let us hear the last phrase of the soundbox.
Mixing deathcore and trash breaks, this band is really colorful, and we couldn’t have had a better opening act, although it was a little too short for my taste, especially as there were a lot of unplayed compositions. I found this band really dynamic, and the fact that they don’t have a singer doesn’t affect the total immersion… If you don’t know them, I can only recommend you give them a listen.
Tool begins, the members falling into place from the very first note, and the magic begins. The crowd is in a trance, the pit rises from the seats. Everyone stays on their feet – it’s truly something incredible! The lighting effects are there to add a psychedelic effect, in addition to the slide show, which only changes, especially as it was tuned to the songs. Which I find gives a deeper immersion.
Jambi kicks off with the drums setting the scene with the shaking resonance of the toms, followed by a guitar that draws the skeleton of the track. Then comes the bass, which begins in a reserved manner, but soon proves essential thanks to its well-defined rhythm. All this against a backdrop that plunges us into a completely psychedelic universe.
Pneuma begins with a magnificent, haunting guitar intro that catches me straight away. It really was something inexplicable, but the musicians know how to set a catchy mood. The music builds to a crescendo, reaching a climax when the whole crowd is at its most euphoric, and then resumes with the intro from the beginning. It’s a song I really like, because it sums up the band very well. If I had to make someone listen to Tool, I’d start with it.
The big drawback I noticed was the lack of contact with the audience. Although a few hardcore fans sang along to the choruses. For most of their performance, the musicians remain motionless and stare at the floor, while the singer stands in the two corners of the stage, which are plunged into darkness. I find it regrettable that such a famous band lacks dynamism, whereas the previous group was more dynamic… The guitarist and bassist remained motionless throughout, and it was only at the end of the last song that they got moving.
The concert got off to an early start, and the audience were thanked briefly before a rapid departure, but fortunately the drummer’s daughter decided to take to the stage. To throw the drumsticks which made the band hold back a bit, except for the singer who left directly after saying thank you. I find it highly inappropriate for artists to show disrespect to their audience, especially as tickets were rather expensive; a little consideration for the spectators would have been appreciated. Fortunately, Night Verses showed a great deal of warmth and appreciation for their audience. Even if their time on stage wasn’t considerable, they managed to leave a lasting impression with a memorable performance.