Dead By April – The Affliction

Les suédois de Dead By April sont de retour avec un nouvel album : The Affliction. Ce dernier comporte de nombreux featuring et est disponible depuis le 26 janvier !

L’album débute sur Swarm Mode et son électro, mélangé à un chant agressif. L’ensemble donne une belle dynamique et nous plonge comme il faut dans notre écoute. On va également retrouver des passages plus doux, qui vont élever le morceau. C’est sans surprise, que j’apprécie fortement cette belle dualité. L’électro est présent tout du long et donne un petit quelque chose en plus, à un titre bien construit et où il se passe pas mal de choses. My Light est dans la continuité du titre précédent, avant d’avoir un revirement de situation et de découvrir un chant digne d’un murmure. On va s’énerver un peu plus au moment du refrain où l’électro vient reprendre ses droits. Le tout crée une sorte de bulle lumineuse et réconforte. Un morceau assez chill dans sa globalité et composé de passages différents, qui mis bout à bout crée quelque chose de grand. Outcome est notre premier titre en featuring (et loin d’être le dernier) de l’album, avec Smash Into Pieces et Samuel Ericsson. On sent directement que l’ambiance est différente et on va venir jouer avec les différents niveaux de chants, notamment avec l’un d’entre eux plus trainant et qui vient toucher nos sentiments. Le tout s’intègre bien à l’énergie de Dead By April et permet de voir de nouvelles pistes pour la suite. Après un passage plus calme et profond, on vient chercher l’auditeur une dernière fois et cela permet de clôturer en beauté.

« Dont act surpised when the wolf knocks on your door
I refuse to follow
You’re pain
You’re shallow »

On ne perd pas de temps avec Hurricane, car c’est The Day We Left Earth et Lex Press qui entrent en scène. Un titre qui se veut dynamique dès le début et qui semble nous préparer à quelque chose d’autre. Il ne faut pas attendre bien longtemps pour déboucher sur un « let’s go » screamé qui donne le top. Ici, deux chants vont venir s’affronter, créant une belle énergie et un refrain qui rentre en tête. Les instruments vont aller jusqu’à s’effacer pour laisser place aux chants et à l’électro, toujours présent. Feeding Demons est en featuring avec Self Deception. Un début qui ouvre sur un riff qui donne envie de sauter dans tous les sens et qui reste en tête. Le chant va venir arrêter cette bonne humeur, tout en gardant un ensemble qui bouillonne dans le fond. On va rapidement revenir à quelque chose de plus explosif et qui mélange les deux chants parfaitement. Un featuring qui apporte, une nouvelle fois, beaucoup à l’ensemble et qui sublime l’album. Heartbeat Failing commence en douceur, avec un côté plutôt pop qui fait décoller le morceau. Le tout se combine avec les autres instruments et cela donne une belle pulsion d’énergie. Le rythme est assez soutenu et on ne voit pas le titre défiler. Le refrain est un beau rappel du début du titre et cela permet de rebondir pour la suite.

Break My Fall est en featuring avec Samuel Ericsson. C’est des sons électro qui ouvre, avant que les instruments ne s’ajoutent doucement. Ils vont se réveiller complètement et proposer une instrumentalité qui fonctionne et qui semble tout écraser sur son passage. Les deux chants se mélangent et cela va radicalement changer l’ambiance, pour quelque chose de plus calme, qui monte petit à petit. Le refrain est entraînant, le côté rap apporté par le featuring est intéressant et je ne parle même pas du breakdown, à l’électro, vers la fin. Un titre complet et qui joue sur plusieurs niveaux, comme on aime ! Save the Cheerleader a une ambiance lumineuse et chaleureuse dès le début. C’est l’arrivée du chant qui signe un côté plus fort et ravageur. Il tape là où il faut, appuyer dans le fond par l’électro. On va alterner avec ce côté et un autre, plus doux où on découvre un chant féminin en canon. Deux univers forts et profonds, qui donne un morceau construit et surtout très complet. Dreamlike nous surprend avec son ouverte au violon où d’autres sons viennent s’entremêler. Un univers plus doux et où on prend notre temps, évoluant tranquillement. Les instruments vont s’imposer un peu plus et le chant évolue également. Ce morceau fait du bien, car il change radicalement avec le reste de notre écoute.

« Crush my defense
Create chaos in me
All I need to know
Are you my enemy? »

Lonely Song ouvre avec douceur. On découvre le chant, uniquement accompagné par une guitare acoustique. Ce passage est d’une courte durée car l’électro vient prendre le relais, accompagné d’instruments énervés. On reprend vite le rythme de croisière imposé par le groupe depuis le début de l’album, ponctué de nombreux scream et différents types de chant. Rapidement, on se rend compte que le titre est divisé en deux univers et que ces derniers alternent, car on retrouve la douceur du début. J’aime beaucoup l’idée et cela donne une impulsion nouvelle. Wasteland signe le retour d’un featuring avec The Day We Left Earth. Le chant est mis en avant, alors que les instruments sont assez doux en fond. Le tout s’énerve un peu plus, entre autres grâce au featuring. Une nouvelle fois, on oscille avec des passages plus doux qui sont une vraie bouchée d’énergie et des choses plus rapides et lourdes. Un featuring qui fonctionne parfaitement ! Anything At All débute avec une introduction assez atmosphérique. Cela est de courte durée car tout va exploser et l’énergie et la rapidité arrivent en force. Il y a beaucoup de montées et de descentes dans ce titre, on passe de choses explosives, à d’autres toujours plus douces et planantes. L’ensemble rentre rapidement en tête, notamment le refrain où le chant sait où taper, entremêler à l’électro. Ce dernier élément va avoir droit à un solo, avant d’être rejoint par de nombreux scream, donnant toujours plus de profondeur.

Avec Everest, on sent la pression monter dès le début et les instruments qui se retiennent. Le chant rapé refait une apparition et donne un petit cachet que j’apprécie fortement. Dans ce titre, on mélange plusieurs types de chants et cela donne du relief et du dynamisme. J’aime également les passages aux styles différents, comme le refrain qui part sur un côté pop assez doux. Et pour clôturer cette écoute, nous avons droit à un dernier featuring avec Memdum, qui propose un remix de Dreamlike. J’ai apprécie l’idée de reprendre assez fidèlement l’identité du titre originel, notamment sur le début qui a peu de changement. D’une durée de quatre minutes, on prend notre temps, mettant notamment le chant en avant. Le remix va permettre de donner un côté plus grand et aérien au titre et met un point final, comme il se doit, à The Affliction.

Dead By April nous propose un nouvel album riche en couleurs ! On découvre des titres dynamiques où se cache différents styles musicaux et styles de chant. Ils créent également la surprise avec des passages différents de leur identité habituel. Un album qui saura convaincre le plus grand nombre !

Tracklist :

Swarm Mode
My Light
Outcome
Hurricane
Feeding Demons
Heartbeat Failing
Break My Fall
Save The Cheerleader
Dreamlike
Lonely Song
Wasteland
Anything At All
Everest
Dreamlike

Gloomy
Gloomy
Passionnée par le poulet curry, la pizza et de temps en temps la musique.

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