Miss May I revient avec son septième album, Curse of Existence, qui fait suite à Shadows Inside qui date de 2017 ! Sans surprise, on y parle de l’isolement suite à la fermeture des frontières, mais aussi de la vie dans un groupe et de santé mentale. L’album sera disponible dès le 2 septembre, via SharpTone Records.
On commence avec Unconquered, soit le premier son partagé par le groupe depuis 2017. Il commence avec du gros, du lourd et un chant grave comme on aime. Tout se met doucement en place et c’est le chant clair qui va venir briser la dynamique, pour envoyer un refrain de dingue. Dans l’ensemble, c’est un bon titre qui ouvre parfaitement ce nouvel album. Arrive Earth Shaker, avec une batterie qui tabasse comme j’aime. La guitare renforce le tout et on est parti pour quelque chose de bien sympathique. Comme pour le premier titre, le chant plus grave va rester assez linéaire et c’est le chant clair qui va donner une certaine texture et profondeur au tout. Bleed Together nous offre l’opportunité de créer nos plus beaux circle pit. Mais ce morceau reste terriblement similaire au deux premiers et cela commence à faire un peu long. L’instrumentalité a beau chercher un peu plus et nous offrir un petit breakdown, cela ne suffit pas. C’est entraînant, ça tape mais cela ne fait pas tout.
« Cover your scars
‘Cause when I bleed we bleed together
Suffering entwined forever
I’ve walked through these hells before »
Into Oblivion tape un peu plus mais on retombe vite sur le même chant que précédemment. La présence de chœur et le mélange des deux chants apportent quelques petites nouveautés, mais il n’y a pas de grande surprise avec ce morceau. Hollow Vessel commence a faire bouger les choses. Dans un premier temps, la fosse qui ne pourra pas rester calme bien longtemps et dans un second, on commence a voir quelques variations arriver au niveau du chant. Un breakdown vient faire sa loi alors que la guitare n’en fait qu’à sa tête et nous propose des passages bien sympa, apportant une variation qui fait du bien. Free Fall reste dans la lignée et tape tout autant. On ne nous laisse pas le temps. Le chant clair rattrape une nouvelle fois le tout en cassant les choses et en apportant de bonnes choses de manière générale sur l’album. Une deuxième partie d’album qui me laisse sur ma faim et qui donne une impression très linéaire de l’ensemble.
On attaque la dernière partie de l’album avec Destroyers. Les instruments sont bien mis en avant ici et tout s’accélère avec l’arrivée du chant, qui nous produit quelques growl inattendus. On ne note pas de réelle différence avec le reste de l’album mais l’instrumentalité est totalement dévastatrice ici et ça il faut bien le souligner. A Smile That Does Not Exist s’ouvre sur un scream, comme on aime, et cela déclenche une explosion. On nous mitraille tout du long mais en gardant le même schéma encore une fois. Malgré ça, le titre reste très bon et va surement tourner dans ma playlist. Le début de Savior of Self nous conduit vers des sonorités nouvelles, il y a un petit quelque chose qui rappelle l’Orient. Le morceau est clairement une pépite. Tout est grandiose et il était temps ! On casse le schéma de base, le rythme et on en prend plein la face. Bloodshed est dans la même optique. C’est le cri de quelques corbeaux qui ouvre ce dernier titre et le groupe nous produit un son digne d’une machine de guerre, prête à tout pulvériser sur son passage. On termine en beauté avec un son profond, bien construit et qui nous retourne totalement !
Miss May I nous présente un album que j’ai trouvé assez fade. Les titres se ressemblent pour la plupart et il faut attendre la fin pour avoir quelques variations bienvenues. Je m’attendais a bien mieux pour le retour des américains en studio.
Tracklist :
Unconquered
Earth Shaker
Bleed Together
Into Oblivion
Hollow Vessel
Free Fall
Destroyers
A Smile That Does Not Exist
Savior of Self
Bloodshed
