La date est sold out donc évidemment le tout Paris Metal est présent ce soir, sur les starting-blocks pour mosher et hurler des paroles, on sent bien l’ambiance survoltée et motivée malgré un concert en plein milieu de semaine !
LOATHE
L’éclairage est vraiment très sombre, seul les stroboscopes quasi en permanence rouge viennent déchirer l’obscurité, et le groupe nous balance du sale direct à la tronche avec Gored .
Le set alterne entre brutalité et moments plus down et planants, un peu dans un mood à la Deftones comme sur agressive evolution .
Le groupe demande au public d’allumer les lumières de leur téléphone pour accueillir le titre Is it Really you? , c’est à ce moment qu’un problème technique survient et dure pendant au moins 2-3 minutes avant que la chanson démarre, mais ça n’a pas impacté la ferveur du public.
Après ce titre très calme et reposant, le groupe change d’ambiance et nous remet un uppercut dans la tête avec l’agressif Heavy is the head that falls with the weight of a thousand thoughts, qui clôture donc ce set.
Le groupe aura principalement joué les morceaux de son album le plus populaire I let it in and I took everything .
SPIRITBOX
Le groupe débute son set avec cellar door , je ne sais pas si le choix est judicieux, ce titre à cet instant me semble interminable.
Il faudra attendre la moitié du troisième titre Angel eyes pour avoir droit à un « Salut Paris », Courtney sort de scène entre chaque titre, et ne communique pas avec le public, ça me laisse assez froide j’avoue, d’autant que le son est vraiment pas terrible, j’entend à peine la voix, pour être honnête, c’est parce qu’il y a des filles qui hurlent les paroles à côté de moi que je les devine!
Je trouve à contrario, la voix du bassiste bien plus audible et intéressante.
Ça reste assis dans les gradins, les téléphones sont en l’air mais en fosse ça ne bouge pas beaucoup.
Je me réveille vers la fin quand Sam Carter vient bousculer tout le monde sur Yellowjacket on voit bien que Courtney cherche le contact visuel avec Sam tout le long, sans succès et qu’elle ne se préoccupe que de ça.
Ceci étant dit la dernière chanson Holy Roller m’a beaucoup plu.
Fidèles à eux même, le groupe se retire de scène sans même un au revoir ou un regard.
ARCHITECTS
Le capitaine Paul Watson de Sea Shepherd vient sur scène faire une petite intervention, invité par le groupe qui apporte tout son soutien à l’association, pour parler de leur combat, nous parler de leurs actions pour protéger les océans et il nous a promis que cette année, aucune baleine ne sera tuée, ce que le public a accueilli en hurlant de joie, c’était franchement émouvant!
Cette petite parenthèse finie, Don’t stop me now de Queen retentit dans la salle, ce qui permet au public de se chauffer comme il faut!
Le groupe arrive sur scène avec une scénographie magnifique et débute avec seeing red, leur nouvelle chanson, il faudra un quart de seconde au public pour hurler et bouger dans tous les sens!!!
Le son et la voix sont bien meilleurs que le précédent groupe et l’ambiance est électrique, la fosse est en feu, Sam Carter communique énormément avec le public ce qui est vraiment très très apprécié et appréciable !!!
Je n’ai pu résister très longtemps à me laisser aspirer par le pit, j’ai même tenté le moonwalk dans le circle pit, ce fut un succès ! Heureusement pour les gens du pit, je n’ai pas pu retrouver un ami, ils ont donc échappé au tortank (cherchez pas vous aurez pas la ref).
Sur dead butterflies , Sam nous fait faire des papillons avec les mains (trop cute) et une pluie d’énormes confettis papillons nous tombent dessus, c’était vraiment un moment suspendu dans le temps!
Juste avant le break-down de little wonder, Sam demande à la salle de s’asseoir et tout le monde joue le jeu c’était un joli moment avant l’explosion. Juste avant Doomsday ,le frontman nous fait part de la chance que nous avons d’être en vie, il nous rappelle toute l’importance qu’il y a de penser à la mort, car c’est notre état actuel qui nous permet de communier ensemble grâce à la musique, rappel qui fait évidemment écho et hommage à Tom, le guitariste du groupe mort en 2016, et fini par remercier l’équipe technique. Il y a un tout petit faux départ presque imperceptible sur when we were young , d’ailleurs sur ce titre Sam demande un circle pit plus grand que celui du Hellfest, je n’ai donc pas hésité à rejoindre la meute, c’était sportif et jouissif d’être dans ce délire pas organisé. Le public français est selon moi, pas le meilleur, j’ai une affection particulière pour le public anglais mais c’était quand même très cool!
Nous avons quand même le droit à un rappel exceptionnel avec Nihilist puis le titre tant attendu « Animals » où les confettis explosent dans tous les sens!
En bref, ce set c’était une bonne grosse claque, tout était carré, propre et beau! Le public n’a eu de cesse de chanter chaque parole, de s’émouvoir et de se déchaîner, c’était parfait.
Merci infiniment pour ce moment inoubliable, ce n’est pas mon premier concert de Architects et ça ne sera pas le dernier!
Merci à Live Nation et à Olivier de Replica pour les accréditations!
