The Requiem : A Cure To Poison The World

The Requiem est un trio originaire de Floride qui propose ce vendredi 16 février, son tout premier album, A Cure To Poison The World via Fearless Records. Amateurs de morceaux Emo/Scream des années 2000, cet album est probablement fait pour vous!

Et ça démarre vite et fort avec This Is How The World Ends, pas d’intro pour ce morceau le groupe commence directement à coup de screams et avec une batterie très rapide. Ce premier titre fleure bon certains bangers à la Alesana ou encore The Used des temps jadis. Evidemment, si vous avez encore (comme moi) quelques souvenirs des années Myspace et autres, les compositions joyeuses ne sont pas légion comme le prouve la suite avec An Elegy Written On Porcelain Arms. Une mélodie assez entêtante pour évoquer un sujet de prédilection dans ce genre : La mort. Le groupe a d’ailleurs parlé de ce morceau comme parlant « du fait de voir quelqu’un disparaître en lui-même alors qu’il meurt, et du sentiment de désespoir que l’on ressent lorsqu’on n’est pas d’un grand secours pour lui, seulement comme une sorte de garrot émotionnel ».

Less Than Zero continue à maintenir le rythme avec des lignes de basse et de guitares qui rappellent le mouvement Pop-Punk toujours bien ancrée dans les années 2000. La voix du chanteur, Damien , faisant parfois penser à celle de Gerard Way de My Chemical Romance. Pour l’instant, cet album est vraiment intéressant et fait ressentir une bonne grosse nostalgie comme on aime. Avant d’enchaîner sur Cursed, le groupe propose un court interlude instrumental au piano, L’exquisite Douleur , le riff de guitare final conduisant directement à Cursed qui rappelle étrangement MCR là encore l’influence est une évidence totale! Two Lovers Left Alive est une belle ballade où la guitare de Felipe et la voix de Damien sont les seules maîtresses à bord.

Pour la fin de l’album, les derniers morceaux repartent de plus belle, des rythmiques effrénées , du scream , des morceaux Emo à souhait et des belles envolées vocales de la part du frontman. Comme sur Diary Of A Masochist, même si quelques notes de piano crèvent l’obscurité de cette thématique morbide à souhait, les paroles étant basée sur « l’archétype d’un personnage qui tue des hommes et recueille leur sang comme la comtesse Bathory ». L’album se clôt sur Before I Go… un morceau qui ressemble à une ballade Rock sans en être totalement une, la voix de Damien couplée à la guitare se veut toujours plus mélancolique, Felipe nous gratifie d’ailleurs d’un très joli solo sur ce dernier titre. Le morceau se termine avec une voix qui semble parler à travers une radio concluant l’album avec la phrase « This is how the word ends ».

Ce premier album de The Requiem est une belle réussite et permet aux Emo nostalgiques des années 2000 de se replonger avec bonheur dans une période chérie et regrettée de tous. The Requiem promet de sortir de belles choses à l’avenir et sera donc un groupe à suivre de très près.

Mary Motionless
Mary Motionless
25 Forever. Nergal est ma Tata, j'aime vadrouiller pour les concerts et voir les copains partout et me faire tatouer à fond!

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