ERRA : Cure [FR/EN]

[English below]

ERRA a débarqué le 5 avril avec son sixième album, “Cure” signé sous le label UNFD.  J.T. Cavey (Chant), Jesse Cash (Guitare, Chant), Alex Ballew (Batterie), Conor Hesse (Basse) et Clint Tustin (Guitare) nous ont offert encore une fois un voyage musical de qualité. 

L’ouverture se fait avec “Cure”, sortie le premier février 2024, on y retrouve la douceur de leur style très mélodique ainsi que leur influence très prononcée du metal progressif. Ce titre est très aérien et introduit à la perfection l’album tant dans sa batterie puissante que dans le refrain au chant clair et léger.

Vient ensuite “Rumor of light”, on peut penser que chaque partie un peu plus énervée doit être compensée par tout autant de calme et sérénité. On y retrouve toute une palette de sonorités, très variées, qui rendent ce morceau très agréable à l’écoute.

Ce troisième morceau “Idle Wild” débute par un sample électronique avant de laisser place à la voix de J. T et celle de Jesse. Le titre est plus énervé que les précédents. Il est incroyablement entraînant, ce qui donne une autre énergie à l’album.

On s’offre un interlude tout en douceur avec « Blue Reverie« , ce morceau très tendre offre un moment hypnotique qui n’est pas forcément apprécié par toutes les oreilles. Cela dit, il est extrêmement bien structuré. La clarté du chant est maintenue. Au fur et à mesure de la chanson, on perçoit brièvement des chants plus violents qui dominent le chant clair. Ce rêve paisible se métamorphose en un cri face à l’anxiété.

Grâce à l’incorporation de musique électronique et synthé, « Slow sour bleed » dévoile une autre facette de la personnalité unique de ERRA. Un chant clair qui groove, interrompu par des passages bien plus puissants. Cet album offre un paysage sonore varié, ce qui a été une agréable surprise pour les amateurs de mélanges de styles.

La chanson suivante, « wish« , marque une brève pause instrumentale à la moitié de l’album. Moins d’une minute trente d’instruments, mais une bouffée d’air frais non négligeable.

La continuité du morceau précédent est assurée par « Glimpse« , qui prend naturellement la relève. La rythmique de ce titre est assez lente et très lourde. Des breakdown puissants qui s’accordent parfaitement avec des parties chant clair qui s’envolent à la fin de la chanson. La voix et la mélodie de la guitare s’entremêlent avant de s’estomper. Ça donne des frissons.

Past Life Persona” commence également en douceur avant de très vite donner un rythme fracassant avec de bonnes frappes à la batterie. Le mastering de cet album est vraiment remarquable. Chaque instrument et chaque voix est à sa place et est bien perçu. Encore une fois, on retrouve un titre assez paisible. ERRA nous propose un morceau avec une ambiance plus pop qui convient tout de même parfaitement au reste de l’album.

L’un des morceaux emblématiques de cet album, c’est « Crawl backwards out heaven« . Sorti mi-mars, on bascule totalement vers l’autre côté du miroir. Les riffs de guitare dominent largement la danse, laissant la voix accompagner cette croisade musicale avec une atmosphère beaucoup plus sombre. Cet album positionne le groupe dans la catégorie des groupes qui maîtrisent parfaitement à la fois le côté sombre et lumineux de la musique.

« End To excess » demeure en accord avec les précédentes. Bien qu’il soit magnifique dans sa composition et son histoire, il ne se distingue pas vraiment du reste de l’album. On ressent de la tristesse et de la solitude.

« Breathe you in, now that I feel alive when I’m lost on my own »

La fin de l’album arrive à grands pas, « Pale Iris” résonne. Ce titre également sorti pour teaser l’album est l’un des tops trois à mon sens. Il apporte l’énergie que nous cherchons à retrouver avec ERRA. Beaucoup moins dans le metal prog, beaucoup plus dans le metalcore. Le jeu d’atmosphère entre chaque partie est magnifique. Ce morceau serait resté secret jusqu’au bout, il aurait clairement fait pencher la balance de l’album passant de bien à « WOW! ».

La chanson “Wave” vient clôturer cet opus tout alliant encore une fois deux styles qui marchent très bien. Les riffs prog avec un binôme vocale complémentaire sont une belle conclusion à cette aventure sonore. Le choix de fermer avec « Wave » après un titre comme « Pale Iris » n’était peut-être pas celui auquel on aurait pensé, cependant il est parfait pour résumer tout ce qu’il c’est passé durant ces presque cinquante minutes de voyage auditif.

Cure
Rumor Of Light
Idle Wild
Blue Reverie
Slow Sour Bleed
Wish
Glimpse
Past Life Persona
Crawl Backwards Out Of Heaven
End To Excess
Pale Iris
Wave

[English version]

ERRA arrived on April 5 with its sixth album, “Cure” signed under the UNFD label. J.T. Cavey (Vocals), Jesse Cash (Guitar, Vocals), Alex Ballew (Drums), Conor Hesse (Bass) and Clint Tustin (Guitar) once again offered us a quality musical journey.

The opening is with “Cure”, released on February 1, 2024, we find the softness of their very melodic style as well as their very pronounced influence of progressive metal. This title is very ethereal and introduces the album perfectly both in its powerful drums and in the chorus with clear and light vocals.

Then comes “Rumor of light”, we come to think that each slightly more angry part must be compensated by just as much calm and serenity. We find a whole range of sounds, very varied, which make this piece very pleasant to listen to.

This third track “Idle Wild” begins with an electronic sample before giving way to the voice of J. T and that of Jesse. The title is angrier than the previous ones. It’s incredibly catchy, which gives another energy to the album.

We treat ourselves to a very gentle interlude with « Blue Reverie« , this very tender piece offers a hypnotic moment which is not necessarily appreciated by all ears. That said, it is extremely well structured. Clarity of singing is maintained. As the song progresses, we briefly perceive more violent singing which dominates the clean singing. This peaceful dream transforms into a cry in the face of anxiety.

Through the incorporation of electronic and synth music, « Slow sour bleed » reveals another side of ERRA‘s unique personality. A clear song that grooves, interrupted by much more powerful passages. This album offers a varied soundscape, which was a pleasant surprise for lovers of mixing styles.

The next song, « wish« , marks a brief instrumental break halfway through the album. Less than a minute and a half of instruments, but a significant breath of fresh air which dissipates when arriving at the next piece.

The continuity of the previous track is ensured by “Glimpse”, which naturally takes over. The rhythm of this track is quite slow and very heavy. Powerful breakdowns that go perfectly with clean vocal parts that soar at the end of the song. The voice and the guitar melody intertwine before fading away.

It gives you chills. “Past Life Persona” also starts gently before very quickly giving a smashing rhythm with good hits on the drums. The mastering of this album is truly remarkable. Every instrument and every voice is in its place and is well received. Once again, we find a fairly peaceful title. ERRA offers us a song with a more pop atmosphere which still suits the rest of the album perfectly.

One of the emblematic pieces of this album is « Crawl backwards out heaven« . Released in mid-March, we’re completely switching to the other side of the looking glass. The guitar riffs largely dominate the dance, letting the voice accompany this musical crusade with a much darker atmosphere. This album positions ERRA in the category of groups that perfectly master both the dark and light side of music.

End To excess” remains in line with the previous ones. Although it is beautiful in its composition and story, it doesn’t really stand out from the rest of the album. We feel sadness and loneliness.

« Breathe you in, now that I feel alive when I’m lost on my own »

The end of the album is fast approaching, “Pale Iris” resonates. This track, also released to tease the album, is one of the top three in my opinion. It brings the energy that we are looking to find with ERRA. Much less in prog metal, much more in metalcore. The play of atmosphere between each part is magnificent. This piece would have remained secret until the end, it would have clearly tilted the balance of the album going from good to  » WOW!”

 The song “Wave” closes this opus, once again combining two styles that work very well. The prog riffs with a complementary vocal pair are a beautiful conclusion to this sonic adventure. The choice to close with « Wave » after a title like « Pale Iris » was perhaps not what we would have thought, however it is perfect for summarizing everything that happened during these almost fifty minutes of auditory travel.

Marion

Marion Tapia
Marion Tapia
30 ans. Chercheuse de talent 🫶 Passionnée par la propulsion des scènes émergente et de la collaboration avec les label et asso locale!

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