Interview – Loris Brix (Basse) – Hopes Of Freedom

Dans le cadre de la sortie de leur troisième album « Light, Fire & Iron », Victor a pu s’entretenir avec Loris Brix, bassiste du groupe Hopes Of Freedom.

 

Victor: Bonjour, comment vas-tu? Et comment se passe cette journée?

Loris: Hello, ça va très bien ! Cette journée se passe bien, c’est intense mais toujours cool.

Victor: Est ce que tu pourrais commencer par présenter Hopes Of Freedom, s’il te plaît? 

Loris: On est un groupe de power folk métal normand, pour être large. On a vu le jour en 2007, en 2010 on a sorti un « Freedom Storm », notre premier EP. Puis on a commencé notre trilogie en 2012 avec un album éponyme, la suite est arrivée en 2016 avec « Burning Skyfall » et on a tout juste sorti la fin de cette trilogie avec « Light, Fire & Iron » fin 2021.

Loris: Quels retours aviez vous eu sur les deux premières parties de la trilogie?

Charles: C’était il y a longtemps tout ça! De bons retours, encourageants, avec beaucoup de bienveillance. C’est sûr qu’à l’époque on avait moins d’expérience et moins de moyens aussi. Dans les chroniques ce qui ressortait c’était que les auditeurs auraient aimés entendre ce qu’on faisait avec une production un peu plus importante. A l’époque on travaillait avec les moyens du bord.

Loris: Quand avez vous commencé à travailler sur la dernière partie de la trilogie?

Charles: On a commencé en 2016, l’année de sortie du deuxième album. Ça fait un peu de temps que c’est en gestation tout ça, nos albums font plus d’une heure chacun donc ça prend du temps de tout mettre en place. Puis tu es pas sans savoir que un petit Covid est passé par là et a ralentit les choses.

Victor: L’album a t’il été enregistré avant la pandémie ou avez vous du faire avec les restrictions?

Loris: On l’a enregistré pendant, et ça a eu un impact réel sur l’album. Mais pas celui qu’on pourrait croire, l’impact a été assez positif. Nous on était en phase de création et d’enregistrement, ça nous a été bénéfique. On a pu aller plus loin, mettre les petits plats dans les grands, aller plus loin à chaque étape pour avoir un meilleur produit à la fin. L’album devait sortir en 2020, le Covid faisant on a reporté et c’était une bonne chose.

Victor: Cet album est le dernier de la trilogie, comment écrit et compose-t-on une fin de trilogie?

Loris: Alors c’est difficile! En plus il se passe environ 4 ans entre chaque album du, du coup il faut remettre le nez dedans. Quand le premier album est arrive, pour nous c’était un concept album et c’est tout. Et c’est par la suite qu’on s’est dit que ça serait sympa de faire une trilogie, et une trilogie à l’envers en plus. Globalement c’est par les paroles que ça se fait. On a écrit l’histoire avec Lucas, le chanteur, on fait ça dans les grandes lignes puis on divise par chapitres. On sait combien de titres on veux, du coup on considère qu’il y aura un morceau par chapitre. Et une fois qu’ils sont composés, on va les placer selon l’histoire sur tel ou tel chapitre. Puis on écrit les paroles.

Victor: Tu disais que vous êtes un groupe de power folk métal, comment avez vous décidé d’ajouter des instruments traditionnels dans du power plus classique?

Loris: Ça s’est fait tout naturellement. Lucas étant un grand fan de power, c’est lui qui par la force des choses compose 90% des morceaux. On a tous notre mot à dire, tous la possibilité de de créer, mais la majorité sort de son cerveau. Lui étant fan de power, et ayant bercé dans tout ce qui est Seigneur des Anneaux et autres ouvres de ce genre, et fans de musiques celtiques, la fusion s’est faite tout naturellement. On y a ajouté des violons, des flûtes, des cornemuses et des uilleann pipes qu’on a enregistré avec des vrais instruments. Ce qui a permis au concert de sortie d’album de faire venir ces musiciens pour qu’ils jouent en live avec nous.Et à côté de ça on a des orchestrations, qui elles sont faites sur ordinateur. Elles viennent renforcer le côté power.

Victor: Comment s’est passé ce concert de sortie d’album?

Loris: Très bien! C’est des concerts où on a carte blanche, on fait ça dans un endroit qui s’appelle L’Arcade. C’est clairement notre deuxième maison, on connaît tout le monde, on va dans les studios de répetitions depuis des années. On fait toutes nos sorties d’album là bas, c’est une salle avec une jauge de 300/400 personnes, ça permet de faire des belles dates. Le fait d’avoir carte blanche c’est un bonheur absolu. On peut mettre les petits plats dans les grands! On avait un plan de feu incroyable, des confettis, tous les guests. On a pu faire un petit apéritif avant, ce genre de choses. Une grande fête! Et c’était un concert gratuit pour que tout le monde puisse venir, que ça soit accessible à tous.

Victor: Quels ont été les premiers retours que vous avez eu sur cet album depuis sa sortie en octobre dernier?

Loris: C’est fou par ce que c’est que des retours positifs. On a des retours du monde entier et c’est que du positif, des retours bienveillants. On a travaillé pour ça, mais pour autant c’est toujours un peu bizarre. On s’est retrouvés dans quelques tops aux côtés de groupes comme Powerwolf ou Helloween, c’est assez irréel. C’est des groupes qui nous ont bercé et on se retrouve dans des tops avec eux.

Victor: On le voit dans les commentaires des vidéos que votre musique s’exporte bien…

Loris: C’est aussi l’avantage de nos jours, diffuser la musique hors des frontières c’est beaucoup plus simple. Et on trouve ça super que les gens apprécient nos morceaux.

Victor: On peut aussi se dire que peu être que l’envie de découverte en particulier dans le milieu métal est un peu plus importante dans d’autres pays que chez nous?

Loris: On a pas le pays qu’on mérite pour le style qu’on fait. En France, le power c’est une niche. Ça marche beaucoup en Allemagne, dans les pays nordiques et dans les pays sud américains. En France un peu moins, mais ça nous empêche pas de jouer. On a la chance de pouvoir moduler nos sets en fonction de où on joue, vu qu’on a des morceaux plus bourrins que d’autres on s’adapte à la scène. Quand c’est plus mélodique on peut s’adapter aussi. En ce moment il y a des problèmes de jauges, on a monté un set acoustique pour jouer de manière plus restreinte. On peut jouer dans des cafés concert avec moins de public dans cette configuration, en plus ça colle parfaitement à notre style. On enlève le côté électrique et le côté power et le côté folk prend toute sa splendeur.

Victor: Et en plus ça reste assez inédit car des groupes de power qui passent à l’acoustique il n’y en a pas beaucoup !

Loris: Non! Et nous on voit ça comme un groupe acoustique qui fait du power folk et pas un groupe de power folk qui fait de l’acoustique. C’est pas tout bêtement décalquer ce qu’on fait en électrique.

Victor: L’album clôture une trilogie, avez vous déjà des projets pour la suite, ou est ce que vous vous concentrez sur cette trilogie pour le moment?

Loris: C’est vrai qu’on a le nez dedans depuis 4/5 ans quelque chose comme ça. Donc c’est vrai que maintenant que le bébé est sortit le but c’est de le défendre, de jouer un maximum. On a pas spécialement envisagé la suite. Est ce qu’on va faire un album acoustique, un album dans la même veine, tricher et élargir cette trilogie, je n’en sais rien. Rien n’est arrêté mais pour le moment le mot d’ordre c’est jouer un maximum.

Victor: Avez vous réussi à déjà programmer quelques concerts?

Loris: Oui on a quelques dates qui arrivent. On a des concerts acoustiques le 11 et 18 mars au Havre et à Rouen. On enchaîne le 19 mars avec un set à Pleyben dans le Finistère. Et en parallèle on est en train de voir pour une mini tournée avec Orkhys et Adaryn avec une date à Paris, à Rennes, à Caen et à Rouen. On va jouer selon les opportunités.

Victor : Merci à toi pour tes réponses! A très vite!

Loris: Merci à toi, je t’en prie. A très bientôt!

 

 

 

 

 

 

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