Le Knotfest pose ses valises pour la première fois en France, la veille du Hellfest, Slipknot et le Festival ont donc mit les petits plats dans les grands! Retour sur cette fin de journée ensoleillée et chargée :
Le premier groupe à ouvrir les hostilités n’est autre que le groupe de Hardcore New-Yorkais : Sick Of It All. Dès le début du set, le groupe est en place et délivre une prestation qualitative qui permet aux fans de profiter de leurs morceaux préférés mais également aux personnes découvrant le groupe (car,oui,il y’en a). En ce qui me concerne, ayant beaucoup trop vu le groupe ces trois dernières années je décrocherais complètement en milieu de set avant de reprendre du poil de la bête pour le fameux « Scratch The Surface ». Un set somme toute classique mais de bonne facture!
Une totale découverte pour moi en ce qui concerne Amaranthe et c’est une grosse déception sur laquelle je n’ai pas vraiment envie de m’attarder. Malgré un potentiel évident (et en ayant subi quelques problèmes techniques) et une petite majorité de fans présents, le groupe ne remportera les suffrages qu’à priori chez peu de monde.
Papa Roach fait partie des groupes de mon adolescence. Après les avoir vus lors de leur dernier passage au Hellfest il y’a quelques années où j’avoue être bien restée sur ma faim, le groupe débarque avec « Who Do You Trust? » son nouvel album dans leur valise et avec un Jacoby Shaddix étonnement…bon? Le groupe débarque au son d’une intro qui laisse également voir les éléments de la pochette de leur album « Infest » qui fêtera ses 20 ans l’an prochain et c’est parti (pour le show?) ! Le groupe nous met directement dans l’ambiance avec « Last Resort » que le public reprendra en choeur dès les premières secondes, Jacoby est tout sourire, saute partout et occupe l’espace comme jamais, Jerry (Guitare) et Tobin (basse) ne sont pas en reste et font preuve d’une excellente présence scénique même si Jacoby les éclipseraient presque. A ma grande surprise, les morceaux du nouvel album rendent plutôt bien en live malgré une approche maintenant plutôt « pop » du groupe sur album. Que dire des classiques du groupe? En live c’est tout bonnement une communion entre le groupe et son public dévoué qui n’hésitera pas à « ouvrir le pit » comme Jacoby le demandera à plusieurs reprises pendant le set. « Scars » me mettrait presque la larme à l’oeil et les 3 derniers titres joués sont juste des bombes atomiques notamment la cover de The Prodigy « Firestarter » jouée en hommage à Keith Flint décédé récemment, le Frontman profitera également de ce morceau pour rendre hommage à Chris Cornell ou encore Chester Bennington, pour la fin le groupe a gardé le meilleur et c’est « Getting Away With Murder » et « …To Be Loved » qui finiront de mettre le public à genoux! Papa Roach sera définitivement mon coup de coeur de la journée et je n’hésiterais d’ailleurs pas à retourner les voir pour leur prochain show en France.
Les fans de Powerwolf sont déjà bien présents aux premiers rangs depuis le début du Knotfest et attendaient patiemment que leur groupe préféré monte sur scène. Pour ma part n’accrochant pas vraiment au style musical proposé par la formation, ce sera donc une découverte en live (en espérant ne pas être déçue comme pour Amaranthe). Le Frontman Attila s’exprimera dans un français quasi parfait tout le long du set demande régulièrement au public si il connaît les paroles de Powerwolf. L’univers visuel du groupe est vraiment magnifique, ajoutez à cela un peu de pyrotechnie et cela nous donne un show très réussi! Le groupe aime à priori vraiment jouer en France et le rappellera à quelques reprises pendant leur set. Pour parler de la prestation du groupe, le chanteur paraît un peu statique en début de set mais n’hésitera pas à bouger beaucoup plus par la suite, quand au reste des musiciens présents sur scène, le guitariste ainsi que le claviériste occupent tout l’espace et sont réellement survoltés, certains nous gratifieront même de belles grimaces. Attila remercie chaleureusement le public d’être venu à « La Grande Messe du Heavy Metal » et le titre « We Drink Your Blood » concluera d’une belle façon ce set, ma foi, fort sympathique!
Il me tardait de revoir Rob Zombie sur scène (ou plutôt devrais-je dire John 5 aka mon guitar hero) et cette troisième fois on stage a été clairement la meilleure des trois prestations à Clisson du groupe. Monsieur Zombie est dans une forme olympique, quand à Piggy D, Ginger Fish et John ce sont tout autant des piles électriques dès leurs montées sur scène. Le Show commence fort avec « Superbeast » et le chanteur nous souhaite la bienvenue dans le Zombie Show! Sur « More Human », Rob descendra au niveau des crash barrières pour chanter avec le public et prendra également de la hauteur en grimpant sur les crash. Au niveau visuel, le set est incroyable entre un solo de batterie, des lights incroyables, des changements d’instruments et de costumes, un VRAI show à l’américaine orchestrée par Rob Zombie bien évidemment. Le Frontman entonnera le morceau des Ramones « Blitzrieg Bop » avant d’enchaîner sur « Thunderkiss 65′ » sur laquelle la fosse n’hésitera pas à jumper avec le groupe pour la dernière fois de la soirée? Que nenni! Moment auto-promo pour Rob Zombie qui diffusera le trailer de son prochain film à savoir « 3 From Hell » et reviendra pour un dernier « Dragula » d’enfer! Pour ma part, j’ai réellement adoré ce show et espère revoir la formation sur scène rapidement (et éventuellement John 5 en solo ce serait sympa)!
Il est temps pour les Vikings d’Amon Amarth de monter sur scène! Et c’est au son de « The Pursuit Of Vikings » morceau bien connu que le rideau tombera sur la mise en scène du groupe et sa batterie en Drakkar. Johann Hegg (chant) mais également le reste de la formation sont tout sourire en arrivant sur scène et partiront directement dans une séance de headbang intempestive juste après leur arrivée. Le show est hyper carré, le groupe a l’air ravi d’être là en bref le show promet d’être dantesque! Le groupe assène une collection de titres phares jusqu’à « The Way Of Vikings » où des figurants costumés en Vikings débarquent sur scène. Amon Amarth joue devant un public totalement acquis à sa cause et même les plus sceptiques souffriront sûrement de maux de nuques après avoir headbangé comme jamais. La sublime « Twilight Of The Thunder God » concluera le set d’une belle manière et le groupe quittera la scène devant une foule conquise et heureuse d’avoir été là ce soir.
Il est temps pour les héros de la journée de monter sur scène, Slipknot est très attendu ce soir comme lors de chacune de leurs venues françaises. De nombreux fans costumés comme à l’époque du premier album éponymes (ou autres ères du groupe) sont présents depuis le début de la journée et n’hésitent pas à prendre la pose d’ailleurs pour les photographes présents. Corey Taylor débarque sur scène et demande au public de lever les mains directement avant de lancer la légendaire « People=Shit » qui mettra le feu. Tout les morceaux phares ainsi que les deux derniers morceaux du groupe sont joués ce soir par un Slipknot littéralement déchaîné! Corey profite d’un break pour saluer le public en Français « Bonsoir mes amis! ça va? Welcome to the very first Knotfest in France! You have no idea how happy we are to be there tonight! » le Frontman prend toujours énormément de plaisir à jouer en France et ça se sent! « The Devil In I », « Custer » aka mon morceau favori du Knot ou encore « All Out Life » récemment sorti continue de mettre la fosse à feu et à sang avant un « Duality » d’anthologie repris en choeur par tout le public. Le groupe quittera d’ailleurs la scène après ce dernier mais c’est sans compter qu’ils ont encore quelques morceaux dans leur besace. « Spit It Out » et son fameux interlude « Jumpdafuckup » verra la fosse du Hellfest complètement assise avant de donner toutes ses dernières forces dans ce final sur l’incroyable « Surfacing ». “Thank you for making this very special, we will see.you soon I promise you!” lance Corey avant de quitter la scène! Et croyez-moi qu’il faudra compter avec nous dans les rangs de leur public lors de leur prochain passage en France.
Un dernier groupe pour ce soir (avant d’enchaîner le Hellfest dès le lendemain) et ce sera Sabaton! Tout comme pour Powerwolf, je ne suis pas une grande amatrice de leur style musical mais ne demande qu’à être surprise. Malheureusement, ce sera également une petite déception pour ma part (ou alors la fatigue commence-elle à parler également), les suédois ont une mise en scène particulière avec notamment des tranchées qui réduisent considérablement la visibilité du public présent (et des photographes mais ça on s’en doutait). Le groupe commence leur set par leur morceau « Ghost Division » et le public a l’air déjà conquis. Le groupe occupe l’espace à leur disposition mais les barbelés présents ne permettent vraiment pas de tout bien voir et c’est bien dommage. Je partirais pendant leur set et n’assistera donc pas à son intégralité mais la fatigue est déjà bien présente et autant être en forme pour les trois jours qui suivront.