Entretien avec Ten 56.

Avec la sortie proche de leur premier EP (Downer Part. 1), Ten56. a répondu aux questions de Morgane et c’est a retrouvé juste en dessous !

 

Comment est né le projet Ten56. ? D’où vient le nom du groupe ?

Arnaud le batteur a posté une story sur insta, qu’il cherchait des gens pour faire du jazz. Moi, je l’ai appelé et je lui ai dit « non, fait pas du jazz, vient on fait du sale » et là, il m’a dit « ok » et voilà, puis on a trouvé les autres. Ten 56, c’est à cause de la police aux Etats-Unis quand il y a un suicide ou quand un cadavre est retrouvé

Comment décririez-vous votre musique ? Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Le but c’est d’être le plus violent possible, tout en restant digeste quand même. Pour ce qui est des inspirations, ça va de la trappe aux trucs les plus brutaux et bêtes qu’on connait dans le metal. C’est faire la musique la plus honnête possible tout en essayant d’être vraiment très violent. Je pense que c’est ça l’idée.

Arrivez-vous à vous affranchir de vos autres projets musicaux ou anciens projets ?

J’ai tellement réussi que j’ai même quitté le groupe. J’ai arrêté Betraying The Martyrs pour m’y consacrer.

Je sais que j’ai Kadinga a côté, qui est un groupe qui est pas du tout dans le même style et justement c’est assez complémentaire pour moi là-dessus. C’est un groupe qui existe depuis un bon moment déjà. J’arrive très bien a géré les deux pour le moment. On est sur une période où les concerts commencent un peu a reprendre et en plus pour Ten on est au tout début, donc il y a pas de conflits d’agenda encore. Pas que ce soit problématique car il y aura aucuns soucis

Ce projet, de toute façon, il est né à l’aube d’une période qui a inspiré pleins de changements, chez plein de gens. Pour ma part, ce groupe a pris beaucoup plus d’importance que ce que je pensais qu’il allait avoir au début. Donc en ce moment, je me concentre exclusivement sur ce projet et sur mes propres trucs. Donc le clash d’agenda, il est non existant. Je me consacre à Ten56.

Votre premier EP sort bientôt, dans quel état d’esprit êtes-vous concernant cette sortie ?

Très très hâte.

Très impatient, très serein.

Très content.

Le retour a été tellement bon sur les single qu’on a balancé. On va lancer le truc et on a juste trop hâte que ça sorte, sans trop se mettre la pression je pense.

Puis on a eu le temps des 2-3 premiers single pour talonner un peu la réaction des gens. On a les réactions sur trois morceaux bien différents qu’on a lâché et les gens ont kiffé ces trois morceaux, donc on sait que peu importe ce qui sortira, les gens le recevront bien. On est juste super impatient de pouvoir leur faire écouter ça et après aller le défendre sur scène.

On n’a pas non plus sortit les trois meilleurs morceaux de l’EP, c’était vraiment un choix difficile.

Je crois qu’on a même sortit les trois premiers en fait.

Maintenant, on se trouve à se dire qu’on aurait peut-être dû faire ça ou plutôt ça. C’est une bonne chose, ça montre que tous les morceaux sont à la même hauteur.

Quels sont les thèmes abordés dans cette première partie ? Et comment a-t-elle été composé ?

Au niveau de la compo, c’est principalement moi qui écris les morceaux. A part Diazepam, je n’étais pas encore dans le groupe quand elle a été créé. C’est les gars qui se sont fait une session et moi je l’ai juste pimpé et réajusté derrière. Pour le reste, j’ai plus ou moins tout écrit. On essaye de beaucoup échanger avec Aaron, sur les thèmes qu’il aurait envie d’aborder pour que ça matche beaucoup. Après c’est beaucoup des trucs qui se font dans nos coins. Par exemple, moi, j’habite dans le Havre et pas Paris.

Grâce à l’Internet, on peut se permettre de faire des trucs ensembles.

Pour les thèmes, ça va surtout être des trucs assez perso, d’humain, qu’Aaron a vraiment envie de dire.

Pourquoi avoir choisi de partager ces morceaux en premier ?

Après y a une logique quand même. On ne voulait pas tout dévoiler d’un coup. Diazepam c’était le premier qu’on avait donc fallait bien le balancer. On a essayé d’incorporer dans la formule des éléments petit à petit. Par exemple, Sick Dog et très différent de Diazepam. On a voulu emmener les gens vers ce qui va être, pas la forme finale du truc mais peut être le plus loin. Si les gens ont accepté Sick Dog, normalement ça devrait aller pour tout le reste.

Quels sont vos projets pour le futur ?

Tout casser.

En mars, avril, mai on a une tournée qui arrive avec Landmvrks. On a une autre tournée qui va être annoncée dans les prochaines semaines. Puis d’autres dates en festival vont être annoncé au fur et à mesure.

C’est surtout en avril ou en enchaîne beaucoup, on a pratiquement tout le mois blindé. On est super content. Puis on se connait tous de nos différents projets d’avant ou de maintenant et ça va être la première fois qu’on monte tous sur scène ensemble dans cette configuration et c’est vachement excitant.

On s’entend tellement bien tous ensemble, qu’on va passer un bon moment sans histoire.

Comment vous voyez votre évolution en tant que musicien entre vos différents projets et celui-là ?

Je vois Ten56. comme une sorte d’exutoire. Je ne me définirai pas forcément comme une personne qui transpire les textes et les thématiques de la musique. Mais ça reste une musique qui est super cher pour moi et qui est quand même vachement bien à jouer. Je sais que je peux avoir ça tout en progressant en tant que musicien et en faisant d’autre expériences a côté. Ten5. Je le vois vraiment comme occupé le plus gros de ce qui va se passer dans les prochaines années. Du moins, c’est la dynamique que c’est en train de prendre et c’est même pas fait exprès. A la base, ce groupe c’était fait pour se lâcher un peu, faire quelque chose de différent de nos groupes respectifs, sans forcément que ce soit sérieux. On a complément perdu le contrôle, dans le bon sens.

Ça va finir par marcher cette merde ! On ne voulait pas mais bon.

Moi je n’ai pas de groupe, ça va être ma première tournée. Donc en tant que ressentit comme musicien, je me suis dit que c’est maintenant et qu’il faut tout casser. Du coup, je suis très très chaud.

Au début on voulait y aller mollo. Moi, pour ma part, j’ai pu vivre quelques mauvaises expériences mais là je suis tellement excité et passionné par ce projet-là, que j’ai hâte de partir en tournée. Je vais prendre un max de plaisir.

La chance qu’on à, c’est qu’avec nos expériences passées, on a pu faire le tris de ce qu’on voulait, de ce qu’on voulait pas et même sur le plan humain, je pense voir un peu les red flag donc ce groupe est vraiment composé de personnes qui ont des grosses similitudes sur l’état d’esprit, sur ce qu’on aime, ce qu’on aime pas et c’est vrai que ça se passe de façon générale beaucoup mieux que tout ce dont on a pu faire l’expérience auparavant.

Même moi avec ma petite expérience, j’ai toujours fait des scènes où je devais être concentré sur mon instrument, parce qu’on jouait tous des trucs techniques et là ça va être que du plaisir. Là on casse tout et on est juste content d’être sur scène

Quels sont les groupes ou artistes qui sont dans votre playlist actuelle ?

Knocked Loose.

Dua Lipa toujours.

Essentiellement du rap français.

Je pense que j’ai plus été inspiré par du rap et du hip hop qu’autre chose pour faire du metal. Ma première expérience de violence c’est Kill You par Eminem. Ce n’est pas du metal mais c’est tellement la violence et c’est là que j’ai découvert que j’aime la violence, dans les paroles, dans ce sentiment de se sentir mal en écoutant.

Gloomy
Gloomy
Passionnée par le poulet curry, la pizza et de temps en temps la musique.

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