EX DEO – THE THIRTEEN YEARS OF NERO

Quand Kataklysm n’est pas trop actif (ou même quand il l’est), les musiciens canadiens, sous l’impulsion de leur chanteur Maurizio Iacono, troquent leurs habits classiques de tous les jours pour des armures de centurions. En effet, Ex Deo traite des divers sujets de l’Empire Romain, sous toutes ses formes.
Après 3 albums à propos de Romulus, Caligula et les guerres puniques entre Hannibal et Scipion l’Africain, c’est désormais le personnage emblématique de Néron qui est mis en lumière sur ce 4e album, The Thirteen Years Of Nero, un vaste sujet aussi mystérieux que ce personnage est complexe.

 

L’album démarre par le morceau The Fall Of Claudius, son grand oncle, père adoptif et prédécesseur du trône, très mid tempo, mélodique et blindé de double caisse, de même que le suivant, Imperator, très épique comme tout l’album.
The Head Of The Snake, accélère le tempo, toujours sublimé par ces orchestrations, entièrement composées par Clemens Wijers, clavieriste de Carach Angren, qui avait déjà participé à l’album précédent, The Immortal Wars, ainsi des chœurs majestueux.

 

Boudicca (Queen of the Iceni), mis en scène en vidéo à la réalisation soignée, voit apparaître pour la première fois Brittney Slayes, la chanteuse de Unleash The Archers, elle aussi de Montréal, rajoutant cette douceur, dans cette violence de death metal mais toujours mélodique.
S’enchaîne Britannia The 9th At Comuldonum, dans la plus pure tradition des caribous, autre mid tempo qui fera des ravages en live. La production, toujours assurée par JF Dagenais (aussi dans Kataklysm) est propre et moderne.

 

Trial Of The Gods (Intermezzo) est un petit moment calme de transition orchestral magnifique, qui permet de souffler un peu, avant que le marteau pillon The Fiddler & The Fire viennent plomber l’ambiance, montrant le côté très sombre de Néron, durant ses crises de folie.
Son Of The Deified est dans la meme lignée que la précédente, encore plus dark, le monarque voulant affirmer son mépris des sénateurs, eux mêmes toujours plus méfiant vis à vis de l’Empereur, tout cela magnifié par un solo de guitare remarquable.

 

What Artist Dies In Me pourrait être une suite logique musicale du morceau The Final War, présent sur Romulus, alternant violence et calme, et s’avérant être le titre préféré de votre serviteur sur cet album.
La note finale The Revolt Of Galba, ancien serviteur de l’Empereur, sonne le glas pour celui qui restera 13 ans au pouvoir, finit agréablement bien l’album.

 

C’est donc un Ex Deo de bon cru, fidèle à ce qu’on attend d’eux, aucune déception. Et quand celui ci est représenté par cet artwork superbe de Seth Siro Anton de Septicflesh qui n’est plus à présenter dans cet univers, c’est la cerise sur le poignard. Et comme le disait Caius Julius Caesar : Alea Jacta Est.

 

 

Tracklist :
01 : The Fall Of Claudius
02 : Imperator
03 : The Head Of The Snake
04 : Bouddica (Queen Of The Iceni)
05 : Britannia : The 9th At Camulodonum
06 : Trial Of The Gods (Intermezzo)
07 : The Fiddle & The Fire
08 : Son Of The Deified
09 : What Artist Dies In Me…
10 : The Revolt Of Galba

 

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