{Live report} Steven Wilson, L’Olympia, 7/7/2018

Après une série de concert en France et un Olympia complet en mars, Steven Wilson revient pour un nouveau concert parisien en ce début Juillet.  La soirée étant un concert »An Evening With », pas de première partie et un set long pour le plus grand plaisir du public.

L’album « To The Bone » sorti en août 2017 avait surpris les fans par un son plus pop que les albums précédents du prodige Anglais.

Pour débuter le concert un court-métrage intitule « Truth » sera projeté sur le drap transparent placé devant la scène. Steven Wilson et ses musiciens arrivent sur scène et commencent le premier set de la soirée avec « To The Bone » et première constatation le son est excellent. Le drap ne disparait toujours pas et pourtant un écran est installé en fond de scène. Son utilité prendra tout son sens sur « Pariah », en effet le visage de la chanteuse israélienne Ninet Tayeb apparaît pour rendre se magnifique duo possible.

Le multi instrumentiste indiquera par la suite vouloir rendre ce concert le plus différent possible de celui joué en Mars dans la même salle. Pour cela il indique que l’album précédent « Hand Cannot Erase » sera mis en avant. Et c’est parti pour « Home Invasion / Regret N°9 » qui montre l’étendue du talent de Steven et de ses musiciens. Nick Beggs (The Mute Gods) et son jeu au chapman stick sont toujours aussi impressionnants. Suivra « Routine » 3ème chanson la plus triste de son répertoire selon Steven lui-même. Le magnifique clip diffusé en fond rend les émotions de la chanson encore plus palpables. Le premier set se terminera par le combo « Happy Returns / Ascendant Here On » après déjà 1h10 de musique d’un autre monde.

Après un petit entracte il est tant de revenir s’assoir pour la deuxième partie de la soirée lancée par « People Who Eat Darkness » tirée du dernier effort studio de l’artiste. La chanson suivante « Don’t Hate Me » est une chanson de Porcupine Tree qui n’est autre que l’ancien groupe dans le quel Steven Wilson officiait. Les fans sont conquis et ca ne sera pas la seule chanson de Porcupine Tree jouée ce soir.

Après avoir parlé de sa récente expérience (positive) au Hellfest, il demandra à tout le public de se lever pour jouer le morceau « Permanating » tiré de « To The Bone ». Chanson entrainante et beaucoup joué en radio (étonnant pour un artiste qui normalement ne fait presque pas de promo dans les médias). Et le drap revient pour « Song of I » où l’on peut voir une prestation de danse moderne magnifique. La voix de Sophie Hunger se fait également entendre tout comme celle de Ninet dans le premier set. Le dernier effort studio est mis en avant dans cette deuxième partie mais « Vermillioncore » issue de l’EP « 4,5 » vient changer tout ça et le set se clôture sur « Sleep Together » de Porcupine Tree.

Le niveau des musiciens sur scène est excellent ce qui rend la soirée encore plus appréciable. C’est déjà l’heure du rappel et Steven revient sur scène accompagné uniquement de son pianiste pour deux morceaux acoustiques dont un issu de son projet commun avec l’israélien Aviv Geffen, Blackfield. Le second morceau acoustique sera « Postcard » chanson n°2 du classement personnel de Steven Wilson évoqué précédemment.

Retour de tous les musiciens sur scène pour deux derniers morceaux dont un de Procupine Tree, « The Sound Of Muzak ».

 

Après deux heures et demi de set le public sort de l’Olympia ravi. Le concert offert par Steven Wilson et ses musiciens est une aventure musicale qui ne laisse personne indifférent. On espère le revoir très vite en France avec un nouvel album ou avec Blackfield

 

Setlist Steven Wilson:

Set 1:

1: To The Bone

2: Nowhere Now

3: Pariah

4: Home Invasion / Regret N°9

5: Routine

6: Hand Cannot Erase

7: Ancestral

8: Happy Returns / Ascendant Here On

 

Set 2:

9: People Who Eat Darkness

10: Don’t Hate Me (Porcupine Tree song)

11: Permanating

12: Song Of I

13: Refuge

14: The Same Asylum As Before

15: Vermillioncore

16: Sleep Together (Porcupine Tree song)

Encore:

17: Blackfield (Blackfield song)

18: Postcard

19: The Sound Of Muzak (Porcupine Tree song)

20: Song Of Unborn

 

Merci à Olivier pour l’accréditation, à Gerard Drouot Productions pour l’organisation de ce concert et à L’Olympia pour son accueil.

 

 

Latest articles

Related articles

Leave a reply

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici