On part sur la dernière journée du Motocultor cru 2019 avec Victor au programme des consécrations et quelques découvertes!
Et on commence très fort avec le groupe Get The Shot! Un concert que Jean-Philippe (chant) passera clairement dans la fosse ou sur la barrière à faire chanter les fans bien présents. Les guitaristes et le bassiste heabanguent comme à leur habitude sur les morceaux Hardcore du groupe, quand au public il est clairement en liesse, les mosh-pit se multiplient, les crowd-surfers sont nombreux en plus de Jean-Philippe et la sécurité paraît débordée pour récupérer tout ce joli petit monde. Sur un des morceaux du set, le frontman demandera à voir le plus gros circle-pit du festival et c’est plutôt réussi car le public atteindra jusqu’à l’arrière de la console de son. Get The Shot en live c’est une sacrée belle expérience qu’on ne saura que trop recommandée aux afficionados du genre (Mary)
Pour la suite je me dirige vers le set du groupe Japonais expérimental, Vampillia. Après l’annonce du guest de Neige (Alcest) le matin-même de leur passage, cela m’a grandement motivée à aller découvrir le groupe sur scène. Et quelle découverte, après une intro magnifique , l’arrivée du chanteur ne passera pas inaperçue puisqu’il descendra des « pieds » du chapiteau et sera vite récupéré par la sécurité en bas. Le spectacle et les morceaux du groupes sont vraiment incroyables entre Noise/Black Metal, le groupe alterne moments de douceurs et ambiances malsaines. A découvrir plus en profondeur donc puisqu’en quittant le pit photo je me hâte déjà vers une autre scène et n’apercevrait donc que brièvement Neige rejoindre la scène pour le troisième morceau. (Mary)
Nouveau style et nouvel orchestre, on rejoint donc Pensées Nocturnes pour la suite des hostilités! Délivrant des morceaux classifiés Black Metal, les membres du groupe grimés en clowns de cirques et costumés comme tels également. Vaerohn (chant/trombones) semble littéralement possédé (fou serait-il un terme plus approprié?) communique peu avec le public mais notera plusieurs fois que le public ne fais pas assez de bruits à son goût. Armé par moment d’un mégaphone ou avec son micro hurle les paroles en français du groupe comme un beau diable. Le groupe ne s’octroiera que peu de temps morts avant de quitter la scène. Un vrai Freak-Show à voir et à revoir avec grand plaisir! (Mary)
Il est temps de rejoindre la Supositor Stage pour découvrir les américains de Midnight. Le groupe se présente sur scène vêtu de capuche et « cagoulés » par un tissu noir, mais pas besoin de voir leurs visages pour voir que l’ambiance à suivre va être électrique. Athenar (chant/basse) bouge peu sur scène et reste planté devant son pied de micro pour enchaîner les titres, à la batterie Steve “SS” Dukudslow blaste non-stop apportant un côté très « Speed-Metal » aux morceaux du groupe. L’ambiance ressentie dans chaque morceau, qui sont vraiment court et brutal , est vraiment malsaine et cela se ressent sur scène. Quand au public, c’est l’anarchie totale! Une excellente découverte pour ma part qui s’achèvera malheureusement par un incident à la fin du set, Athenar offrira un drapeau à un fan mais sera obligé de retourner le récupérer pour le rendre à ce dernier à la vue des réactions violentes des autres personnes présentes dans le public. (Mary)
Retour sur la grande scène pour le show de Hatebreed, délaissant le pit photo (pour une fois) je rejoins la crash-barrière avec le public prête pour vivre un énième show d’un de mes groupes préférés. N’étant même plus sûre de l’ordre des titres et des titres joués, je profite allégrement du show et constate que le public n’est pour une fois (à un set d’Hatebreed) pas si violent que ça (oui même en étant à la barrière il est coutume de finir avec des bleus énormes après leurs sets), quelques pogos, circle-pit et crowd-surfer peu dérangeants, le public du Motocultor fatiguerait-il en ce dimanche intense? Jasta interargit avec le public dès qu’il le peut notamment en dédiant « As Diehards As They Come » aux fans les plus anciens bien présents qu’il repère d’emblée et reconnaît pour certains. C’est un « Are You Ready? » qui lancera « Destroy Everything » qui continuera à faire « jumper », « casser des nuques » et « pogoter » le public présent. Le groupe célèbre cette année ses 25 ans de carrière et pour le seul show en France cette année, il le fêtera plutôt bien avant de quitter la scène en nous encourageant à aller voir Napalm Death sur la Supositor et Bloodbath. Bref, Hatebreed toujours à aller voir pour passer un chouette moment de douceur et d’amour! (Mary)
Il est temps de finir le festival et c’est en courant voir Napalm Death après le set d’Hatebreed que je me rends compte qu’après avoir vu le groupe plusieurs fois cette année déjà, il est temps de ne faire que quelques photos et de laisser le champs libre aux autres. Barney est toujours en grande forme et saute partout, le public réagit toujours au quart de tour en bref du Napalm Death classique sur lequel on ne prend plus vraiment la peine de s’arrêter. Pas de déception mais pas de surprises non plus, Napalm Death, un classique à voir et à revoir (mais pas maintenant on est trop fatigues…je crois) (Mary)
Et c’est parti pour le dernier groupe pour cette année à savoir, Bloodbath! Après les avoir vus au Hellfest, je me disais que faire un petit tour au Motocultor pour essayer de glâner quelques photos supplémentaires ne serait pas du luxe…et bien que nenni! La moisson ne fut guère mieux au Motocultor et la fatigue se faisant vraiment ressentir, je n’assisterais que très peu au set du groupe qui joue pourtant très bien. (Mary)
Fin du festival pour nous, il est temps de rallier l’espace presse pour un peu de détente avec les collègues/amis/nouvelles rencontres. Un excellent festival malgré la météo pas vraiment avenante avec nous qui nous aura fait rater des groupes (Marduk, la déception ultime) et une programmation vraiment au top! On espère vivement y retourner l’an prochain!
Merci à Romain pour les accréditations, à l’équipe du Motocultor pour tout, à Victor (de me supporter), à Matthieu de Acta Infernalis (parce qu’il le vaut bien et pour les trajets dans la boue), à Charlotte de Rock N Hell (pour nous avoir nourris), à la Team Airbnb (parce qu’on est très chouettes) si j’oublie quelqu’un, on se retrouvera quand même ailleurs plus tard!