Ce report a été écrit entre le 8 et le 18 août 2019. Soit 7 jours après l’Xtreme Fest (le temps qu’il nous a fallu pour s’en remettre) et 10 jours d’écriture (à un rythme de la poste de ton bled un quinze août, t’as compris…). Quoiqu’il en soit vous avez sous les yeux notre épopée punk pour ChairYourSound et on espère qu’elle vous plaira.
Il est 2heures du matin, on est a J+7 de l’Xtreme fest et j’écris en direct de la chambre d’une auberge de jeunesse Dublinoise, mieux vaut tard que jamais me direz vous.
PS: Une petite voix se glisse dans l’article, salut c’est moi ! Marion ! J’ai vu des choses que Léa n’avais pas toujours la possibilité de voir, (sa taille + la 8.6 you know….) donc je serais là pour compléter le récit de cette aventure, à tout de suite !
Jour 1.
Que dire de cet Xtreme fest ?
Déjà, c’était mon premier, mon dépucelage de zguen, alors j’en garderais un souvenir inoubliable. En dehors de la programmation qui ferait baver les plus dur.e.s d’entre nous, ce festival détient le secret d’une organisation de malade, à la bonne franquette, côtoyant un lieu de qualité qui devrait être transformé en terre d’accueil de festival plus souvent.
Cap Découverte est littéralement fait pour accueillir une scène le soir et des gens bourré.e.s qui décuvent à côté des enfants le jour.
Du camping à l’espace presse aucun détail n’a été laissé au hasard et on se sent bien partout. Exit le Hellfest où tu navigue au milieu des gens plus grand.e.s que toi H24 et où tu fais la queue 20 minutes pour faire pipi (que les dieux bénissent le pisse-debout). Ici on respire, on rigole, on zguen quoi.
J’ai retrouvé mon acolyte Marion au camping et après une installation de tente musclée et un ramassage des potes au bord de la route on arrive sur le site vers 21 heures. En retard, comme d’hab, mais pile à l’heure pour voir L’instant Baloche qui ont su mettre des sourires sur les visage crispés de celles et ceux qui n’avaient pas réussi à planter leur sardines de camping à cause des cailloux. On boit une bière, on souffle, au milieu d’un public assez hétérogène pour cette soirée d’ouverture gratuite. Beaucoup de gens du cru, venus par des amis d’amis d’amis, mélangés à un parterre d’impatient.e.s du pogo qui trépignent un peu. Désolée mais pour casser des bouches dans le pit il faudra attendre demain, ce soir c’est coolitude et mise en bouche.
Je n’ai de mon coté pas pu profiter réellement de la musique, trop de stress. Et oui, c’est aussi mon dépucelage en tant que photographe en festival ! Par contre de mon point de vue les lumières étaient plutôt cools, le « lighteux » dans le jargon a fait un boulot vraiment sympa ! Pour les photos c’est un régal !
Arrivent ensuite Les Commandos Percu qui ont mis le feu (le vrai feu comme celui que chantait feu Johnny, et là je t’ai perdu au milieu de toutes ces flammes) en arrivant avec tambours, étincelles, et peintures de guerre. Ils nous ont offert un super spectacle pyro-rythmo-celtico-technique du tonnerre et ça a mis des étoiles dans les yeux de tous les kids qui portaient des casques pour leurs petites oreilles (safety first). C’était beau et j’ai même eu le droit de porter un feu d’artifice dans mes petites mains alors je leur mets 10/10.
Ce show était incroyable ! Comme dit Léa, ils ont mis le feu ! À cette heure-ci j’avais encore les deux yeux en face des trous, et tant dans la foule que sur scène, n’importe qui pourra vous dire que c’était LE concert de la soirée ! L’attitude des artistes, les expressions, la mise en scène, les lumières, la qualité du son, tout était tout simplement parfait ! J’aurais aimé avoir l’occasion de les remercier pour tout ça !
Retour au bar où l’on déguste goulûment la 8.6, bière phare du festival.
Sachant que le sujet qui vous parle mesure 1m53 et la bière 8.6 degré d’alcool calculer combien de verres il a fallu pour me sécher?
Bref j’ai pu apercevoir depuis le comptoir Pastor of Muppets et ces reprises version Brass’ band des grands classiques du métal/rock/heavy/punk (rayez la mention inutile) mais j’ai loupé Rage Against the Pepper car trop occupée à m’abreuver. Shame.
Sur ce coup là, debout depuis 7h du matin, la main jamais vide depuis 9h, je commençais également a regretter la bière de 9h du mat’ et celle de 11h et.. enfin bon, vous avez saisi. Je me décharge tout de même d’une responsabilité. Prendre en photo un groupe au milieu d’une foule, de nuit, éclairé par le bar, c’est pas top. Malgré cela l’ambiance était là, les cuivres ont endiablé la scène, euh non pardon, le béton. C’était sympa ! En ce qui concerne Rage Against the Pepper, assez déçue pour ma part. La musique était assez sympathique mais pas transcendante.. trop de fumée durant le concert, scène assez sombre, les light m’ont frustré. Ils sont arrivés sur scène avec des costumes de Boxeurs, la batterie était entourée par des cordes de ring, le batteur avait sa belle chemise à bandes noires et blanches tandis que le chanteur au milieu des combattants (le bassiste et le guitariste) était vêtu d’une chemise blanche et d’un petit nœud pap’ et jouait le speaker entre deux chansons. Malheureusement je ne me suis pas laissée absorber par ce combat et je suis partie me coucher pour être en forme le lendemain (avec un matelas gonflé…).
Retour au camping où mon matelas était déjà dégonflé, ce week-end s’annonce bien.
Léa et Marion