ONE OK ROCK – Luxury Disease

Le groupe de Rock japonais revient avec son dixième album studio intitulé Luxury Disease, déjà disponible et produit par le label Fueled By Ramen.

Save Yourself est le commencement de cet opus avec la patine One Ok Rock. Un rock très ancré dans ce qu’ils faisaient déjà à l’époque. Une chanson en deux parties, un premier couplet en anglais et le deuxième en japonais, les refrains, eux restent en anglais.

Neon a une introduction de chorale qui se retrouvera en début de chaque phrase du refrain pour donner du rythme et une dimension presque lyrique. Pour le reste c’est absolument simple et efficace.

Vandalize sonne plus pop rock que rock pur, et ça perd en dynamisme malgré l’échange présent entre les parties en anglais et en japonais.

Avec When They Turn The Lights On voici le moment de la ballade qui à certains moments me fait penser a du Queen avec les envolées dans les aigus que fait Taka. Quant à l’instru, il reste classique pour un slow de rock japonais.

Let Me Let You Go correspond complètement à un opening d’anime, avec un peu de punch, de la rythmique et surtout ça reste en tête.

So Far Gone commence très lentement mais commence à prendre du rythme au fur et à mesure du premier couplet comme une montée en puissance qui est gâchée par le premier refrain. Heureusement que la suite des choses s’améliore mais la chanson n’est toujours pas rock.

Prove est encore un titre qui en terme de mélodie ne fait pas rock mais pop moderne et c’est vraiment dommage pour un groupe de rock japonais.

Même chose pour Mad World qui apporte juste le fait qu’elle soit presque complétement en japonais. La mélodie de celle-ci est plus électro mais toujours pas dans le thème.

Free Them est un duo plus qu’inattendu avec Teddy Swims, chanteur de soul américain dont la voix apporte une volupté et une douceur indescriptible. Cela n’est toujours pas du rock.

Avec Renegades on retrouve enfin cette rythmique et sonorité rock mais uniquement aux refrains (dans le cas où se serait trop brutal). Trop brut ou pas, ça fait du bien de pouvoir bouger la tête en musique.

Outta Sight a une fois de plus une introduction électro à la The Weeknd et ce n’est de nouveau pas ce que l’on attendait de ces garçons.

Et c’est reparti pour un tour avec Your Tears Are Mine, encore une énième ballade, le point positif c’est que le refrain se marie parfaitement bien avec la voix de Taka, mais rien de bien plus surprenant. D’ailleurs cette chanson irait bien à un mariage.

Wonder a une influence un peu plus pop punk dans la rythmique mais rien d’exceptionnel et cela rend l’écoute de cette fin d’album plutôt difficile.

Broken Heart Of Gold est décevante comme les autres, longue, lente et rien d’extraordinaire. La rythmique tente quelque chose mais échoue lamentablement.

Gravity en featuring avec Satoshi Fujihara aurait pu être une excellente conclusion d’album, hélas le groupe n’a pas réussi à exploiter le potentiel de ce guest.

One Ok Rock a énormément perdu de l’attitude rebelle et rock qu’il avait pu avoir, cet album manque d’énergie et est bien loin de Deeper Deeper l’un de leur titre phare. A part les deux premiers morceaux, le reste de cet opus est plus que décevant et ne vaut même pas le coup.

 

 

Tracklist :

Save Yourself

Neon

Vandalize

When They Turn The Lights On

Let Me Let You Go

So Far Gone

Prove

Mad World

Free Them ft Teddy Swims

Renegades

Outta Sight

Yourr Tears Are Mine

Wonder

Broken Heart Of Gold

Gravity ft Satoshi Fujihara

Tiffany
Tiffany
27 ans, Passionné de jeux vidéo, de tatouage et de métal, Pop Culture. Groupe favoris : Amaranthe, Ad Infinitum, Bloodywood et d'autres découvertes.

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