Victor a pu se rendre au Black Dog pour poser quelques questions à Lancelot, Brice et Laurène du groupe Orkhys. Leur premier EP »Awakening » vient de sortir sur toutes les plateformes ainsi que sur Bandcamp.
Victor: Est ce que tu peux commencer par te présenter, et présenter le groupe.
Lancelot: Donc je vais commencer par moi du coup, dans cet ordre. Donc moi, c’est Lancelot qui suit le bassiste du groupe Orkhys, qui est un petit groupe pas connu du tout.
Victor: Il faut bien débuter!
Lancelot: On commence tous quelque part! Donc on est un petit groupe qui s’est créé il y a il n’y a pas très longtemps et qui propose une musique très diverse dans sa musique par nature, avec de multiples influences et plein de choses.
Victor: Est ce que tu peux nous parler, justement, de la création du projet puisque ça ne fait pas longtemps vous existez?
Lancelot: Ça fait pas longtemps qu’on existe mais le projet est plus vieux que ça parce que sinon, on n’aurait pas autant de chose à proposer en aussi peu de temps. Donc, si on veut parler vraiment d’Orkhys, il faut forcément commencer par parler du noyau duquel est né le groupe. Et ce le noyau c’est le duo Brice / Laurène . Déjà il faut savoir que la personne qui compose la musique d’Orkhys, qui compose les instrumentations, les orchestrations c’est Brice. Et à côté de ça il y a Lorène qui va écrire les paroles et qui est aussi la figure de proue du groupe. Et donc, ce sont ces deux là qui qui avaient l’idée et l’envie et qui ont du coup cherché des gens pour faire ça avec eux et pour avoir la la bonne recette. A la base, il y avait donc Brice et Laurène qui faisaient partie d’un groupe qui s’appelait Repentis, qui était un groupe de metal de metal symphonique. Et un jour, les deux membres fondateurs ont quitté le groupe. Du coup, il restait. Il restait Brice, Lorène et l’ancien bassiste Baptiste et ils se sont dit Ok, qu’à cela ne tienne, on part sur quelque chose de nouveau. On fait un nouveau projet et c’est ça qui a vraiment été le début, on va dire, de la réflexion et de la création d’Orkhys. À ce moment là, il y avait pas le le line-up actuel, il y avait un autre batteur, il y avait un autre bassiste. Mais du coup, ça s’est mélangé, ça a changé. Et là, je pense qu’on a atteint quelque chose qui nous convient. On va rester comme ça pendant 50 ans! On ajouttera peu être du monde mais ça on verra plus tard.
Victor: D’accord! Comment vous êtes arrivé à ces trois titres là? Comment ça s’est passé, y’avait-il déjà des choses qui existaient?
Lancelot: Je ne veux pas trop parler à la place de Brice parce que Brice, il compose énormément et lui a beaucoup, beaucoup, beaucoup de morceaux cachés dans des tiroirs, dans ses vêtements, chaussettes. Il les cache partout. Il y en a beaucoup trop. C’est impressionnant. C’est une machine, c’est une boîte à une boîte à idées. Dès qu’il a une idée il l’écrit. Il compose des trucs, plein!
Brice: Puis-je me joindre à vous?
Lancelot: Ah ben oui parfait comme ça tu pourra répondre à la question!
Victor: La question, c’était est ce que pour composer vous êtes parti de choses qui existaient déjà?
Brice: Alors pour « Rest Of The Braves » et « Guardians Of Our Lives » C’est de ces deux morceaux qui existaient déjà dans notre ancien groupe avec Lorène, qu’on a retravaillé, qu’on a peaufiné entre temps et « End Of Lies » on peut dire que c’est le premier morceau qui a été vraiment composé pour Orkhys. Et du coup morceau qui a été composé en dernier parce qu’on avait envie d’avoir une ouverture assez punchy et qui, en même temps montrait un peu de manière un peu subtile, toutes les facettes de notre groupe, ou presque.
Lancelot: Certaines facettes! Car il y en a beaucoup plus!
Victor: Comment avez vous choisis les titres qui allaient figurer sur cet EP? De ce que j’ai compris il y en avait plus que trois de prêts (Laurène nous rejoint à ce moment là NDLR)
Lancelot: Non! (rires)
Brice: Le choix des trois titres là a été, à l’époque assez évident.
Laurène: Totalement!
Brice: C’était vraiment les trois plus aboutis. Après, comme ça fait quand même deux ans qu’on travaille dessus entre temps on a alimenté notre vivier de compos. D’où ce qui nous permet de faire un concert de plus de 20 minutes…
Laurène: Même plus car il fait 1h!
Brice: Et de pouvoir enchaîner sur un deuxième EP au printemps en 2021. Le choix des morceaux à l’époque était évident. Maintenant, on a étoffé un peu ça.
Victor: D’accord. Comment s’est passé l’enregistrement de l’EP? Avec qui vous avez travaillé?
Lancelot: Alors je sais qu’on a fait concept pour cet EP là on s’est auto produit, donc on a un peu tout enregistré ensemble, un peu partout en région parisienne. Après, on s’est tourné vers une personne qui s’appelle Raoul. Qui est un musicien de qualité, un ami et une personne que j’aime beaucoup!
Brice: Qu’on aime tous beaucoup !
Lancelot: Et du coup, c’est lui qui a fait le mix et le mastering de l’EP. Et il a fait un super boulot. En tout cas, moi, je trouve qu’il a fait un super boulot. Je crois que tout le monde trouve qu’il en a fait un.
Laurène: Après, on vous en remercier Johan chez qui on a enregistré la batterie. Et puis j’ai enregistréen deux temps puisque j’ai enregistré une première fois chez ma coach vocal Alix, et je me suis dit que je n’avais pas réussi à donner tout ce que j’avais à donner. Je me suis dit et je retente à la maison toute seule dans mon coin et en fait les pistes, elle me parlaient beaucoup plus. Il y avait plus d’âme, en fait. Du coup, je me suis rendu compte que j’avais pas forcément besoin de passer, moyennant un peu de matériel, je n’avais pas besoin forcément d’aller dans des gros studios et que j’étais arrivée à une connaissance entre guillemets de mes morceaux qui me permettait de pouvoir les enregistrer moi même sans avoir besoin d’être encadrée.
Victor: Là, du coup, vous avez sorti le clip de « The End Of Lies ». Vous l’avez tourné avec Cécile de Remember The Light. Comment ça a été de travailler avec elle, qui est réalisatrice?
Laurène: Ça a été génial parce que Cécile, c’est une amie. Ce que j’aime beaucoup à lui rappeler, c’est avant d’être mon amie je suis une fan d’elle, vraiment. J’ai découvert Cécile avec Brice sur un sur un concert de Remember The Light qui était Docteur Feelgood Chatelet à l’époque. En fait, j’ai eu un coup de coeur musical pour le groupe et pour la voix de Cécile et en fait, c’est devenu une amie et pour nous, c’était une petite évidence de travailler avec elle. Elle est vraiment très pointue et très douée.
Lancelot: On avait déjà vu son travail.
Victor: Si je dis pas de bétises c’est elle qui fait les clips de Remember The Light?
Laurène: Oui.
Lancelot: On a pu voir son travail avant puisqu’elle a travaillé avec beaucoup d’autres groupes.
Victor: Depuis la sortie du clip et de l’EP. Quels retours vous avez eu des gens qui ont les découvrir?
Laurène: On a beaucoup rougi, en fait, on est surpris. On est hyper reconnaissant. Mais on a eu énormément de retours positifs. Après, je pense que peut être y a beaucoup de gens qui ont pas aimer, mais qui n’ont pas osé nous dire. Non, je rigole! Mais on a eu énormément de retours positifs. Moi, ce que je retiens, c’est surtout des gens qui finissent par nous avouer: « Bon, les gars. Normalement, j’écoute pas, au début, j’étais un petit peu sceptique, et en fait, j’ai écouté et j’ai vraiment apprécié. », et ça pour nous c’est génial. On arrive à toucher des gens qui n’étaient pas forcément à la base, touchés par ce style.
Lancelot: J’ai mon patron qui écoute de l’électro dégueulasse, qui met ça en boucle dans la voiture. Après j’ai rien contre l’électro dégueulasse.
Victor: Vous disiez, vous avez eu des bons retours. Qu’est ce que vous espérez pouvoir faire dès que ce sera possible avec cette EP et sûrement le suivant?
Brice: Des concerts. Beaucoup de concerts. Puis continuer à composer en essayant de rester fidèles à nous mêmes, tout en essayant de ne pas dire changer de formule, mais d’inclure des éléments divers. Reprendre des éléments, mais les aborder d’une façon différente, ce n’est pas faire du surplace.
Lancelot: Se diversifier tout en restant nous mêmes!
Brice: Exactement. Très bien dit!
Victor: Laurène tu es également harpiste. Est ce que c’était a dès le début, vous avez décidé qu’il y aurait de la harpe dans les morceaux.
Laurène: Oui!
Victor: Comment toi, tu as travaillé justement sur cet ajout là d’un instrument qu’on n’a pas forcément l’habitude d’entendre sur des morceaux?
Laurène: Moi, je n’ai aucun, aucun mérite, parce ce que j’ai dit à Brice tu composes! Et puis voilà, la harpe ça se joue avec quatre doigts. Voilà les tonalités disponibles. Tu m’envoie les partitions et en fait il nous a pondu un morceau « Gardians Of Our Lives » et en fait, je me suis dit mais il fait ça tellement bien qu’il va continuer à le faire. Moi, je me contente de jouer de la harpe, même si bonj’aimerais bien aussi, à terme, pouvoir proposer certaines choses. Brice, il le fait tellement bien que parfois, je me dis bon, il le fait bien, il faut lui laisser. Moi, je me contente d’apprendre, de jouer. Et puis j’écris ces paroles.
Lancelot: S’il y a un truc qui est impossible, tu ne sais pas. En fait si tu fais, mais c’est parce que tu es une ouf!
Victor: Est ce que t’as des thèmes de prédilection pour les paroles?
Laurène: J’écris vraiment en fonction de ce qui me parle. En fait, j’écoute énormément, énormément, énormément les maquettes. On a de la chance que quand Brice nous propose un morceau il est déjà hyper abouti. On a toujours un droit de regard entre guillemets sur le morceau, mais quand il nous propose quelque chose, c’est déjà une maquette ultra ultra fine. Et si on réfléchit énormément, énormément les morceaux, mais en mode parfois un peu schizophrène et du coup, je m’imprègne. En fait, je me dis moi, je fonctionne énormément à l’instinct et je me dis Qu’est ce que ça m’évoque? C’est quoi le sentiment? Qu’est ce que je ressent? Qu’est ce qu’il y a, entre guillemets, au fond de mon cœur? Et du coup parfois, c’est une évidence. Et parfois ça peut prendre du temps. Je me souviens que « Guardians » ça m’a prisdes semaines et des semaines. Par contre, le moment où j’ai ou je savais de quoi ça allait parler. J’ai écrit ça en une heure et demie, deux heures. En général, ça va assez, ça va assez vite et après, ça peut être des choses vraiment qui sont très, très différentes. Parce que là « Guardians », ça parle des anges gardiens. « The End Of Lies, c’est un chant révolutionnaire. Il ne faut pas accepter tout ce qu’on nous dit, tout ce qui fait de notre vie ce qu’elle est. Il faut se dire il faut essayer de réfléchir et de prendre un petit peu les armes et de s’insurger, de se dire mais moi, je signe pas pour ça. Je suis pas d’accord et je vais me battre pour ma vision des choses et ma liberté.
Victor: Pour terminer, qu’est ce que vous voudriez dire à ceux qui ne vous connaissent pas encore pour qu’ils aient envie d’écouter cet EP et de découvrir Orkhis?
Laurène: Oséz! Parce que vous croyez être surpris?
Lancelot: C’est bien résumé.
Brice: Moi, j’aurais, je dirais juste ne vous attendez pas à entendre quelque chose que vous avez déjà entendu dans le metal symphonique.
Victor: Merci beaucoup pour vos réponses!
Laurène: Merci à toi!
Lancelot: Merci beaucoup!
Brice: Merci à toi !
Merci à Orkhys pour leurs réponses et leur accueil! Merci à Roger et Replica Promotion pour l’opportunité et merci au Black Dog de nous avoir accueilli!
Crédit photo: Eloïse Le Névanic Photographie