Petit retour sur la date sold out de Halflives début mars. Lorsqu’on arrive à La Boule Noire, elle est déjà bien remplie. Juste le temps de se frayer un chemin au pied de la scène que le premier groupe commence.
Ils s’appellent Cadet Carter from Uk via Germany comme ils le disent si bien. Ils sont là pour nous jouer un petit pop punk emo, exactement comme on aime. Deux chansons et le public semble déjà les apprécier. C’est plutôt sympa sans sortir de l’ordinaire. Ils respectent les codes, c’est un groupe emo efficace mais qui malheureusement se perd parmi tant d’autres. Amour, dépression, addiction, les thèmes abordés sont classiques mais ça fonctionne. Ce n’est pas un groupe dont on se souviendra particulièrement mais on ne peut pas nier qu’on passe un bon moment. Avant d’accueillir Halflives comme il se doit.
Après les avoir vu en première partie de Against The Current à La Maroquinerie deux ans plus tôt, c’est un vrai plaisir de retrouver Halflives pour une headline sold out à la Boule Noire. Dès qu’ils arrivent sur scène, la salle entière les acclame. Dire qu’ils étaient attendus est un euphémisme.
Everybody Knows it, Burn, Dynamite… Linda a une énergie sur scène et une joie tellement visible que c’est communicatif et enivrant. On découvre des nouveaux titres que nous n’avions encore jamais entendus en live tels que Jealous. On est forcément ravie de chanter sur les classiques du groupe. Rockstar Everyday, Victim, Mayday…
Sur Snake, Linda attrape le serpent en peluche d’un des membres du public et nous livre une performance hyper badass. Elle est si expressive que ça se voit sur son visage. Elle vit chaque mot. Quand elle descend au milieu du public pour interpréter One Bad Day, la guerrière laisse place à l’émotion et la douceur pour un moment de communion avec ses fans. La fin du show arrive beaucoup trop vite mais sans aucun doute, on sera là la prochaine fois. Halflives en live c’est un moment hors du temps. Mention spéciale à la batteuse qui est incroyable !
Merci à Margaux pour l’accréditation.
