Interview Broad Peak : Le Pop-Punk Almost perfect !

Lors de mon périple interview, j’ai eu l’occasion de rencontrer Clément (chant/guitare) et Thibs (batterie) du groupe de Pop-Punk Broad Peak. Si vous les connaissez pas encore, c’est une erreurs ! Leur énergie communicative est tout aussi intense sur scène que dans le quotidien !

Pouvez-vous vous présenter et présenter le projet ?

Thibs – Nous, c’est Broad Peak, on est un groupe de pop-punk de Lyon. C’est un groupe qui a été formé à la base avec trois membres d’un groupe de metalcore qui s’appelait Earthstate : le bassiste Dewi, Yévic, notre guitariste, et moi-même. Le projet s’est arrêté du jour au lendemain avec le départ de notre guitariste et de notre chanteur. On voulait monter un nouveau projet, mais ça allait dépendre de la personne qu’on allait trouver pour le chant. On voulait vraiment être sereins là-dessus.Grâce à un ami en commun, on a trouvé Clément. On a commencé à bosser ensemble et Broad Peak est né.

Quelles sont vos principales influences pop-punk et metal ?

Thibs – Le pop-punk pour moi.

Clément – Alors, c’est un peu spécial parce que je suis arrivé justement avec des influences différentes de ces gars-là, qui étaient très ancrés dans le pop-punk et en écoutent depuis un moment. La seule référence que j’avais, c’était vraiment la musique très emo de l’époque, à la Story of the Year par exemple. Donc je suis arrivé un petit peu avec ce package-là. Et je pense que ce qui a un peu matché entre nous aussi, ce sont les influences un peu plus rock que j’avais. Je viens initialement de la scène rock et j’ai apporté un esprit vachement plus rock au projet. Et ça match assez bien.

Thibs – On s’était dit, au fur et à mesure des essais, qu’on aimait bien le fait qu’il y ait un petit côté Disney sur les bords. Et au final, quand on regarde ce qu’on fait maintenant, on est vraiment autour d’influences comme State Champs ou Neck Deep. Mais quand on veut que ça bourre un peu plus, on part plus dans du easycore.

Pourquoi *Broad Peak* ?

Thibs – Parce qu’on est très nuls pour trouver des noms ! Mais nos deux autres musiciens adorent les balades en montagne. Il fallait un nom qui sonne pas trop mal, et le nom d’une montagne nous allait bien, donc Broad Peak. On voulait un nom simple et qui sonne bien.

Votre premier single *Wind Blows* est sorti le 27 septembre 2024. Pouvez-vous nous parler de ce morceau ?

Thibs – Ce morceau a un aspect un peu bateau, c’est-à-dire que mélodiquement, il est assez léger. Je voulais, en le composant, aller sur un mix d’influences pop-punk et rock à la fois.

Clément – Dans les paroles, j’aime toujours un peu parler de choses personnelles. Là, en l’occurrence, le sujet qui est traité de manière assez légère, c’est le TDAH. J’ai un TDAH, un trouble de l’attention, et je trouve ça intéressant de parler de ces petits problèmes personnels, ces difficultés d’appréhension de la vie, avec de la légèreté. Je ne voulais pas non plus dire que “c’est trop de la merde”. Parce qu’on fait quand même du pop-punk, il ne faut pas que ce soit trop triste. Mais on reste dans cette vibe un peu emo.

Thibs – On essaie de traiter des sujets personnels, des sujets du quotidien, parfois psychologiques ou émotionnels, mais toujours avec beaucoup de légèreté.

Vous avez sorti récemment le titre *Anger Issue* le 29 novembre, annonçant votre futur EP. Comment a-t-il été accueilli ?

Clément – Je pense qu’il a été plutôt bien accueilli. Il marche aussi bien que les autres, voire mieux pour l’instant. Nous avons eu de la chance sur les réseaux : tout de suite, on s’est bien placés sur les plateformes de streaming.

Thibs – On a été dans de bonnes playlists dès le départ. Ça nous a aidés à amasser pas mal de streams, et c’est vraiment très cool. Globalement, les morceaux ont été bien accueillis. On a fait un bon départ avec ces trois premiers titres.

Lyon semble être la ville du pop-punk français. Qu’est-ce qui fait que ça marche si bien ici ?

Clément – À Paris, on a quand même des sacrés groupes aussi, comme Mirabelle ou Two Train Left, qui sont très très forts. Mais à Lyon, on a la chance de pouvoir accueillir des gens qui viennent du Sud, par exemple.

Thibs – C’est vrai qu’on est une terre de rencontres. La scène s’est renouvelée et assainie suite au Covid. Ça a un peu rebattu les cartes et il y a plus d’entraide entre les groupes, dans la façon de travailler ensemble ou de se filer des coups de main. Et ça, je suis plutôt content d’en faire partie maintenant. J’espère que ça va durer.

Comment s’est passé votre tout premier concert ensemble ? Une anecdote ?

Thibs – Oh, je crois que tout le concert a été super embarrassant. Je pense que c’est les problèmes généraux que rencontrent les groupes. Maintenant, tous les groupes un peu modernes arrivent avec des gros racks X32, des câbles à brancher partout. Donc, déjà, les balances posent problème.

Clément – Les ingénieurs n’ont pas forcément envie de bosser avec ce genre de matériel, donc ça coince dès le départ. Nous, on a eu beaucoup de problèmes de balance et de branchement. On a commencé à faire nos réglages quand les gens rentraient dans la salle, donc c’était très, très embarrassant.

Thibs – T’as pas le temps de te poser, tu balances tes morceaux pendant que les gens te regardent. Heureusement que Clément n’a pas tenu sa promesse de jouer à poil !

Clément – Ah oui, c’était si on atteignait un certain nombre de streams que je devais jouer tout nu, mais trop de stress. C’était un peu prématuré comme date. On jouait avec Two Train Left et Yvette Garben, qui sont extrêmement bons. On nous a proposé la date, et on l’a prise, mais on n’était pas forcément hyper bien préparés en arrivant dans le club. Mais l’expérience vient en jouant. Il fallait bien commencer !

Si vous deviez décrire Broad Peak avec un emoji, lequel choisiriez-vous ?

Thibs – Un burger.

Clément – Oui, un burger. Dès qu’on rentre en répète, la première question qu’on se pose, c’est : “Qu’est-ce qu’on mange ?” On avance en mangeant.

Avec quel groupe international rêvez-vous de partager la scène ?

Thibs – On peut faire une réponse personnelle ou une réponse cohérente ? J’allais dire Babymetal.

Clément – Je comprends, mais grave ! Ce serait rigolo. Moi, ce serait A Day to Remember. Et en groupe cohérent, qui me ferait vraiment kiffer, ce serait Simple Plan.

Que peuvent attendre vos fans pour 2025 ?

Thibs – Je pense que l’année 2025 va consister à placer des concerts et à sortir pas mal de morceaux.On veut prendre de l’avance pour éviter de travailler dans l’urgence et commencer à enchaîner les concerts.

Clément – On va assez vite en général. On est assez créatifs. Sur le premier EP qui va sortir prochainement, on a trouvait nos marques ensemble. On ne savait pas trop où aller, donc on a cinq morceaux très différents les uns des autres : c’est *Almost*.

Thibs – Maintenant, on a pris nos marques, on sait mieux ce qu’on veut jouer et composer ensemble. Les prochains morceaux seront plus cohérents, et on est en train de prendre une direction intéressante. 2025 sera l’année de la cohésion !

Clément – N’oubliez pas : streamez fort !

Je remercie encore Thibs et Clément d’avoir accepté de me rencontrer, et j’ai hâte de vous présenter le premier EP de Broad Peak !

Marion Tapia
Marion Tapia
30 ans. Chercheuse de talent 🫶 Passionnée par la propulsion des scènes émergente et de la collaboration avec les label et asso locale!

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