Vendredi 21 juin : La fête de la musique… euh, du slip en fourrure. 9h, le réveil est difficile et le ciel nous tombe sur la tête : l’application officielle nous indique que Manowar ne jouera pas le soir même et est replacé au pied levé par Sabaton, toujours présent sur le site en cette heure matinale, une histoire qui risque malheureusement de finir devant les tribunaux. Les premiers grognements se font ressentir dans le camping tandis que les haters jubilent.
Mais heureusement, le reste de l’affiche est maintenu, c’est donc le cœur lourd que nous pénétrons dans l’enceinte du festival, direction l’Altar pour le premier concert de la journée : FREITOT. Comprenant dans ses rangs Fack (Benighted) à la guitare, Arno Strobl (Carnival In Coal) au chant et Etienne Sarthou, batteur de Aqme (même en pratiquant du néo metal, celui-ci a un très fort penchant pour le metal extrême), c’est un death metal old school à la Obituary qui est joué devant un parterre éparse mais pas vide non plus. Il est intéressant de voir ces musiciens qui n’ont rien à voir avec leurs groupes respectifs, prendre un malin plaisir à jouer ce qui aurait pu être des classiques d’Asphyx ou Bolt Thrower, des morceaux de 2/3 minutes à tempos bien rapides ou très lents, donnant de la lourdeur au propos. Un vrai régal pour commencer cette journée qui promet grandement. (Romain)
« On s’appelle Stinky et on a pas fait beaucoup de route pour venir vu qu’on est de Clisson! » Juste après Freitot, je rallie la Warzone pour le concert de Stinky. Chaque titre sera balancé à la gueule de l’auditoire déjà bien présent cette fin de matinée « Rough Diamond » échauffe déjà les esprits en début de set. Pour la suite « ce morceau parle de trans-identité » annonce Claire à la fosse avant de lancer « Sliders ». La Front(wo)man du groupe n’hésitera d’ailleurs pas à descendre dans la fosse pour jouer au milieu d’un circle-pit avant de slammer sur le dernier titre à savoir « Mountain Peak ». Je suis absolument ravie d’avoir revu Stinky dans ces conditions et de voir l’évolution de ce groupe qui aura mis une fois de plus tout le monde d’accord! Les absents auront toujours tort, je tiens à le souligner et surtout pour cette prestation incroyable! (Mary)
Setlist:
The Crown
Rough Diamond
Sliders
Pathetic Fallacy
Tears In Rain
Storm Surge
Unstoppable
Pretend
Otherside
Nausea
Golem
Mountain Peak
On se déplace de 50 mètres à droite pour rallier le Temple, car le combo quasi Toulousain (3 musiciens sur 4) de KHAOS DEI s’apprête à œuvrer son black metal puissant et sans compromis. Jouant très rarement dans nos contrées, c’est un vrai plaisir sans faille d’assister à la prestation du groupe. Mettant l’accent sur son second album Opus II : Catechism, leur black metal se veut old school, rappelant les premiers Bathory ou Darkthrone. On apprécie vraiment. (Romain)
Klone est de retour au Hellfest en Mainstage pour la journée « FR ». Après avoir apprécié le groupe « unplugged » ces deux dernières années, la curiosité me pousse à aller les re-découvrir en électrique et c’est une très belle surprise! N’appréciant habituellement pas plus que ça le groupe sous cette forme-là, je dois avouer que la performance était vraiment excellente et m’a permis d’apprécier une fois de plus la formation poitevine. Le groupe nous gratifiera même d’un nouveau morceau « Yonder » qui sera sur leur prochain album à venir en septembre prochain. A suivre donc (Mary)
Retour à l’Altar pour les franciliens de SUBLIME CADAVERIC DECOMPOSITION. Maintenant, pas le temps de niaiser, le brutal death/grind fait mouche devant un parterre débile mais réactif. Les compos, dépassant rarement les 2 minutes, sont ultra impeccables et efficaces, servis par un son du même acabit, et on ne peut s’empêcher de headbanger comme un fou furieux. Le trio semble ravis de jouer à l’heure du repas et se donne à 200 % sur scène et ne cesse de remercier le public, relativement bien rempli. Ça fait du bien par la où ça passe. (Romain)
Le show animé et mouvementé par la dynamique de Gloryhammer font transporter le public comme si des voyageurs spacio-temporels avaient envahis le Hellfest! Leur univers fantastique permet une cohésion entre les chansons et les costumes des musiciens. Le claviériste est très charismatique mais tout les membres sont concentrés et se donnent à fond dans l’inteprétation. Angus McFife XIII est très au point sur ses techniques vocales. Leur univers est captivant ce qui fait de Gloryhammer, un groupe de guerriers fiers et conquérants! ( Tiffany )
Sur le Temple, le meilleur espoir du black/pagan français (signé chez les Acteurs de l’Ombre) prend place : AORLHAC. C’est puissant, rempli de blast beat, et de mélodies au trémolo picking toutes aussi belles les unes que les autres, renforcés par des chœurs épiques à souhait sur certains passages. Les 30 minutes qui leur seront alloués seront bien courtes et on aurait bien pris un peu de temps en plus. A revoir vite en salle. (Romain)
SETLIST :
Intro
Alderica
Plerion
Sant Flor
La Révolte des Tuchins
Les Enfants des Limbes
Mandrin, l’Enfant Perdu
Uada est un des groupes que j’attendais le plus cette année suite à leur dernier album en date « Cult Of A Dying Sun » et c’est sous une Temple relativement remplie que le groupe américain arrivera sur scène pour jouer son Black Metal Glacial. Le groupe n’adressera pas un seul mot à l’auditoire présent pour jouer non-stop pendant 40 minutes ce qui ne gâchera apparemment le plaisir de personne. La formation à l’air en parfaite harmonie puisque le chant de Jake Superchi se mêlent presque divinement aux riffs de James Sloan. La set-list sera surtout centrée sur leur album « Devoid Of Light ». Mais malheureusement une ombre est à déplorer : Le public ne saisira pas vraiment l’ambiance du set et on apercevra parfois une licorne slammer…Sur du Black-Metal évidemment et c’est bien triste. Néanmoins un excellent set du groupe que j’espère revoir en salle prochainement (Mary)
Après une pause repas mérité, on regarde SONATA ARCTICA de loin, première incursion de la journée sur la Mainstage 1. Et là, le couperet tombe : une vrai catastrophe à tous les niveaux. Le chant de Tony Kakko est complètement hors d’usage, pas du tout en place et celui-ci force sans arrêt. De plus, le son n’est pas au rendez-vous non plus ainsi que le choix d’une setlist assez faible, seul Black Sheep et Fullmoon sortent du lot, massacrés eux aussi. Quelle déception, surtout quand on suit le groupe depuis ses débuts et qu’on a assisté à des prestations fabuleuses au début des années 2000. (Romain)
Les fans de la première heure comme les petits nouveaux sont aux premières loges pour Lofofora! Le groupe envoie directement « Le Fond Et La Forme » qui est un classique de la formation, le batteur est très en forme et le public répond aussitôt à l’appel du groupe. En réponse au batteur, le guitariste surenchérit avec un solo endiablé en plein milieu d’un morceau. Reuno est un psychopathe charmeur de serpents qui envoûte le Hellfest! La dynamique du groupe et la voix de Reuno portent toujours aussi bien leur discographie et la scène Metal Française est toujours présente avec ce groupe emblématique! ( Tiffany )
Il me tardait de découvrir The Interrupters en live, tellement ce groupe est un de mes coups de coeurs de ces dernières années avec leur ska-punk qui mettrais n’importe qui de bonne humeur. Après une introduction par leur guitariste pour annoncer l’arrivée d’Aimee sur scène devant un parterre de fans littéralement déjà conquis et c’est « A Friend Like Me » qui mettre une folle ambiance d’entrée de jeu. Aimee (chant) est extrêmement souriante, joue beaucoup avec le public et ses musiciens et n’hésite également pas à descendre au niveau des crash barrières plusieurs fois pendant le set. La majorité de mes morceaux préférés du groupe seront joués et pouvoir enfin profiter d’un concert dans cette journée marathon est appréciable. « By My Side » et « Take Back The Power » continuent d’enfoncer le clou niveau efficacité et pour conclure le set nous aurons droit à « She’s The Kerosene » et « My Family » avant que le groupe ne quitte la scène sous les acclamations du public. Il me tarde déjà de revoir The Interrupters sur scène, clairement un des meilleurs sets de ce Hellfest. (Mary)
Difficile de se remettre de ça. Heureusement, un autre des meilleurs concerts de la journée arrive. Sur la Mainstage 1 se prépare un groupe qui ne se produit ainsi dire jamais : DEMONS AND WIZARDS. Un Line Up de prestige : Jon Schaffer (un des meilleurs gratteux rythmiques du monde) et Jake Dreyer (Iced Earth) aux guitares, Hansi Kursch au chant, Marcus Siepen à la basse et Frédéric Ehmke a la batterie, tout 3 officiant dans Blind Guardian. Puisant sur les meilleurs titres de leurs 2 uniques albums, le Heavy metal fait mouche devant un public attentif, surtout quand celui ci reprend Welcome To Dying du Gardien Aveugle et Burning Times de Terre Glacée, pour le plus grand plaisir de votre serviteur. Et savoir qu’on a vécu ce moment unique restera gravé longtemps. (Romain)
Dès l’entrée en scène de Dagoba, le public est en feu et ne tient pas en place! Le départ est donné par la batterie frénétique de Nicolas Bastos et le public répond par un circle-pit dès le premier morceau à savoir « I, Reptile ». Le chant de Shawter est aussi bon en clair qu’en scream. »Black Smokers » a déclenché une vague de slammers et de pogos! Shawter sait littéralement faire grimper le mercure malgré la chaleur ambiante.Juste avant « The Sunset Curse », Shawter tente de battre le propre record du groupe du plus gros Wall Of Death du Hellfest qui avait été établi lors de l’édition 2014. Du simple festivalier à la bonne soeur travestie, tous viennent s’éclater devant Dagoba! (Tiffany)
Les Irlandais savent comment démarrer un show à coup de riffs de cornemuses, les fervents fans sont présents! La présence d’instruments insolites est très appréciée, les textes de leurs chansons sont raccord avec leur fond de scène qui était une vidéo racontant la révolution irlandaise. Le chanteur est descendu au plus près du public et a continué a mettre le feu. La réputation de Dropkick Murphys n’est plus à prouver, les fans chantent en choeur comme si leurs vies en dépendaient. Pour une bonne soirée à l’Irlandaise, il faut une Guinness et les Dropkicks! (Tiffany)