Cette année encore, l’équipe de ChairYourSound a pu couvrir le Hellfest Open Air 2023 et ce fut toujours aussi sportif. Retour sur la première journée de cette nouvelle édition !
Premier jour de Hellfest avec une programmation qui me conduit directement en Mainstage 2. C’est Code Orange qui ouvre le bal et la curiosité l’emporte, je me retrouve proche de la fosse qui devient un véritable champ de bataille dès le premier morceau. Le groupe déborde d’énergie et cela fait plaisir à voir. Je ne connais pas du tout leur titres et je me laisse rapidement emporter dans ce torrent de violence et de rapidité. Un premier concert réussi ! (Gloomy)
Mon objectif du jour est le premier rang pour Parkway Drive et je m’y retrouve dès le set de I Prevail. J’attendais énormément de voir ce groupe et je ne suis pas déçue. Les membres ont autant d’énergie que ce que l’on peut voir dans les reels qu’ils partagent et ils vont faire trembler les murs dès le début avec le très célèbre Bow Down. Le groupe nous présente même deux covers, celui de Chop Suey de SOAD et un classique avec Raining Blood de Slayer. Un set beaucoup trop court mais dont on garde en souvenir la superbe ambiance et la bonne humeur dans la fosse. (Gloomy)
Mon premier concert du festival en tant que chroniqueuse/photographe se passera donc en Temple pour assister au show magistral de Imperial Triumphant. Le Black Metal avant-gardiste du trio a l’air de faire mouche sous la tente, la violence combinée à autant de beauté plaît beaucoup aux présents et c’est tout naturellement conquis que le public de la Temple ressort de ce set qui pour ma part m’a moi aussi conquise, le set du groupe et leur technicité étant épatants à chaque fois (Mary).
Arrive In Flames, j’adore ce groupe et j’avais hâte de les revoir cette année car mon premier concert d’eux date d’il y a 10 ans (c’est le moment nostalgique) mais aussi parce que je suis toujours totalement conquise par leur prestation. Les suédois arrivent avec The Great Deceiver qui va mettre tout le monde d’accord et notamment la fosse qui va être très virulente. Ils nous font également l’honneur de jouer Darker Times qui avait disparu de la setlist depuis 2017. Le set se poursuit comme d’habitude, avec un pit violent et un nombre important de slammeurs qui vont me faire louper pas mal de morceaux, oubliant carrément que le groupe joue… Le groupe n’oublie pas ses titres phares et c’est un réel plaisir d’entendre à nouveau Only For A Weak et Take This Life. (Gloomy)
Harakiri For The Sky ont probablement délivré un des meilleurs concerts de cette première journée avec Behemoth! C’est sous une Temple blindée qu’on retrouve le groupe pour un concert d’exception avec une set-list sur laquelle on va retrouver quelques morceaux qui semblaient avoir été oubliés sur celle de la tournée Européenne, les émotions sont palpables tout le long du set notamment avec le chant toujours aussi torturé de JJ. Le groupe va conclure avec Song To Say Goodbye, leur cover du tube de Placebo devant un public toujours aussi conquis et moi j’ai encore une fois le coeur en miette… (Mary)
Candlemass est l’un des groupe que j’attendais le plus et pourtant je suis pas une grande
amatrice de doom. Les légendes suédoises se produisent sur l’Altar qui est blindée.Leif Edling (basse) et Johan Längquist (chant),c’est un set old school parfait, très prenant.La setlist est axée sur Epicus Doomicus Metallicus et Nightfall les deux premiers et excellents albums du groupe. On notera Sweet evil du dernier album éponyme également, ainsi qu’un final parfait sur Solitude. (Célia)
The Hollywodd Vampires :Je n’écoute jamais ce groupe, je ne suis pas fan du tout d’Alice Cooper mais comme beaucoup de monde, c’est revoir (ou voir) Johnny Depp qui m’intéresse surtout. On se laisse emporter par le rock et par l’aura des membres sur scène. Un petit moment sympathique et qui aide à patienter avant la suite de la soirée. (Gloomy)
Hollywood Vampires ouvre cette seizième édition du Hellfest pour moi avec une introduction de Jean Sébastien Bach en lien avec leur fond de scène baroque, qui sera ensuite coupé par des extraits du film Nosferatu. Alice Cooper toujours au top de sa forme met évidemment un costume baroque, avec sa canne emblématique et indissociable du personnage, seul décalage Johnny Depp avec son bonnet aux couleurs rasta, mais heureusement il va finir par l’enlever. Le groupe est entouré d’un véritable Guitar Hero Joe Perry dont la carrière et le talent ne sont plus à prouver. Sur l’ensemble le show était sympa avec un public plus que réceptif et composé de nombreux classiques tels que School’s Out d’Alice Cooper, Another Brick In The Wall de Pink Floyd et Sweet Child O’Mine des Guns and Roses. (Tiffany)
Mon dernier concert d’Architects date de leur venue au Hellfest en 2019 et il reste mon top 1 pour ce groupe, c’était lunaire et j’avais hâte d’en prendre plein les yeux une nouvelle fois. La troupe de Sam Carter débarque avec leur énergie habituelle et il n’en faut pas plus à la fosse pour s’agiter, encore plus quand résonnent les premières notes de Nihilist. S’enchaîne des titres qui vont faire mal comme Giving Blood et son refrain explosif, a new moral low ground ou Animals qui vient clôturer le set. Alors que le chanteur nous lance un défi, faire mieux qu’en Allemagne, cela n’est pas tomber dans l’oreille d’un sourd et le public va nous servir ses meilleurs circle pit et autre, encouragé par un “holy fucking shit” de la part de Sam. Il nous remercie et précise que c’est un véritable honneur pour eux de jouer à Clisson. Comme à leur habitude, les anglais nous proposent un set dynamique, efficace et qui donne envie d’en avoir toujours plus. (Gloomy)
Architects a été une totale découverte pour moi et je dois avouer que j’ai été surprise de voir l’engouement pour ce groupe et surtout de voir à quel point en fait c’est vraiment cool. Le chanteur a été infatigable pendant l’entièreté du set ainsi que le public qui a été plus que réceptif et ne semblait pas vouloir s’arrêter. Un gros show avec des lights que l’on a pu apprécié qu’à partir de la tombé de la nuit. Petite dédicace pour les copains de Parkway Drive avec leur chanson Doomsday. (Tiffany)
Place au black metal sous Temple pour Dark Funeral qui va nous livrer un show dingue, malgré la perte de leurs bagages en rentrant de la tournée américaine ceci n’a pas posé de soucis au groupe mené par Heljarmardr (chant) qui arrive sous une cape imposante et commence par Nosferatu. La perfection des riffs des musiciens est bluffante, les flammes commencent a apparaître ,c’est un très beau show. Et quel final sur Where shadows forever reign. (Célia)
Hypocrisy: C’est l’heure du groupe de death metal suédois. Il est temps de retourner à Altar, c’est la première fois que je voyais Hypocrisy..et que dire.Un show millimétré et orchestré à la perfection par Peter Tägtgren (chant-guitare) et ses acolytes.Les morceaux sont lourds et percutants; la fosse est en pogos et headbangs constants.Il faut dire que commencer par Fractured Millenium met tout le monde d’accord. Le ton est
donné. Peter est un showman invétéré, son growl est écrasant, déchirant.Il n’y a aucune pyro ,le groupe n’en a pas besoin, ils sont les maîtres de la scène Altar ce soir là. (Célia)
Kiss : Déjà vus en 2019 pour leur dernière date au Hellfest, voilà de retour les américains maquillés les plus célèbres. On note quelques modifications scéniques, dont des énormes statues des membres autour de la scène, un détail sympa et qui fait son petit effet. C’est donc parti pour deux heures de set et j’ai beaucoup moins accroché que la première fois. Cela reste un beau spectacle, intéressant et avec ses touches originales mais cela n’a pas fait mouche pour moi. Le show se termine avec les titres les plus célèbres dont I Was Made for Lovin’ You et son lâché de ballons dans le public. Un très bel adieu au public du Hellfest, pour une tournée se terminant dans moins d’un an. (Gloomy)
Kiss est le groupe de ce jeudi soir que j’attendais le plus, ces légendes du Rock m’ont prouver qu’ils étaient encore capable de faire de grandes choses. En effet avec une vidéo backstage pour faire patienter le public et un drap à l’effigie du groupe pour cacher la scène. Pour une entrée, rien de banal, le drap tombe et les musiciens arrivent sur scène via grâce à des plateformes qui les déposent. Toujours vêtu de leur mythique costume et de leur body paint si iconique. Un show toujours aussi incroyable à base de pyrotechnie et de feu d’artifice mais aussi de Gene Simons le bassiste démoniaque toujours aussi fou sur scène. (Tiffany)
Behemoth: Place à la légende du Black Metal Polonais. Le groupe que j’attendais le plus de la Temple en ce premier jour de festival, vu lors de la dernière tournée Européene. Le show le plus spectaculaire de la journée..du festival à la limite (Iron Maiden ne comptent pas ). Post-God-Nirvana retenti avec les ombres des membres, le drap blanc tombe, les frissons sont là, on sait désormais déjà que le show va être epic et spectaculaire.
La pyro est très présente, il fait chaud en ce premier rang et ça en vaut la clairement la peine. Nergal change de tenues plusieurs fois ,revêtit sa Mitre lors de Bartzabel. La scène est dingue Seth et Orion arrivent avec des torches sur The deathless sun et montent sur les échafauds sur les côtés de la scène. Vient enfin Chants for Eschaton on sait que c’est la fin..deja. On se fait cracher du faux sang dessus pour ce final sous la pyro.C’était un concert parfait. (Célia)
Il est 1h du matin et l’impatience me guette. Parkway Drive c’est la grosse claque à chaque fois et j’ai hâte de retrouver les australiens pour le dernier concert de la journée. Le groupe a réussi à ajuster son show dantesque à un format festival et on retrouve cette entrée parfaite et solennel avec l’arrivée des membres entouré de porteurs de flambeaux. Le moment est grandiose et nous plonge dans une autre ambiance, une autre dimension. Les premières notes de Glitch résonne, tiré du dernier album du groupe et la fosse réagit immédiatement, gagnant en intensité lors de l’apparition de Winston, le chanteur. C’est le coup d’envoi d’un peu plus d’une heure de metalcore qui ont ravagé cette mainstage 2 et qui affirme, une nouvelle fois, de la bête qu’est le groupe australien. On ne parle même pas de l’apparition de trois instruments à cordes qui nous donnent des frissons et nous plongent encore plus dans cet univers. Du chanteur qui se retrouve en pleine fosse, à chanter, entouré d’un circle pit ou encore de la pyrotechnie grandiose, notamment sur Crushed, qui m’émerveille toujours autant. Le groupe a su mettre en avant leur dernier album, Darker Still, tout en comblant les fans des autres générations. Si vous n’avez toujours pas vécu la tornade Parkway Drive, je ne peux que vous conseiller de vous y jeter les yeux fermés. (Gloomy)
