Les Écossais de To Kill Achilles sont de retour avec un nouvel album : Recovery. Il s’agit du deuxième depuis leur arrivée chez Arising Empire. Disponible dès le 11 août.
Ce nouvel album début avec… and I’am an Addict où les instruments sont directement mis en avant. Ça accélère et on nous met directement dans le bain. Le chant semble être sur la retenue tout le long de ce premier morceau, comme s’il attendait d’exploser et de déverser toute son énergie. L’instrumentalité donne une nouvelle impulsion au moment du refrain, tout en conservant cette même ambiance. Un petit ralentissement et c’est un chant très accès hardcore qui prend la relève et qui surprend légèrement, nous conduisant à la fin du morceau qui fini par s’éloigner et part sur quelque chose de plus profond et moins rapide. On continue avec Cheminal Counterpart qui est plus calme et où le chant est mis en avant. Plus sentimental on se laisse vite envoûter et même surprendre, à nouveau, par l’arrivée d’un chant clair, renforçant la profondeur du titre. C’est durant la dernière partie que les instruments von prendre plus de place, donnant quelque chose de construit et d’intéressant. L’introduction de When The Lights Go Off est sur la retenue mais cela va vite changer et littéralement exploser. Un titre plus rentre dedans que les deux précédents et donnant un sentiment d’urgence, tout doit être fait et rapidement. On note quand même une alternance avec des passages moins rapides et quelques harmoniques bien placées qui casse le rythme, semblant marquer une sorte d’arrêt.
« I canʼt open my eyes without thinking ‘bout you
Your kiss, stains my lips and Iʼm lost, floating in ecstasy
Youʼre never too far gone to come back to me
Now I feel you
Youʼre running through my veins »
Blue n’a strictement rien à voir avec le début de l’album. Le chant clair est mis en avant avec une ambiance très atmosphérique et quelques touches électro, assez douce. L’ensemble donne un véritable sentiment de flottement, jusqu’à l’arrivée du chant screamé, créant un fort sentiment de déchirement. Des sonorités plus claires viennent s’ajouter, tout comme les instruments qui créent une véritable bulle, nous propulsant loin. Living in a Memory se démarque aussi, notamment par son introduction qui est composé que d’une seule note avant d’être rattrapé par le chant. Il y a un comme un côté plus solennel qui ressort de l’ensemble et on se demande où cela va aller.
No Love is a Crime a un côté chill sympathique. On garde quand même une alternance avec les deux chants, créant quelque chose de positive et qui se rapproche presque du punk rock. Il y a plusieurs changements de rythme et le chant ne semble jamais vouloir s’arrêter. Un titre qui se démarque et cela fait du bien, on a le sentiment d’avoir une grosse dose de lumière et de positif. Rats est un morceau très positif et surtout rentre dedans. Il y a un riff à la guitare, récurrent, qui va donner une belle identité à l’ensemble et qui se combine parfaitement avec le chant. On découvre aussi la présence d’un chœur, sur une courte durée. On joue sur les effets au niveau de la voix et on termine avec un très beau solo de guitare. Ghost Town ouvre sur la batterie mais surtout la basse qui n’a jamais été autant mise en avant qu’ici ! Le rendu est vraiment sympathique et donne une ambiance différente et plus profonde de suite. Le rythme va beaucoup changer, on passe à des choses plus lourdes et surtout plus brutaux, ainsi que des passages qui seront rapidement reprit par le public.
« So hereʼs the thing I wake in the morning and I feel ok, a sore head but Iʼm ready for
the day and I think to myself, thereʼs got to be another way ‘cause I can be strong
and I can be kind and I can be anything I fucking like, so why do I resort to being
what I am, an addict, a junkie, a lesser man, well I wonʼt have it. And so the cycle
goes, wake up, regret, pass out, repeat, Iʼm so bored of lying to myself and I hate
what Iʼve become, someone pass the bottle, Iʼm done »
Arrive la fin de cette nouvelle aventure avec The Cave. Un début plus doux, avec cet aspect atmosphérique dont on ne trouve pas l’origine. Un chant lointain, jouant avec nos sentiments avant de monter petit à petit. On a vraiment la sensation de voir éclore ce morceau et la fin, explosive comme on aime, conclut ce petit voyage. Mais To Kill Achilles ne nous laisse pas partir comme ça et propose de finir avec Recovery qui fait pas moins de six minutes ! Embarquement garanti pour un voyage à plusieurs niveaux et avec, surtout, beaucoup de surprises comme la présence d’un saxophone !
To Kill Achilles nous dévoile un nouvel album palpitant. Chaque titre nous propose un voyage dans une ambiance différente et surtout avec de belles surprises. Un album que j’ai hâte de découvrir et de vivre en live.
Tracklist :
…and I’m an Addict
Chemical Counterpart
When the Lights Go Off
Blue
Living in A Memory
Fifteen Years
No Love Is A Crime
Rats
Ghost Town
The Cave
Recovery