Entretien : Josh Franceschi de You Me At Six.

Si You Me At Six vient seulement de sortir son nouvel album, ChairYourSound est sur la préparation de la sortie depuis un petit moment. A tel point que lors de la journée promotion de Truth Decay, l’équipe a pu rencontrer Josh Franceschi pour échanger sur divers sujets.

Du coup j’ai deux types de questions, toute la première partie sera principalement sur la production de l’album et la seconde sur tout ce qui concerne la carrière en tant que groupe et tout ce qui s’en suit, si c’est okay pour toi ?

Bien sûr !

Cool ! Alors avant tout, comment vas-tu ?

Bien ! Et toi ?

Vraiment bien aussi ! Du coup, quelle est la sensation que te procure le fait de pouvoir promouvoir cet album ?

C’est vraiment bien ! En fait, pour la sortie de SUCKAPUNCH on avait pas eu la chance de pouvoir parler à qui que ça soit en face à face du coup ça ne permettait pas de pouvoir vraiment « vendre » ou en tout cas rendre réel le fait qu’un album soit sur le point de sortir. Du coup c’est vraiment agréable de pouvoir enfin parler proprement de tout ça et j’attends vraiment de pouvoir l’entendre entièrement, c’est vraiment ce qui m’impatiente le plus.

 

Et je te comprend ! Le COVID a littéralement tout ruiné et même pour nous c’est beaucoup plus agréable de pouvoir faire des interviews en face à face plutôt que par zoom. Concernant Truth Decay, il est supposé sortir le 27 Janvier (NDLR : date de sortie prévue à l’époque, pour être finalement décalé au 10 Février), si je ne me trompe pas ?

Le 27 Janvier, oui c’est ça !

Ce qui fait presque exactement deux ans après la sortie de SUCKAPUNCH, donc ma question est : comment avez vous réussi à faire un album aussi rapidement ? Est-ce que vous avez eu la sensation que l’ère de SUCKAPUNCH était déjà terminée ?

On a enregistré SUCKAPUNCH en Septembre, Octobre, Novembre 2019, dans ces eaux là, donc cet album paraît déjà vieux. Et je pense aussi que c’était notre album de pandémie, histoire de sortir de nouvelles musiques pendant cette période. On a essayé de le jouer sur scène, et on a eu quelques shows en europe, quelques autre dans le monde, mais certains ont quand même été annulés, d’autre décalés. Et si tu peux pas partir en tournée, tu te dois d’être actif et créatif d’une autre manière, d’écrire et d’enregistrer quelque chose de différent. Donc oui, j’imagine que ça plus le fait que l’attention des gens est de plus en plus difficile à avoir.

Vraiment ?

Oui. Et leur faim de musique se fait de plus en plus grande, ils comprennent quel groupe prendra quatre ans pour revenir avec un nouvel album quand à côté y a des groupes qui sortent des musiques tout les 6 à 12 mois. Puis on avait ces chansons qui sont venues naturellement, alors pourquoi attendre ? J’veux dire, on a un album, alors faisons le !

Et honnêtement, ça a rendu des gens vraiment heureux du coup … !

Mais c’est ça ! Puis tu sais je pense que SUCKAPUNCH était un album qui était là pour les gens durant une période difficile mais maintenant j’ai envie que Truth Decay soit un album présent pour les gens dans des temps de joie et de célébration. Ces chansons sont pour qu’elles soient jouées en live et que les gens s’amusent dessus.

Si je peux me permettre, je pense que SUCKAPUNCH est sorti vraiment au bon moment, parce que vous avez sorti l’album et c’est vraiment le premier que j’ai écouté en me disant « C’est bon, la musique est vivante de nouveau ! »

Cool !

 

Vous avez déjà sortis 3 singles, pourquoi spécifiquement ceux-ci ?

Deep Cuts parce qu’on a senti que c’était celui qui représentait le mieux l’esprit de l’album, il possède ce refrain à la You Me At Six mais aussi des couplets un peu plus ambitieux et puis l’énergie de la chanson de manière générale !

J’ai écouté tout l’album mais ça reste une de mes préférées.

C’était la première chanson qu’on a enregistré et quand on a fini de l’enregistrer c’était juste … tout nos albums ont tous une chanson, cette chanson spécifiquement où on est « Aaaaaah, okay, cool ! ». Qu’importe. Le reste peut-être juste un bruit de fond mais nous avons cette chanson qui fait que les gens apprécieront cet album grâce à ce morceaux principalement. No Future parce que je voulais vraiment sortir le duo avec Rou (d’Enter Shikari) et que les gens puissent ressentir cette chanson. Mixed Emotions parce que c’est la chanson sur laquelle nous nous sommes tous mit d’accord pour dire qu’il y a une grosse signification sentimentale derrière. Mais honnêtement, y a encore trois ou quatre chansons qui auraient pû sortir en première.

 

Est-ce que tu as déjà eu des retours sur ces chansons ? Et étaient-ils ceux que tu attendais ?

Oh oui totalement ! J’ai l’impression que notre fanbase a reçu l’information qui était qu’on voulait ramener le groupe favoris des gens sur cet album. Sur SUCKAPUNCH on a essayé plusieurs choses, les gens étaient un peu dans un état d’esprit « ah, ils peuvent être ce groupe » pas ceux avec une seule et même identité à la Kings of Leon, Arctic Monkeys et tout ça. Et VI était un album qui sonnait un peu plus « cheap » mais qui pouvait avoir l’air de se fondre dans la masse des groupes un peu plus indie vu qu’on a fait quelques morceaux très indie pop justement. Du coup quand toute ces diverses choses arrivent, la première étape de l’enregistrement c’est de se regrouper autour d’une table et de se poser les bonnes questions avec les gars « Qui sommes nous ? ». Notre identité propre à été un peu absente pour certains albums et je voulais vraiment redefinir qui nous étions parce que avoir un album versatile comme SUCKAPUNCH, avec plusieurs couleurs, différents sons, genre c’est cool et la sensation de se dire « Oh, on peut faire ça ! » mais ça ne sonne pas exactement comme nous. Mais si tu as un groupe favoris, tu veux que ton groupe favoris sonne comme ton groupe favoris. Où en tout cas comme quand tu es tombé amoureux d’eux. Et personnellement le moment où j’ai le plus été amoureux de You Me At Six c’était vraiment sur nos premiers albums, quand c’était juste nous, à faire du bruit et à jurer et à faire ce qui semblait .. pas facile mais bon à faire. Du coup on s’est dit « Allez, faisons un album Old School You Me At Six en 2022 », c’est ce qu’on s’est dit en tout cas, avec cette vibe très emo/rock.

 

Et c’est vraiment réussi !

Vraiment ?

J’ai adoré SUCKAPUNCH, mais j’ai vraiment eu l’impression que celui-ci c’est un peu votre ancien vous et ça m’a rendu vraiment heureuse ! J’adore c’que vous faites mais celui-ci est vraiment génial !

Bien, c’est exactement ce qu’on veux entendre.

 

Comme je t’ai dis, je l’ai écouté mais je sais pas ce que je suis autorisé à dire. Du coup, qu’est ce que tu peux nous dire, à quoi les fans peuvent s’attendre ?

Comme je t’ai dis, un peu le Old School You Me At Six en 2022 avec cette corde sensible emo/rock dans les chansons. J’ai vraiment l’impression que si on avait prit dix ans de pause après Sinners Never Sleep c’est l’album qu’on aurait fait. Genre si y avait eu aucun album entre deux, c’est exactement la manière dont l’album serait ressorti. Dans une autre vie, c’est clairement l’album qui aurait pu sortir après Sinners, c’est la manière dont j’me sens de manière générale vis à vis de cet album. Mais j’ai aussi l’impression qu’on a tellement appris et qu’on a gagné tellement d’expérience grâce aux autres albums, puis on a des chansons comme Take on the World qui est un des plus gros succès qu’on a vis à vis des plateformes de streaming et tout. Du coup avec ces autres albums on a essayé des choses différentes, peut-être trop de choses différentes mais ça nous a permis de revenir là où nous étions à l’origine et là où on se sent le plus confortable. Ce à quoi les fans peuvent s’attendre c’est vraiment … j’suis aller en ligne et j’ai vu les commentaires « Oh, mon groupe favoris est de retour ! » et c’est vraiment ce qu’on veux. Que les fans se sentent comme ça vis à vis de nous et aussi qu’ils se sentent comme ça vis à vis d’eux même, qu’ils soient pas à dire « oh, je les aimais bien quand j’avais 15 ans », je veux pas ça. Je hais ce genre de conversation quand je parle avec quelqu’un « Oh, j’vous écoutais les gars !  Ouais, quand j’avais 15-16 ans et ensuite j’ai pas été très transporté par ce que vous avez fait » c’est pas la meilleure chose qu’un artiste veux entendre. C’est un bon album de You Me At Six, essentiel et réimaginé aux jours modernes ? Probablement la meilleure manière de le dire ? J’espère en tout cas !

 

Totalement ! T’as même déjà répondu à une des questions que j’avais à l’origine, donc c’est plutôt cool ! Du coup est-ce que tu peux me parler un peu du processus de création ?

Totalement ! Tu veux savoir quelque chose en particulier ? Ou juste une vue générale ?

Comme tu le sens ! Des anecdotes intéressantes à raconter ?

On a fait ce qu’on fait d’ordinaire, on s’est échappé ! On est aller à Santorini cette fois, on vivait dans cette magnifique maison en Grèce avec le studio directement rattaché à celle-ci. La différence avec cet album c’est que beaucoup des chansons ont déjà été écrite alors que SUCKAPUNCH on a écrit directement sur place. Et vu que c’est un son qu’on sait exactement comment faire on s’est demandé : comment on le fait, comment on exécute tout ça sans que ça ait l’air d’un karaoké ? Je voulais toujours qu’on se sente comme si on avait franchit une autre étape, c’est toujours un challenge à éxécuté de toute manière. Puis j’ai pas bu pendant les six premiers mois de l’année donc j’avais vraiment une idée claire de ce que je voulais faire chaque jour. J’ai basiquement travaillé une chanson par jour, dés qu’une chanson était terminée, je passais ma soirée à la chanter donc c’était très rapide à ce niveau. Mais fondamentalement, y a pas grand chose à dire. A ce point on a gardé cet aspect en allant à d’autres endroits pour enregistrer, mais vraiment notre formule est la même sur tout les albums, je suis assez content qu’on ait pas écrit la majorité des chansons sur place car on avait déjà une idée de ce qu’on voulait exactement. On savait quelle était notre mission et comment on voulait le faire. Parce qu’on sentait qu’on a déjà eu ces chansons dans une autre vie, on a vécu avec. Du coup on s’est vraiment dit « Comment on les rend intéressante ? » sans prendre leur identité emo/pop rock. Mais la chose la plus importante : on s’est amusé. SUCKAPUNCH était fun mais aussi plus stressant car on avait aucune chanson, on a tout écris sur place. Truth Decay y avait déjà un plan et avoir un tel objectif nous permettait de nous sentir vraiment bien.

 

Je vois ! C’est cool ! Si je ne me trompe pas, le groupe a débuté en 2004, c’est bien ça ?

Je dirais plutôt 2006, c’est quand on était vraiment un groupe. Les deux premières années on reprenait plutôt des chansons de Taking Back Sunday, je sais pas c’que dit wikipedia.

Wikipedia dit 2004 justement !

J’vais définitivement éditer ça plus tard !

En tout cas, ça veux quand même dire que dans quelques années vous allez officiellement atteindre les 20 ans de carrière en tant que groupe.

C’est tellement déprimant.

Vraiment ? J’pense que c’est super cool !

C’est vraiment cool mais aussi ça veux dire que le temps passe !

Nooon, dis pas ça ! D’ailleurs, quand tu regardes en arrière, est-ce que tu penses que vous seriez aller aussi loin ?

Non, pas du tout non ! A l’époque où on a commencé c’était tellement courant d’avoir des groupes qui faisaient un album, deux albums, peut-être, mais alors vraiment peut-être trois albums et ensuite, bye bye. C’était tellement courant. J’ai une liste aussi longue que mon bras de groupe avec lesquels on a tourné qui n’ont jamais dépassé trois albums. Du coup on s’attendait pas à atteindre notre huitième album, on a encore une fanbase active, qui répond à ce qu’on fait. Puis je suppose qu’on avait quand même un objectif de longévité, la vie normale étant quelque chose qu’on voulait impérativement éviter. J’ai aucune qualification particulière, j’ai pas de plan B.

Oh, t’en fait pas, je suis actrice du coup je sais exactement comment tu te sens !

Ah voilà ! Tu fait ce truc et c’est occasionnel mais t’espère que t’auras une autre chance ailleurs. Du coup on a vraiment été chanceux de pouvoir faire ça, de faire quelque chose qu’on aime et pour lequel on est vraiment bon et d’être payé pour faire ça.

Qu’est ce que tu peux demander de plus ? Autre que ça ?

Josh : Avoir plus d’argent ? Moins de connerie et plus de monnaie. Mais vraiment, on peut voyager à travers le monde et faire de la musique, honnêtement, 90% je m’en fou. Être dans un groupe, je m’en fou. La seule chose qui me plait vraiment c’est être sur scène et jouer. Et avoir un vrai objectif et le meilleur moyen de réaliser ça est de se connecter avec d’autres humains et de se foutre de la manière dont le monde est merdique. La planète meurt, tu peux pas faire confiance aux politiciens, les Russes sont en train de pêter les plombs, il y a tellement de choses négatives, tellement de peur dans le monde actuellement, et les nouvelles ne font qu’amplifier cette psychose. Alors pour une soirée, une heure et demi ou une journée où je suis en tournée, je suis dans une pièce pleine de gens que j’adore, une foule qui est là pour nous, multi-culturelle, pleine de vie. Et à ce moment là j’me dis « Il n’y a rien d’autre qui m’importe. » Et c’est pour ça que je suis encore dans le groupe, parce que le moment où je serais sur scène et que je ne me sentirais plus de cette manière alors ça sera le pire endroit où être. C’est c’qui me permet de rester.

 

Je vais te poser une question maintenant, et j’vais être honnête, je risque d’être un peu emotionnelle !

Owh, okay.

Je prends mon propre exemple mais je parle au nom de toute la fanbase pop punk. Donc pour te la faire courte, j’ai 27 ans aujourd’hui et quand j’ai commencé à vous écouter j’avais 15 ans. Et depuis j’ai jamais arrêté. Si je suis assise ici maintenant, c’est parce que toi et ton groupe, m’ont fait tomber amoureuse de la musique. Du coup d’une certaine manière, j’te le dois. Ainsi qu’à deux ou trois autres groupes où vous étiez vraiment parmi les groupes que j’écoutais en boucle en tant qu’adolescente, en grandissant et tout ça. Donc ma question c’est : comment tu te sens de savoir que tu es la raison pour laquelle certaine personne sont là où elles sont aujourd’hui ?

Avant tout merci pour partager ça, c’est vraiment une jolie chose à entendre. L’autre jour quelqu’un m’a demandé « Est-ce que tu penses que tu es responsable et est-ce tu penses que tu devrais utiliser ta notoriété pour être politicien ou pour dire aux gens ce qu’ils devraient faire, comment ils devraient être ? » Et j’ai répondu « La seule chose pour laquelle je suis responsable, c’est d’être une bonne personne. Et surtout, de traiter les gens de la manière dont j’aimerais être traité. » Et quand j’entends ce que tu dis, c’est juste ça dans sa forme la plus pure. Que les gens se sentent investi, financièrement certe mais surtout spirituellement et émotionnellement dans quelque chose comme You Me At Six pendant douze ans et se sentir comme si il y avait eu des playlist dans leur vie. Les meilleurs moments, les pires moments. Les moments de communauté avec les amis ou la famille ou les moments où ils se sentent vraiment isolé et où ils se sentent seul et où il y a juste besoin de cette chanson ou de ce groupe. Je me sens responsable, j’ai le devoir d’apprécier ça. Et de le retourner d’une manière quelconque. J’ai pas besoin que quelqu’un partage mes opinions politiques, ou partage mes préoccupations économiques ou environnementales. Ou si cette personne mange de la viande car je suis végétarien. J’ai pas besoin de ça, et je n’attends pas à ce que les gens aient une opinion sur la manière dont je vis ma vie. Je suis pas un rôle modele, je pense être plus en progression, de la même manière que tu l’es, que nous l’sommes tous. La seule chose pour laquelle je suis responsable, c’est que je ne les laisse pas tomber en étant une mauvaise personne. Ou en ayant un sale caractère, ou en abusant de mon pouvoir, contrairement à certains artistes ont fait. Et je trouve ça horrible mais c’est encore pire pour les fans de ces personnes, mais le plus difficile est d’accepter ça en tant que pair. Parce que je pense que c’est ta responsabilité de ne pas devenir le vilain de ta propre histoire, en merdant tout simplement. Et je parle pas d’avoir tes propres combats ou tes propres vices, ou faire une erreur dans ta vie privée. Je parle de quelque chose de quotidien, de toute ces situations où l’univers te demande de ne pas abuser de ton pouvoir.

Et c’est malheureusement quelque chose qui arrive tellement souvent dans cette industrie.

Totalement ! En particulier aux jeunes femmes, et aux femmes de manière générale dans l’industrie musicale, cinématographique. J’demande souvent à mes meilleures amies qui travaillent dans la musique, ma petite amie travaille dans la musique, et on s’asseoit autour d’une table et on parle de tout ce qui se passe. C’est tellement dégoûtant, c’est tellement … c’est pour ça que j’ai autant de frustration. Parce que tout change publiquement, mais rien ne change en réalité. Du coup toute ces compagnies … puis tout les groupes et artistes aussi. Qui vont dire « Oh non, je suis une bonne personne parce que cette chose est importante pour moi. » juste parce que c’est une chose populaire à l’instant T versus le fait qu’ils sont de mauvaises personnes, qui vont garder les informations et être les poltergeist de l’industrie. Ils font toujours les mêmes merdes, que ça soit domestique, internationalement ou même dans les bureaux, ou sur scène, backstage. C’est juste tellement mysogine, plus de rat que tu ne puisses l’imaginer. Et personnellement c’est la chose dont je suis fier à propos de You Me At Six, tu peux parler de nous n’importe où : on a une bonne réputation. Parce qu’on est des bonnes personnes. Et y en a plein qui le sont pas.

La chose qu’il a été les plus difficiles à réaliser, c’est que tout les groupes que j’écoutais en étant adolescente, y en a tellement qui sont problématiques. Il y a tellement d’histoires qui font qu’au final, on ne se sent plus en sécurité, et en étant dans la presse on entend des choses de tout les côtés. Et effectivement, rien de négatif n’est jamais ressorti sur vous. Ce qui est bien.

Ouais, je sais. C’est parce qu’on est des bonnes personnes. Et c’est pour ça que je défends ces valeurs. Mon père a toujours été très moralisateur car on était des gamins quand on a commencé. On avait 18-19 ans et on voyageait à travers le monde pour des tournées. Il me disait toujours « Traite les autres de la manière dont tu veux être traité mais souviens toi de ne pas te laisser emporter avec tes conneries. Parce qu’à l’instant où tu fait ça, tu perds ces gens plus rapidement que tu les as rassemblés. » Et crois moi, je peux nommer une centaine de groupe où en étant autour d’eux j’étais « Tu crois vraiment que t’es putain de spécial ? T’es juste un gars dans un groupe. Et t’as le droit d’avoir des jours off mais t’as pas le droit de penser que ce mode de vie, le tour bus, les cris sur scènes font de toi un meilleur être humain que n’importe qui. » Et c’est une chose très facile à suivre, et c’est vraiment la chose dont je suis le plus fier.

Tu peux en être fier. Vraiment.

 

Pour rappel, You Me At Six sera au Trabendo le 22 Février prochain avec en première partie Yours Truly.

Masha
Masha
Ma mère m'a dit que je pouvais être c'que je voulais quand je serais grande. J'ai décidé d'être une emo kid.

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