Five Finger Death Punch @ Zenith, Paris 28.01.20

Le 28 janvier dernier, j’ai eu l’immense bonheur d’être dans le public du Zénith de Paris pour la triple affiche Bad Wolves / Megadeth / Five Finger Death Punch. Un évènement « megadeathpunch » très attendu dans toute l’Europe !

 

Bad Wolves Setlist Le Zénith, Paris, France 2020

Un triple concert donc, qui débute à 19h avec Bad Wolves, supergroupe né en 2017 à Los Angeles, et géré par … Zoltan Bathory !

Bien que récent, le groupe n’est pas inconnu des fans de 5FDP puisque, rappelons-le, Tommy Vext avait fait l’intérim d’Ivan Moody sur la fin de leur tournée européenne en 2017, notamment lors de leur passage au Hellfest.

C’est donc avec plaisir qu’on le retrouve sur scène en leader solide, et c’est sans surprise qu’il a su s’emparer du Zénith parisien. Entre sa présence ultra énergique, ses sauts en crash-barrier et ses encouragements aux jumps et circle pits… le ton est donné !

Musicalement, c’est puissant, c’est heavy avec une petite note Hip-Hop difficile à ignorer. Côté setlist, c’est un partage parfait entre leurs deux albums, dont les singles « remember when », « I’ll be there » et la superbe reprise en clôture : « Zombie ».

Bad Wolves nous a électrisés pendant 30mn avant de terminer sur cette touche ultra-sensible où Tommy finit en larmes et franchement… le public a suivi. Un set superbement mené.
Rappelons que leur 2e album « N.A.T.I.O.N. » à la pochette ultra sexy est disponible dans les bacs depuis novembre 2019 !

 

Megadeth Setlist Le Zénith, Paris, France, Europe 2020

Le changement de plateau rapide met fin à l’attente interminable pour les nombreux fans qui ont fait le déplacement pour voir Megadeth. Une poignée d’entre eux se sont arraché des places VIP mises en vente pour l’événement. Et quel événement, puisque le groupe ne s’était pas produit en salle parisienne depuis près de 10 ans (hors festivals) et que la présence sur scène aussi rapide de Dave Mustaine était presque inespérée après une succession de dates annulées en 2019 suite à ses graves problèmes de santé.

Leur position dans le line up divise, et quand certains se demandent comment il est possible que Megadeth « ouvre » pour les Five Finger Death Punch, d’autres émettrons l’hypothèse que c’est pour permettre au frontman de tenir son set. Peut-être pourrait-on simplement dire que ce n’est pas une première partie, mais une affiche partagée!?

Entrée explosive sur « Hangar 18 », la pression en crash barrier est imminente et le restera pendant toute l’heure à suivre ! Succession de gros titres dignes d’un parfait best-of : « Poison was the cure », « Symphony of destruction »… mais c’est sans réelle surprise puisque le dernier album remonte à 2016.

Sur scène, quelques écrans, un grand backdrop, et c’est tout. Et c’est suffisant. Le quatuor se charge du reste ! Kiko Loureiro a le sourire en continu derrière sa guitare et toujours en eye contact avec le public et c’est un bonheur. Les guitares se partagent les solos, on en prend plein les yeux et plein les oreilles. Le duo basse-batterie de Dave Ellefson et Dirk Verbeuren est incroyablement efficace et à eux quatre, ils mettent à l’envers une fosse qui n’attendait que ça !

Côté voix, on se doutait que Dave serait sans doute parfois en difficulté, mais finalement c’est bien géré avec le soutien des musiciens et d’un public qui n’hésite pas à s’époumoner dès qu’il leur en donne l’occasion.

Prise de micro en fin de set au cours de laquelle Dave Mustaine annonce qu’il est guéri de son cancer et qu’il est des plus heureux de revenir sur scène. Il en profite pour expliquer que Paris est la ville où a été conçue sa fille, Elektra, il y a 22 ans, un 28 janvier ! Et pour son anniversaire, il lui offre une scène de Zénith pour un duo sur « A tout le monde ». Beau cadeau, donc, tout comme pour le public qui apprécie l’exclu ! « Peace sells » puis rappel sur « Holy War » qui clôture un set brillamment mené.

 

Nouveau changement de plateau et c’est à 21h30 que les Five Finger Death Punch s’emparent de la scène. Après nous avoir fait languir le rideau blanc tombe pour un « Lift me up » superpuissant. Il nous faudra quelques instants pour tout découvrir de cette scène 100% Ameerican Style. L’élément qui saute aux yeux, c’est l’énorme crâne suspendu au-dessus de l’imposante batterie de Charlie Engen, et les 2 énormes battes de baseball suspendues en croix?

C’est parti pour une setlist « best of », et là aussi, sans surprise, puisque le dernier album date de 2018 et que le 8e opus « F8 » est attendu pour le 28/02/20.

Ivan Moody est dans une forme incroyable,  sa voix est puissante et permet une interprétation parfaite de la série « Trouble », « Wash it all away », « Jekyll & Hyde », « Sham Pain » et l’énorme « Bad Company ». Quinté gagnant de « par coeur » pour le public !

Chris et Zoltan sont hyper énergiques et communiquent en permanence avec les premiers rangs. La basse est puissante, la rythmique est efficace et propre. Le duo est au top. La scène est dynamique avec de belles lumières (plein) et une alternance de pyro et de confettis. Zoltan, Chris et Ivan occupent efficacement l’espace. Et on est d’autant plus heureux que ce dernier revient lui aussi d’un long combat contre ses vieux démons qui avaient menacé le groupe il y a quelques années. La sobriété lui va à merveille et son énergie est contagieuse. Bravo, monsieur !

On ne peut pas en dire autant du côté de Jason Hook dont la présence scénique a été plus que discrète. Ses seuls déplacements ont été pour se rendre sur sa plateforme pour interpréter son solo à 5 ou 6m de hauteur sur « Coming down » avant de retourner à son micro et de ne plus en bouger. Ses guitares ont volé quelques fois au sol et on peut sentir les tensions, notamment avec Ivan avec qui il n’y aura eu aucun moment de complicité. Il ne reste qu’à espérer que ce n’est que passager… Pour le reste, il fait le job, solos parfaits et défilé de guitares toutes aussi cool les unes que les autres.

Petit ralentissement le temps d’une tape d' »Agony of regret » et de 2 acoustiques pour « Wrong side of Heaven » et « Battle born » où Moody  montre que sa puissance vocale ne se fait pas au détriment de sa sensibilité et de sa justesse.

Un puissant « Burn MF », des pyros au top et tout le monde est chaud bouillant pour accueillir « Inside Out »… Ô joie… premier extrait du nouvel album. Déchaînement total pour la fin de ce set. Au passage, un fan en crash barrier a le privilège d’un « happy birthday » chanté par 5FDP et un Zénith entier, rien que ça !

« The bleeding » clôture en beauté un set irréprochable, sur une alternance de pyro et de confettis. Remerciements pendant de longues minutes, et en français, sur une tape de « House of a rising sun ». Sans Jason.

Jets généreux de guitar picks et de presque tout ce qui peut se jeter (oui oui, jusqu’à la tête du micro d’Ivan). Le public repart aussi excité qu’heureux. Et espère déjà la tournée « F8 » !! (enfin dispo dans les bacs, chronique à venir sur ChairYourSound !)

Five Finger Death Punch Setlist Le Zénith, Paris, France, Winter European Tour 2020

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