C’est en ce 10 février si pluvieux que je me rend à la Maroquinerie pour y voir jouer les Suédois de Normandie pour le 1er concert du Dopamine Tour. Ces derniers viennent tout juste de sortir leur dernier album, Dopamine, et nous avons hâte d’en entendre les premiers titres!
Mais avant le début des hostilités, le groupe Self Deception ouvre le bal à 19:20 comme indiqué pour la soirée. Ils sont clairement là pour chauffer la salle et le font avec brio, sur un style qui rappelera les metalleux de Bring Me The Horizon. Des tenues bariolées et une prestance sans pareil nous auront rapidement conquis. Ils nous offriront même 2 rappels, du jamais vu pour une première partie! On a hâte de les revoir dans notre capitale!
Mais pas le temps de se reposer, car ce sont les britanniques d’As December Falls qui débarquent sur leur énergique Go Away qui n’est pas sans rappeler Paramore. Influences? Possible. En attendant, le public apprécie! Le groupe demande à voir ce que le public français donne en wall of death et en circle pit car, d’après les rumeurs, on serait de grands malades là dessus. On se devait de leur montrer que ce n’était pas qu’une simple réputation. Bien que l’audience soit un peu timide.. Le public leur montre de quel bois on se chauffe!
A Paris, on aime inventer de nouveaux jeux pour patienter entre deux groupes: comme celui d’arriver à coller absolument tous les ballons de baudruche parés d’un smiley à la climatisation de la salle. (Oui, on les a tous collés et on s’est bien amusés)
C’est finalement à 21:10 que Normandie entre en scène sur Serotonin, tiré de leur tout dernier album, sorti tout juste la veille de ce concert. La salle, déjà chaud bouillante grâce aux groupes précédents, est très réceptive dès les premiers morceaux et le public s’en donne à coeur joie sur chacune des chansons.
Le groupe présente brillamment Dopamine en live ainsi que quelques morceaux de leur album Dark & Beautiful Secret. Philip Strand (chant) nous rappellera même qu’ils ont joué dans cette salle il y a 4 ans, ouvrant à cette époque pour le groupe The Faim.
Et puis, le groupe annonce une ‘old one’. La fameuse Awakening, tirée de leur premier album, Inguz, retentit dans la Maro, pour le plus grand plaisir des parisiens. Philip, suite à un vote instagram, nous informe que le morceau suivant sera Mission Control (en opposition à Atmosphere), à la plus grande joie du public.
Strand nous présente ensuite Sorry, une des balades du dernier album, nous avouant être inquiet de faire des erreurs pour ce morceau et demandera à la foule de l’aider, au cas où. C’est pas si mal pour introduire le titre Sorry!
Plus tard, un nouveau sondage est proposé. D’un côté, Overdrive plaît à Håkan Almbladh (guitariste) de l’autre, Jules Wildblood (bassiste) préfère Renegade. La foule hurle. Ce sera finalement Renegade qui remportera ce duel haut la main. S’en suivra le très beau Flowers For The Grave, où Philip nous avouera qu’il ne sait pas encore si on doit danser ou non dessus. La salle, en tout cas, chantera à l’unisson, entre plusieurs pogos, et le groupe nous quittera quelques instants…
…avant de revenir sur l’indémodable (et mon morceau préféré) Babylon, mettant tout le monde d’accord. Après avoir joué la jolie Ritual et l’incroyable Hostage, Normandie nous saluera une dernière fois sur le titre White Flag. Un morceau parfait pour finir cette soirée et dire au revoir aux copains!
Merci Emma pour ton aide avec ce report! Merci aussi à Very Show pour cette soirée mémorable!
